Questions d’actualité sur la Bible

Que dit la Bible du divorce et du remariage ?


Question : "Que dit la Bible du divorce et du remariage ?"

Réponse : Tout d'abord, peu importe le point de vue que nous ayons sur la question du divorce, il est important de se rappeler les mots de la Bible de Malachie 2:16a : “je hais la répudiation, Dit l'Éternel, le Dieu d'Israël”. Selon la Bible, pour Dieu le mariage doit être un engagement à vie. “Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.” (Matthieu 19:6). Dieu comprend, cependant, que puisqu'un mariage implique deux personnes coupables, un divorce peut arriver. Dans l'Ancien Testament, Il a fixé quelques lois pour protéger les droits des divorcés, particulièrement des femmes (Deutéronome 24:1-4). Jésus a dit que l'on a donné ces lois à cause de la dureté des cœurs, pas parce que c’était le désir de Dieu (Matthieu 19:8).

La controverse si on permet le divorce et le remariage selon la Bible tourne principalement autour des mots de Jésus dans Matthieu 5:32 et 19:9. L'expression “à part l'infidélité matrimoniale” est la seule chose dans l'Ecriture sainte qui donne peut-être la permission de Dieu pour le divorce et le remariage. Beaucoup d'interprètes comprennent cette "clause d'exception" comme se référant "à l'infidélité matrimoniale" pendant la période "des fiançailles". Dans la tradition juive, on considère un homme et une femme mariés même lorsqu'ils sont "fiancés". L'immoralité pendant cette période "de fiançailles" serait alors la seule raison valable d'un divorce.

Cependant, le mot grec qui traduit “l'infidélité matrimoniale” est un mot qui peut signifier n'importe quelle forme d'immoralité sexuelle. Il peut signifier la fornication, la prostitution, l'adultère, etc. Jésus dit probablement que le divorce est permis si l'immoralité sexuelle est commise. Les rapports sexuels sont une partie intégrante du lien matrimonial, “les deux deviendront une chair” (Genèse 2:24; Matthieu 19:5; Éphésiens 5:31). Donc, une rupture de ce lien par des rapports sexuels à l'extérieur du mariage pourrait être une raison permise du divorce. S'il en est ainsi, Jésus a aussi le remariage à l'esprit dans ce passage. L'expression “et épouse un autre” (Matthieu 19:9) indique que l'on permet le divorce et le remariage dans un cas de la clause d'exception, quelle que soit la manière de l’interpréter. Il est important de noter que l’on permet seulement à la partie innocente de se remarier. Bien que ça ne se trouve pas dans le texte, permettre le remariage après un divorce est la pitié de Dieu pour celui contre qui l’on a péché, pas pour celui qui a commis l'immoralité sexuelle. Il peut y avoir des cas où l’on permet "à la partie coupable" de se remarier - mais un tel concept ne se trouve pas dans ce texte.

Certains comprennent 1 Corinthiens 7:15 comme une autre "exception", permettant le remariage si un conjoint non croyant divorce d’avec un croyant. Cependant, le contexte ne mentionne pas de remariage, mais dit seulement qu'un croyant ne doit pas nécessairement continuer un mariage si un conjoint non croyant veut partir. D'autres prétendent que l'abus (conjugal ou de l'enfant) est l’une des raisons valables de divorce, bien que ce ne soit pas écrit comme tel dans la Bible. Même si cela peut très bien être le cas, il n'est jamais sage de présumer sur la Parole de Dieu.

Parfois perdu dans le débat sur la clause d'exception, il faut souligner le fait qu'indépendamment de la signification de “l'infidélité matrimoniale”, c'est une permission pour le divorce, pas une condition pour le divorce. Même quand il y a adultère, un couple peut, par la grâce de Dieu, apprendre à pardonner et commencer à reconstruire leur mariage. Dieu nous a pardonnés bien plus. Nous pouvons certainement suivre Son exemple et pardonner même le péché d'adultère (Éphésiens 4:32). Cependant, dans beaucoup de cas, un conjoint est non repenti et continue dans l'immoralité sexuelle. C'est là où Matthieu 19:9 peut probablement s’appliquer. Beaucoup pensent aussi trop rapidement au remariage après un divorce alors que Dieu pourrait vouloir qu'ils restent seuls. Dieu appelle parfois une personne à être seule pour que son attention ne soit pas divisée (1 Corinthiens 7:32-35). Le remariage après un divorce peut être une option dans quelques circonstances, mais cela ne signifie pas que c'est la seule option.

C’est affligeant de voir que le taux de divorce parmi les Chrétiens est presque aussi élevé que celui du monde non croyant. La Bible montre parfaitement que Dieu déteste le divorce (Malachie 2:16) et que la réconciliation et le pardon devraient faire partie de la vie d'un croyant (Luc 11:4; Éphésiens 4:32). Cependant, Dieu reconnaît que des divorces peuvent se produire, même parmi Ses enfants. Un croyant divorcé et/ou remarié ne devrait pas se sentir moins aimé de Dieu, même si son divorce et/ou remariage n'est pas couvert par la possible clause d'exception de Matthieu 19:9. Dieu utilise même souvent la désobéissance coupable des Chrétiens pour accomplir un grand bien.



Que dit la Bible du divorce et du remariage ?

   
Que dit la Bible de la dîme Chrétienne ?


Question : "Que dit la Bible de la dîme Chrétienne ?"

Réponse : La dîme est une question contre laquelle beaucoup de Chrétiens luttent. Dans beaucoup d'Eglises la dîme a trop d'importance. En même temps, beaucoup de Chrétiens refusent de se soumettre à l'exhortation Biblique dans l’intention de faire des offrandes au seigneur. La dîme / le don doit être une joie, une bénédiction. Malheureusement, c'est rarement le cas dans l'Eglise d’aujourd'hui.

La dîme est un concept de l'Ancien Testament. La dîme était une exigence de la loi selon laquelle tous les Hébreux devaient donner 10 % de ce qu'ils avaient gagné et avaient cultivé au Temple (Lévitique 27:30; Nombres 18:26; Deutéronome 14:24; 2 Chroniques 31:5). Certains comprennent la dîme de l'Ancien Testament comme une méthode de taxation pour pourvoir aux besoins des prêtres et Lévites du système sacrificiel. Le Nouveau Testament n’ordonne nulle part, ni même ne recommande que les Chrétiens se soumettent à un système de dîme juridique. Paul dit que les partisans devraient mettre de côté une partie de leur revenu pour soutenir l'Eglise (1 Corinthiens 16:1-2).

Le Nouveau Testament n'assigne nulle part un certain pourcentage de revenu à mettre de côté, mais dit seulement qu'il doit être “selon sa prospérité” (1 Corinthiens 16:2). L'Eglise Chrétienne a essentiellement repris le chiffre de 10 % de dîme de l'Ancien Testament et l'a appliqué comme “un minimum recommandé” pour les Chrétiens dans leurs dons. Cependant, les Chrétiens ne devraient pas se sentir obligés à toujours donner la dîme. Ils devraient donner ce qu’ils sont capables, “conformément à leur revenu.” Cela signifie donner parfois plus, et parfois avoir l'intention de donner moins. Tout cela dépend de la capacité du Chrétien et des besoins de l'Eglise. Chaque Chrétien devrait diligemment prier et chercher la sagesse auprès de Dieu quant à savoir s'il faut participer à la dîme et/ou savoir combien il devrait donner (Jacques 1:5). “Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie.” (2 Corinthiens 9:7).



Que dit la Bible de la dîme Chrétienne ?

   
Que dit la Bible du mariage interracial ?


Question : "Que dit la Bible du mariage interracial ?"

Réponse : La loi de l'Ancien Testament ordonnait aux Israéliens de ne pas s’engager dans le mariage interracial (Deutéronome 7:3-4). La raison est que les Israéliens quitteraient le chemin tracé par Dieu s'ils se mariaient avec des adorateurs d’ idoles ou avec des païens. Un principe semblable se trouve dans le Nouveau Testament, mais à un niveau bien différent : “Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? Ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?” (2 Corinthiens 6:14). De même que l'on a ordonné aux Israéliens (des croyants en un vrai Dieu unique) de ne pas épouser des non croyants, on commande aux Chrétiens (des croyants en un vrai Dieu unique) de ne pas épouser des non croyants. Pour répondre plus spécifiquement à cette question, non, la Bible ne dit pas que le mariage interracial est mauvais.

On devrait juger une personne à son caractère, pas à la couleur de sa peau. Nous tous devrions être prudents de ne pas montrer de favoritisme envers certains, de ne pas avoir de préjugés et de ne pas être racistes non plus (Jacques 2:1-10, voir particulièrement les vers 1 et 9). La norme d’une personne Chrétienne pour choisir un conjoint devrait toujours consister à découvrir si la personne à laquelle elle est intéressée est un Chrétien (2 Corinthiens 6:14), quelqu'un qui est né de nouveau par la foi en Jésus Christ (Jean 3:3-5). La foi en le Christ, et non pas la couleur de la peau, est la norme Biblique pour choisir un conjoint. Le mariage interracial n'est pas une question de vrai ou faux, mais de sagesse, de perspicacité et de prière.

La seule raison pour laquelle le mariage interracial pourrait être soigneusement appréhendé concerne les difficultés qu’un couple interracial peut éprouver lorsque que les autres mettront du temps à les accepter. Beaucoup de couples interraciaux éprouvent de la discrimination et de la raillerie, parfois même au sein de leurs propres familles. Certains couples interraciaux éprouvent des difficultés quand leurs enfants ont des peaux de teintes différentes que les parents. Un couple interracial doit prendre ces choses en considération et y être préparé, lorsqu’il décide de se marier. De nouveau, cependant, la seule restriction Biblique concernant un Chrétien vis-à-vis du mariage est que l'autre personne doit être un membre de l'Eglise du Christ.



Que dit la Bible du mariage interracial ?

   
Que dit la Bible sur la guerre ?


Question : "Que dit la Bible sur la guerre ?"

Réponse : Beaucoup de gens font l’erreur de vouloir appliquer le commandement « Tu ne tueras point » à la situation de guerre. En fait, la Bible dit bien « Tu n’assassineras point » (Exode 20:13). Le mot hébreux signifie littéralement « tuer intentionnellement, de manière préméditée et avec malice une autre personne ». Dieu donna souvent l’ordre à Israël de partir en guerre contre d’autres nations (1 Samuel 15:3 ; Josué 4:13). Dieu ordonna la peine de mort pour de nombreux crimes (Exode 21:12 ; 21:15 ; 22:19 ; Lévitique 20:11). Donc, Dieu n’est pas opposé, en toutes circonstances, à ce que l’on tue. Il est par contre opposé au meurtre. La guerre n’est jamais une bonne chose, mais elle est parfois nécessaire. Dans un monde plein de pécheurs (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Parfois, la seule manière d’éviter que des pécheurs fassent un grand tort, c’est d’aller en guerre contre eux.

La guerre est une chose terrible ! La guerre est toujours la conséquence du péché. Dans l’Ancien Testament, Dieu ordonna aux israélites de : « Va punir les Madianites pour le mal qu'ils ont fait aux Israélites. » (Nombres 31:2). Voyez aussi Deutéronome 20:16-17 : « Quant aux villes du pays que le Seigneur votre Dieu vous donnera en possession, vous n'y laisserez personne en vie. Vous exterminerez totalement les Hittites, Amorites, Cananéens, Perizites, Hivites et Jébusites, comme vous l'a ordonné le Seigneur votre Dieu. » Exode 17:16 proclame : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. » Aussi 1 Samuel 15:18 : « Or le Seigneur t'a indiqué la voie à suivre : il t'a envoyé détruire ces Amalécites pécheurs en les combattant jusqu'à l'extermination totale. » Visiblement, Dieu n’est pas opposé à la guerre. Jésus est toujours en parfait accord avec le Père (Jean 10:30), or donc, nous ne pouvons argumenter que la guerre n’était la volonté de Dieu que dans l’Ancien Testament. Dieu ne change pas (Malachie 3:6 ; Jacques 1:17).

La Seconde Venue de Jésus est extrêmement violente. Apocalypse 19:11-21 proclame : « Puis je vis le ciel ouvert, et un cheval blanc apparut. Celui qui le monte s'appelle Fidèle et Véritable ; il juge et combat avec justice. Ses yeux flamboyaient comme du feu et il avait de nombreuses couronnes sur la tête. Il portait un nom inscrit qu'il est le seul à connaître. Il était vêtu d'un manteau couvert de sang. Il s'appelle « La parole de Dieu ». Les armées du ciel le suivaient, montées sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin tissu de lin, blanc et pur. De sa bouche sortait une épée aiguë destinée à frapper les nations. Il les dirigera avec une autorité de fer, et il écrasera le raisin dans le pressoir de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Sur son manteau et sur sa jambe le nom suivant était inscrit : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs ». Ensuite je vis un ange debout dans le soleil. Il cria avec force à tous les oiseaux qui volaient très haut dans les airs : « Venez, rassemblez-vous pour le grand repas de Dieu ! Venez manger la chair des rois, des généraux et des soldats, la chair des chevaux et de leurs cavaliers, la chair de tous les hommes, libres ou esclaves, petits ou grands. » Puis je vis la bête, les rois de la terre et leurs armées, rassemblés pour combattre contre celui qui monte le cheval et contre son armée. La bête fut capturée, ainsi que le faux prophète qui avait accompli des miracles en sa présence pour égarer ceux qui avaient reçu la marque de la bête et qui adoraient sa statue. La bête et le faux prophète furent jetés vivants dans le lac de soufre enflammé. Tous leurs soldats furent tués par l'épée qui sort de la bouche de celui qui monte le cheval, et tous les oiseaux se nourrirent de leur chair. »

C’est une erreur de dire que Dieu n’approuve jamais une guerre. Jésus n’est pas un pacifiste. Dans un monde plein de méchantes gens, une guerre est parfois nécessaire pour empêcher un plus grand mal. Si Hitler n’avait pas été vaincue durant la Seconde Guerre Mondiale, combien de millions d’autres juifs auraient été tués ? Si la Guerre Civile n’avait pas été combattue, pour combien de temps encore les Afro-américains auraient-ils soufferts comme esclaves ? Nous devons tous nous souvenir de baser nos croyances sur la Bible et non sur nos émotions (2 Timothée 3:16-17).

Ecclésiastes 3:8 déclare : « Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix. » Dans un monde plein de péché, de haine et de mal (Romains 3:10-18), la guerre est inévitable. Certaines guerres sont plus « justes » que d’autres, mais les guerres en fin de compte sont toujours le résultat du péché. Les chrétiens ne devraient pas souhaiter la guerre, mais les chrétiens ne devraient pas s’opposer à l’autorité que Dieu a donnée aux gouvernements (Romains 13:1-4 ; 1 Pierre 2:17). Le plus important que nous puissions faire en temps de paix est de prier pour la sagesse de nos leaders, pour une résolution rapide du conflit et pour un minimum de victimes des deux côtés du conflit (Philippiens 4:6-7).



Que dit la Bible sur la guerre ?

   
Que dit la Bible sur l’avortement ?


Question : "Que dit la Bible sur l’avortement ?"

Réponse : La Bible n’a jamais spécifiquement traité du sujet de l’avortement. Toutefois, il y a de nombreux enseignements dans les Ecritures qui démontrent clairement quelle est la vue de Dieu au sujet de l’avortement. Jérémie 1:5 nous dit que Dieu nous connaît avant même qu’il ne nous tisse dans le sein de notre mère. Le Psaume 139:13-16 nous présente la part active de Dieu dans notre création et formation intra-utérine. Exode 21:22-25 prescrit la même peine pour quiconque cause la mort d’un bébé dans le sein de sa mère que pour celui qui commet un meurtre. C’est une indication claire que Dieu considère un bébé dans le sein de sa mère tout autant qu’un être humain adulte. Pour un chrétien, l’avortement n’est pas un droit de choisir de la femme. C’est une question de vie ou de mort d’un être humain créé à l’image de Dieu (Genèse 1:26-27; 9:6).

Le premier argument qui est toujours mentionné contre la position des chrétiens sur l’avortement est : « Que faire dans les cas de viol et d’inceste ? ». Aussi atroce qu’une grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste puisse être, la réponse est elle pour autant le meurtre d’un bébé ? Deux tords ne font pas une bonne action. L’enfant qui est né d’un viol ou d’un inceste peut être donné en adoption à une famille aimante qui ne peut concevoir d’enfants – ou l’enfant peut être élevé par sa mère. De nouveau, l’enfant ne devrait pas être puni pour les mauvaises actions de son père.

Le second argument qui est toujours mentionné contre la position des chrétiens sur l’avortement est : « Que faire si la santé de la mère en en danger ? ». En toute honnêteté, c’est la question la plus difficile à résoudre à propos de l’avortement. Premièrement, souvenons-nous que cette situation couvre moins d’un dixième des avortements pratiqués aujourd’hui dans le monde. Bien plus de femmes se font avorter pour ne pas « endommager leur corps » plutôt que pour sauver leur vie. De plus, souvenons-nous que Dieu est un Dieu de miracles. Il peut préserver la vie de la mère et de l’enfant malgré les pronostics médicaux. En fin de compte, cette question ne peut être résolue qu’entre le mari, la femme et Dieu. Tout couple confronté à cette situation extrêmement difficile devrait prier le Seigneur pour recevoir la sagesse (Jacques 1:5) pour savoir ce qu’il voudrait qu’ils fassent.

94% des avortements pratiqués dans le monde aujourd’hui le sont pour des raisons autres que la santé de la mère. La grande majorité des cas peut être qualifiée comme « Une femme et/ou son partenaire décide/nt qu’ils ne veulent pas du bébé qu’ils ont conçus ». C’est là le plus grand des maux. Même dans les 6% de cas difficiles, l’avortement ne devrait jamais être la première option. La vie d’un être humain dans l’utérus vaut tous les efforts pour permettre une naissance normale à terme.

Pour ceux qui ont eu recours à un avortement – le péché d’avortement n’est pas moins pardonnable que les autres péchés. Par la foi en Christ, tout et n’importe quel péché peut être pardonné (Jean 3:16 ; Romains 8:1 ; Colossiens 1:14). Une femme qui a eu un avortement, un homme qui a encouragé in avortement et même un docteur qui a pratiqué un avortement – tous peuvent être pardonnés par la foi en Jésus-Christ.



Que dit la Bible sur l’avortement ?

   
Que dit la Bible à propos de la peine de mort/peine capitale ?


Question : "Que dit la Bible à propos de la peine de mort/peine capitale ?"

Réponse : La Loi de l’Ancien Testament condamnait la peine de mort pour certains actes : meurtre (Exode 21:12), kidnapping (Exode 21:16), zoophilie (Exode 22:19), adultère (Lévitique 20:10), homosexualité (Lévitique 20:13), être un faux prophète (Deutéronome 13:5), prostitution et viol (Deutéronome 22:4) et plusieurs autres crimes. Toutefois, Dieu montre souvent de la miséricorde quand la peine de mort devrait être appliquée. David commit un adultère et un meurtre, pourtant Dieu ne demanda pas sa vie en échange (2 Samuel 11:1-5, 14-17 ; 2 Samuel 12:13). En fin de compte, tout et chacun de nos péchés mériterait la peine de mort (Romains 6:23). Fort heureusement, Dieu fait la démonstration de son amour pour nous en ne nous condamnant pas (Romains 5:8).

Quand les pharisiens amenèrent à Jésus une femme prise en flagrant délit d’adultère et lui demandèrent si elle devrait être lapidée, Jésus leur répondit : « Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre. » (Jean 8:7). Cela ne devrait pas être utilisé pour prouver que Jésus rejette la peine capitale dans tous les cas. Jésus mettait simplement en évidence l’hypocrisie des Pharisiens. Les Pharisiens voulaient piéger Jésus pour lui faire violer la Loi de l’Ancien Testament… il ne s’intéressait guère à la lapidation de la femme (où était l’homme d’ailleurs aussi pris en adultère ?). Dieu est celui qui institua la peine de mort : « Celui qui répand le sang de l'homme, c'est par l'homme que son sang sera répandu, car Dieu a fait l'être humain à son image. » (Genèse 9:6). Jésus aussi a fait preuve de grâce quand la peine de mort aurait du être appliquée (Jean 8:1-11). L’apôtre Paul reconnaissait clairement l’autorité des gouvernements d’instituer la peine capitale pour les cas appropriés (Romains 13:1-5).

Au fond, nous revoici à la case départ. Oui, Dieu permet la peine capitale. Mais au même temps, Dieu n’exige pas toujours la peine capitale quand elle devrait s’appliquer. Quelle devrait donc être la perspective chrétienne sur la peine de mort. Premièrement, nous devons nous souvenir que Dieu a institué la peine de mort dans sa Parole et qu’il serait donc présomptueux de prétendre que nous pourrions instituer un standard plus élevé que le sien ou être plus généreux que lui. Dieu a le standard le plus élevé parmi tous puisqu’il est parfait. Ce standard ne s’applique pas seulement à nous, mais à lui-même. Dieu aime infiniment, Dieu a infiniment miséricorde. Mais on voit Dieu pris d’un courroux infini aussi. Et tout cela en un parfait équilibre.

Deuxièmement, nous devons reconnaître que Dieu a délégué aux gouvernements l’autorité de déterminer quand la peine capitale est due (Genèse 9:6 ; Romains 13:1-7). C’est non biblique que de prétendre que Dieu s’oppose à la peine de mort en toutes occurrences. Les chrétiens ne devraient pas se réjouir de l’application de la peine capitale, mais en même temps, ils ne devraient pas s’opposer aux gouvernements qui exécutent les auteurs des délits les plus méchants.



Que dit la Bible à propos de la peine de mort/peine capitale ?

   
Que dit la Bible sur la dépression ? Comment un chrétien peut-il se remettre d’une dépression ?


Question : "Que dit la Bible sur la dépression ? Comment un chrétien peut-il se remettre d’une dépression ?"

Réponse : La dépression est une condition répandue, touchant des millions de personnes, chrétiennes et non-chrétiennes également. Ceux qui souffrent de dépression font l’expérience de sentiments de tristesse, colère, désespoir, fatigue et autres symptômes. Ils peuvent se sentir bon à rien et même suicidaire, perdant l’intérêt pour les choses et gens qu’ils appréciaient avant. Une dépression est souvent déclenchée par les circonstances de la vie, telles que la perte d’un emploi, la mort d’un être aimé, un divorce ou des problèmes psychologiques comme un abus ou une faible estime de soi.

La Bible nous dit d’être rempli de joie et de louange (Philippiens 4:4; Romains 15:11) ; apparemment l’intension de Dieu est que nos vies soient joyeuses. Cela n’est pas facile pour ceux qui souffrent de dépression situationnelle, mais cela peut être remédié par les dons de Dieu que sont la prière, l’étude et la mise en œuvre de la Bible, les groupes de soutien, les groupes de maison, le partage avec d’autres croyants, la confession, le pardon et l’accompagnement. Nous devons faire l’effort conscient de ne pas nous absorber de nous-mêmes, mais plutôt de rediriger nos efforts vers l’extérieur. Les sentiments de dépression peuvent être surmontés quand le malade détourne son regard de lui-même et le tourne sur Christ et les autres.

La dépression clinique est une maladie qui doit être diagnostiquée par un médecin. Elle n’est pas causée par les circonstances malheureuses de la vie, et les symptômes ne peuvent être surmontés par sa propre volonté. Contrairement à ce que croient certaines communautés chrétiennes, la dépression clinique n’est pas causée par le péché. La dépression peut parfois être une maladie qui nécessite une médicamentation et/ou un accompagnement. Bien évidemment, Dieu est capable de guérir toute maladie. Toutefois, dans certains cas, consulter un médecin pour une dépression n’est en rien différent que de le consulter pour une blessure.

Il est certaines choses que ceux qui souffrent de dépression peuvent faire pour surmonter leur anxiété. Ils devraient s’assurer de demeurer dans la Parole, même quand ils n’en n’ont pas envie. Les émotions peuvent nous détourner, mais la Parole de Dieu demeure ferme et immuable. Nous devons garder une foi ancrée en Dieu et nous accrocher encore plus fortement a lui quand nous passons par les épreuves et tribulations. La Bible nous dit que Dieu ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces (1 Corinthiens 10:13). Même si la dépression n’est pas un péché, nous sommes toutefois responsables de notre réponse à ce mal, y compris le recours à une aide professionnelle dont nous aurions besoins. « Par Jésus, présentons sans cesse à Dieu notre louange comme sacrifice, c'est-à-dire l'offrande sortant de lèvres qui célèbrent son nom. » (Hébreux 13:15).



Que dit la Bible sur la dépression ? Comment un chrétien peut-il se remettre d’une dépression ?

   
Que dit la Bible sur votre gestion financière ?


Question : "Que dit la Bible sur votre gestion financière ?"

Réponse : La Bible nous enseigne beaucoup sur la gestion financière. En ce qui concerne les emprunts, voyez Proverbes 6:1-5; 20:16; 22:7, 26-27 (« Le riche a les pauvres en son pouvoir. Ceux qui empruntent sont les esclaves de leurs créanciers… Ne te rends pas responsable des dettes d'autrui en tapant dans la main de quelqu'un. Si tu n'as pas de quoi payer, on te retirera même ton propre lit »). En ce qui concerne les pots-de-vin, voyez Proverbes 17:8; 18:16; 21:14; 28:21; 17:23 (« Les gens malhonnêtes acceptent les cadeaux offerts pour dévier le cours de la justice. »). Concernant les richesses voyez Proverbes 10:15; 11:4; 18:11; 23:5; 28:20 (« Un homme loyal sera comblé de bonheur, celui qui ne pense qu'à s'enrichir ne restera pas impuni »).

Concernant le paresseux et les finances, voyez Proverbes 6:6-11 (« Toi qui es paresseux, va voir la fourmi. Observe son comportement et tires-en une leçon de sagesse. La fourmi n'a ni surveillant, ni contremaître, ni patron. Pourtant elle amasse de la nourriture pendant l'été, au temps de la récolte elle fait des provisions. Et toi, paresseux, combien de temps resteras-tu couché ? Quand cesseras-tu de dormir ? Tu veux prendre un peu de sommeil et t'assoupir un petit moment, tu restes un peu étendu en te croisant les bras. Pendant ce temps, la pauvreté te surprendra comme un rôdeur, et la misère comme un pillard. »). Concernant la futilité de la richesse, voyez Ecclésiastes 5:8-6:12 (5:10 dit : « Celui qui aime l'argent n'en a jamais assez et celui qui aime la richesse n'en profite pas. Encore de la fumée qui s'évanouit ! »). Voir aussi 1 Timothée 6:6-11. Concernant le don, voyez Luc 6:38; 2 Corinthiens 9:6-15 (versets 6-7 : « Rappelez-vous ceci : celui qui sème peu récoltera peu ; celui qui sème beaucoup récoltera beaucoup. Il faut donc que chacun donne comme il l'a décidé, non pas à regret ou par obligation ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. »).

Concernant l’intendance, voyez Luc 16:1-13 (verset 11 : « Si donc vous n'avez pas été fidèles dans votre façon d'utiliser les richesses trompeuses de ce monde, qui pourrait vous confier les vraies richesses ? »). Voir aussi Jacques 1:17. Nous devons aussi pourvoir aux besoins de notre maison. 1 Timothée 5:8 dit « Si quelqu'un ne prend pas soin de sa parenté et surtout des membres de sa propre famille, il a trahi sa foi, il est pire qu'un incroyant. ».

En résume, que dit la Bible sur la gestion de ses finances ? La réponse peut être résumée en un seul mot – sagesse. Nous devons agir avec sagesse avec notre argent. Nous devons économiser de l’argent, mais pas l’amasser. Nous devons dépenser notre argent, mais avec discrétion et retenue. Nous devons rendre au Seigneur avec joie et sacrifice. Nous devons nous servir de notre argent pour aider d’autres, mais avec discernement et la direction de l’Esprit de Dieu. Il n’y a rien de mal à être riche, mais il est mal d’aimer l’argent. Il n’y a rien de mal à être pauvre, mais il est mal de gaspiller de l’argent pour des choses triviales. La message permanent de la Bible est de gérer son argent avec sagesse.



Que dit la Bible sur votre gestion financière ?

   
Que dit la Bible à propos de la guérison ? La guérison est-elle comprise dans l’expiation du Christ ?


Question : "Que dit la Bible à propos de la guérison ? La guérison est-elle comprise dans l’expiation du Christ ?"

Réponse : Esaïe 53:5, qui est également cité dans 1 Pierre 2:24, est un verset-clé sur la guérison qui est souvent mal interpréter et mal appliquer. « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53:5). Le mot traduit par guérison peut signifier soit la guérison spirituelle soit la guérison physique. Toutefois, le contexte d’Esaïe 53 et 1 Pierre 2 indique clairement que l’on parle de guérison spirituelle. 1 Pierre 2:24 dit : « Dans son propre corps, il a porté nos péchés sur la croix, afin que nous mourions au péché et que nous vivions d'une vie juste. C'est par ses blessures que vous avez été guéris. ». Ce verset parle du péché et de la justice, et non de la maladie et de l’affliction. Or donc, être « guéri » signifie ici le pardon et le salut, et non la guérison physique.

La Bible ne fait pas un lien spécifique entre la guérison physique et spirituelle. Souvent, quand les gens mettent leur foi en Christ, ils sont guéris physiquement – mais pas toujours. Parfois, c’est la volonté de Dieu de guérir, parfois non. L’apôtre Jean nous donne la perspective correcte : « Nous pouvons regarder à Dieu avec assurance, car il nous écoute si nous demandons quelque chose de conforme à sa volonté. Sachant donc qu'il écoute nos prières, nous avons aussi la certitude d'obtenir ce que nous lui avons demandé. » (1 Jean 5:14-15). Dieu fait encore des miracles. Dieu guérit encore des gens. La maladie, la souffrance et la mort sont encore des réalités de ce monde. A moins que le Seigneur ne revienne entre temps, d’ici 50 ans, presque tous ceux d’entre eux qui sont en vie aujourd’hui seront morts, et la grande majorité (y compris les chrétiens) seront morts pour cause d’un problème physique (maladie, blessure). Ce n’est pas toujours la volonté de Dieu de nous guérir physiquement.

En fin de compte, notre pleine guérison corporelle nous attend au Paradis. Au Ciel, il n’y aura plus de douleur, maladie, souffrance ou mort (Apocalypse chapitre 21). Nous devons tous nous préoccuper un peu moins de notre santé physique dans ce monde et de nous préoccuper un peu plus de notre santé spirituelle (Romains 12:1-2). Alors nous pouvons tourner nos cœurs vers la Ciel et, quand nous n’aurons plus à vivre avec nos problèmes physique, Apocalypse 21:4, « Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n'y aura plus de mort, il n'y aura plus ni deuil, ni lamentations, ni douleur. En effet, les choses anciennes auront disparu. »



Que dit la Bible à propos de la guérison ? La guérison est-elle comprise dans l’expiation du Christ ?

   
Que dit la Bible de l’importance de rendre compte de notre conduite en tant que chrétien(ne) ?


Question : "Que dit la Bible de l’importance de rendre compte de notre conduite en tant que chrétien(ne) ?"

Réponse : Bien qu’il y ait déjà suffisamment de tentations dans le monde aujourd’hui, Satan s’acharne à faire des heures supplémentaires pour en ajouter d’autres. Nous avons besoin d’avoir un frère ou une sœur sur qui compter, lorsque nous faisons face à des tentations qui menacent nos vies spirituelles. Le roi David était seul lors de cette soirée où Satan le tenta à commettre l’adultère. Il semblerait que ce soit Bath-Shéba qui l’aurait tenté (2 Samuel 11), mais la Bible nous dit que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les esprits (dominations), contre les puissances (autorités) et les forces spirituelles (esprits méchants) qui nous menacent (Ephésiens 6 :12).

Sachant que nous luttons contre les puissances des ténèbres, nous devrions avoir le désir de rassembler toute l’aide possible autour de nous. En Ephésiens, Paul nous dit que nous devons nous équiper de toute la puissance que Dieu pourvoit, pour gagner cette bataille. « C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. » (Ephésiens 6 :13). Paul avait réalisé que même si nous nous équipons de toutes les armes de Dieu pour nous protéger du malin, nous restons des humains et nous ne serons peut-être pas toujours capables de résister aux tentations de Satan. Et nous savons, sans aucun doute, que la tentation viendra.

Satan connaît nos faiblesses, et il sait quand nous sommes vulnérables. Il sait quand un couple marié a des querelles et ressent que peut-être quelqu’un d’autre pourrait mieux les comprendre. Il sait lorqu’un enfant a été puni par ses parents et qu’il se sent découragé. Il sait quand les choses ne vont pas bien au travail et il sait comment nous rappeler que sur notre chemin de retour à la maison, il y a un bar encore ouvert. Où pouvons nous trouver de l’aide lorsque nous avons fait tout notre possible pour résister ? Nous voulons faire ce qui est juste aux yeux de Dieu, et pourtant nous sommes faibles. Que devons-nous faire alors ?

Le visage d’un ami fidèle apporte toujours encouragement et soutien moral. Vous souvenez-vous de la dernière fois qu’un ami vous a appelé juste pour vous demander comment vous alliez ? Quand avez-vous appelé une amie pour lui demander si elle avait besoin de parler ? Les encouragements et le soutien moral d’un(e) ami(e) sont parfois l’ingrédient manquant dans nos batailles contre Satan.

L’auteur de l’épître aux Hébreux l’a bien résumé lorsqu’il écrivit : « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes–œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques uns, mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » (Hébreux 10 :24-25). Le fait d’avoir quelqu’un à qui rendre des comptes de nos actes est crucial dans notre lutte contre le péché. Un ami dans la « responsabilité » peut être là pour vous encourager, pour vous réprimander, pour vous enseigner, pour se réjouir avec vous et pour pleurer avec vous. Chaque chrétien devrait avoir un ami à qui rendre compte de ses actes, et avec qui il ou elle peut prier, parler, se confier et confesser ses péchés.



Que dit la Bible de l’importance de rendre compte de notre conduite en tant que chrétien(ne) ?

   
Que dit la bible concernant la colère ?


Question : "Que dit la bible concernant la colère ?"

Réponse : Gérer la colère est un sujet important. Les conseillers chrétiens rapportent que 50 pour cent des gens qui viennent les consulter ont des problèmes à gérer leur colère. La colère peut détruire la communication et briser les relations, ruinant à la fois, la joie et la santé de beaucoup de gens. Malheureusement, les gens ont tendance à justifier leur colère au lieu d’en accepter la responsabilité. Tout le monde lutte, d’une manière ou d’une autre, avec la colère. Heureusement, la parole de Dieu contient des principes permettant de gérer la colère d’une manière qui plaise à Dieu et des principes pour apprendre à surmonter la colère qui est engendrée par le péché.

La colère n’est pas toujours un péché. Il y a une colère que la Bible approuve, et que l’on appelle souvent « juste indignation » ou une « sainte colère ». Dieu est en colère (Psaume 7 :12 ; Marc 3 :5), et il est même recommandé aux chrétiens d’être en colère pour certaines choses (Ephésiens 4 :26). Le Nouveau Testament utilise deux termes distincts pour exprimer le mot « colère ». Le premier signifie « passion, énergie » et l’autre signifie « agité, bouillant ». Bibliquement parlant, la colère est une énergie donnée par Dieu pour résoudre les problèmes. Les exemples de colères bibliques incluent la réaction de Paul lorsqu’il confronta Pierre à cause de son mauvais exemple en Galates 2 :11-14, la réaction de David en entendant la prophète Nathan rapporter une injustice (2 Samuel 12), et la colère de Jésus devant la façon dont certains Juifs avaient souillé le culte dans le Temple de Dieu à Jérusalem (Jean 2 :13-18). Remarquez bien qu’aucun de ces exemples de colère n’était le résultat d’un désir de se justifier ou de se défendre devant les autres, mais elles étaient une expression de défense des autres ou d’un principe.

La colère devient péché lorsqu’elle est motivée par l’égoïsme (Jacques 1 :20), lorsque les desseins de Dieu sont déformés (1 Corinthiens 10 :31), ou lorsqu’on laisse la colère subsister (Ephésiens 4 :26-27). Au lieu d’utiliser l’énergie générée par la colère pour attaquer le problème en question, c’est la personne elle-même qui est attaquée. Ephésiens 4 :15-19 dit que nous devons professer la vérité dans l’amour et utiliser nos paroles pour nous édifier les uns les autres, et qu’il ne sorte de notre bouche aucune parole mauvaise. Malheureusement, les discours empoisonnés se retrouvent communément chez l’homme déchu (Romains 3 :13-14). La colère devient péché lorsqu’on la laisse déborder sans retenue, devenant une sorte de scénario où les blessures sont multipliées (Proverbes 29 :11), laissant dans son sillage la dévastation, et souvent des conséquences irréparables. La colère devient péché aussi lorsque la personne en colère refuse d’être apaisée, garde du ressentiment, ou garde tout à l’intérieur.(Ephésiens 4 :26-27). Tout cela peut causer de la dépression et de l’irritabilité à propos de petites choses, souvent sans rapport avec le problème en question.

Nous pouvons gérer la colère d’une façon biblique, en reconnaissant et en admettant notre colère égoïste et/ou notre incapacité à gérer notre colère telle qu’elle est vraiment : un péché. (Proverbes 28 :13 ; 1 Jean 1 :9). Cette confession doit être faite à la fois à Dieu et à ceux que nous avons blessés par notre colère. Nous ne devrions pas minimiser notre péché en l’excusant ou en blâmant quelqu’un d’autre.

Nous pouvons gérer la colère bibliquement en regardant à Dieu pendant l’épreuve. Cela est particulièrement important dans le cas où quelqu’un nous a offensé. Jacques 1 :2-4, Romains 8 :28-29, et Genèse 50 :20 tous pointent le doigt vers le fait que Dieu est souverain et qu’il contrôle chaque circonstance et chaque personne qui se trouvent sur notre route. Rien ne nous arrive que Dieu n’ait, soit causé, soit permis. Et comme ces versets l’expriment si bien, Dieu est un Dieu bon et miséricordieux (Psaumes 145 :8,9, 17) qui permet ces choses dans nos vies pour notre bien et celui des autres. Réfléchir sur cette vérité jusqu’à ce qu’elle passe de notre pensée à notre cœur, va nous permettre de modifier notre façon de réagir envers ceux qui nous blessent ou nous offensent.

Nous pouvons gérer la colère bibliquement en laissant la place à la colère de Dieu. Cela est particulièrement important dans les cas d’injustice, lorsque des hommes « méchants » abusent de gens « innocents ». Genèse 50 :19 et Romains 12 :19, nous disent tous deux de ne pas prendre la place de Dieu. Dieu est droit et juste, et nous pouvons lui faire confiance, à lui qui sait tout et voit tout, pour agir avec justice. (Genèse 18 :25)

Nous pouvons gérer la colère selon la Bible en ne retournant pas le mal pour le bien (Genèse 50 :21 ; Romains 12 :21). C’est la clé pour transformer notre colère en amour. Puisque nos actes découlent de l’état de nos cœurs, de même nos cœurs peuvent être changés par nos actes (Mathieu 5 :43-48), c’est-à-dire que nous pouvons changer nos sentiments envers quelqu’un en choisissant d’agir différemment envers cette personne.

Nous pouvons gérer la colère selon la Bible, par le fait de ‘communiquer’ dans le but de résoudre le problème. Il y a quatre règles de communications données en Ephésiens 4 :15, 25-32 :

1) Etre honnête et parler du problème (Ephésiens 4 :15,25). Les gens ne peuvent pas lire nos pensées. Nous devons exprimer la vérité dans l’amour.

2) Rester dans la réalité d’aujourd’hui (Ephésiens 4 :26-27). Nous ne devons pas laisser ce qui nous ennuie s’accumuler jusqu’au point de perdre le contrôle de nos émotions. Il est important de parler de ce qui nous ennuie et nous inquiète, maintenant, pour solutionner le problème avant qu’il ne dégénère.

3) Attaquer le problème, pas la personne (Ephésiens 4 :29,31). Dans cet ordre d’idée, nous devons nous souvenir de l’importance de ne pas hausser la voix, mais de la maintenir basse et douce (Proverbes 15 :1).

4) Agir, et non réagir (Ephésiens 4 :31-32). A cause de notre nature déchue, notre première réaction est souvent de pécher (verset 31). Le temps passé à « compter jusqu’à 10 » devrait être utilisé à réfléchir sur la manière la plus juste de répondre (verset 32) et pour nous rappeler comment nous devons utiliser la colère pour résoudre les problèmes et non pas pour en créer de plus grands.

Et pour terminer, nous devons agir pour résoudre notre part du problème (Actes 12 :18).Nous ne pouvons pas contrôler les actes et les réponses des autres, mais nous pouvons faire les changements qui sont nécessaires de notre coté. Vaincre ou surmonter un tempérament colérique ne se fera pas du jour au lendemain. Mais, par la prière, l’étude de la Bible, et notre dépendance de l’Esprit saint de Dieu, la colère charnelle peut être surmontée. De la même façon que nous avons ouvert la digue pour laisser la colère s’installer dans nos vies par une pratique quotidienne, nous devons aussi nous entraîner à répondre de façon correcte et juste jusqu’à ce que cela devienne une habitude en soi.



Que dit la bible concernant la colère ?

   
Que dit la Bible au sujet de la peur ou de la crainte ?


Question : "Que dit la Bible au sujet de la peur ou de la crainte ?"

Réponse : La Bible mentionne deux types de peur spécifiques. La première est bénéfique et doit être encouragée. La seconde est destructive et doit être surmontée. La première sorte de crainte est celle de l’Eternel. Cette crainte ou peur, ne signifie pas forcément être effrayé, mais c’est plutôt une crainte mêlée de respect pour Dieu, une révérence pour sa puissance et sa gloire. Elle représente aussi un respect approprié, nécessaire, de sa fureur et de sa colère. En d’autres termes, la crainte de l’Eternel est une reconnaissance totale de tout ce que Dieu est, et qui se développe lorsque nous acquérons la connaissance de Dieu et de son caractère saint.

La crainte de l’Eternel apporte beaucoup de bénédictions et est très profitable pour nous. C’est le commencement de la sagesse et elle mène à une bonne raison ou à la réflexion (Psaumes 111 :10). Seuls les insensés méprisent la sagesse et l’instruction (Proverbes 1 :7). De plus, la crainte de l’Eternel mène à la vie, le repos, la paix et le contentement (Proverbes 19 :23). Elle est une fontaine de vie (Proverbes 14 :27) et elle apporte la sécurité et un appui ferme (Proverbes 14 :26).

Ainsi, nous pouvons voir qu’il est bon d’exhorter à « craindre l’Eternel ». Cependant, la seconde sorte de peur mentionnée dans la Bible n’est pas bénéfique du tout. C’est « l’esprit de crainte » (ou de timidité) mentionné en 2 Timothée 1 :7 : « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse ». Un esprit de crainte (appréhension) et de timidité ne vient pas de Dieu.

Cependant, quelquefois nous sommes effrayés, quelquefois cet esprit de crainte ou d’appréhension s’empare de nous, et pour le surmonter nous avons besoin de faire confiance à Dieu et de l’aimer pleinement. « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. »(1 Jean 4 :18). Personne n’est parfait, et Dieu le sait. C’est pourquoi il a semé tout au long de sa parole, des encouragements à chasser la crainte (la peur). En commençant par le livre de la Genèse et jusqu’au livre de l’Apocalypse, Dieu nous rappelle sans cesse : « Ne crains point ».

Par exemple, Esaïe 41 :10 nous encourage ainsi : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. » Souvent, nous avons peur du futur et de ce qui nous arrivera. Mais Jésus nous rappelle que Dieu nourrit les oiseaux du ciel, donc combien plus va-t-il pourvoir pour ses enfants ? Ne craignez donc point, vous valez plus que beaucoup de passereaux. » (Mathieu 10 :31) Ces quelques versets répondent à une grande variété de craintes. Dieu nous dit de ne pas avoir peur d’être seul, d’être trop faible, de ne pas être entendu, de manquer du nécessaire pour notre corps. Ces exhortations continuent tout au long de la Bible, traitant des différents aspects de « l’esprit de timidité ou de crainte ».

Dans le Psaume 56 :12, le Psalmiste écrit « Je me confie en Dieu, je ne crains rien ; que peuvent me faire des hommes ». C’est un témoignage extraordinaire de la puissance déployée lorsque l’on fait confiance à Dieu. Quoi qu’il arrive, le Psalmiste va faire confiance à Dieu parce qu’il sait et comprend la puissance de Dieu. La clé pour surmonter la peur, alors, est la confiance entière et complète en Dieu. Faire confiance à Dieu, c’est refuser de laisser s’installer la crainte ou la peur. C’est se tourner vers Dieu dans les moments les plus sombres et lui faire confiance pour rétablir la situation. Cette confiance vient du fait d’avoir une bonne connaissance de Dieu et de savoir qu’il est bon. Comme Job le disait lorsqu’il passait par les plus difficiles épreuves que l’on puisse trouver dans la Bible, « … quand même il me tuerait, je ne cesserais d’espérer en lui » (Job 13 :15)

Une fois que nous aurons appris à mettre notre confiance en Dieu, nous ne serons plus effrayés des choses négatives qui nous arrivent. Nous serons comme le psalmiste qui disait avec confiance : « …alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de l’allégresse à toujours, et tu les protégeras ; Tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom. » (Psaume 5 :12).



Que dit la Bible au sujet de la peur ou de la crainte ?

   
La Bible nous dit-elle quels aliments nous devrions manger (Kasher) ? Y a-t-il des aliments que le chrétien devrait éviter ?


Question : "La Bible nous dit-elle quels aliments nous devrions manger (Kasher) ? Y a-t-il des aliments que le chrétien devrait éviter ?"

Réponse : Le livre du Lévitique chapitre 11 fait la liste des restrictions alimentaires que Dieu avait données à la nation d’Israël. Les lois alimentaires comprenaient des interdictions de manger du porc, des crustacés, la plupart des insectes, les oiseaux charognards, et divers autres animaux. Les règles alimentaires n’ont jamais été destinées à d’autres nations que les israélites. L’objectif de ces lois alimentaires était de faire des Israélites un peuple à part des autres nations. Après que cet objectif eut pris fin, Jésus déclara toutes les nourritures comme étant pures (Marc 7 :19). Dieu donna à l’apôtre Pierre une vision dans laquelle il déclarait que les animaux auparavant impurs pouvaient désormais être consommés : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (Actes 10 :15). Lorsque Jésus mourut sur la croix, il a parfaitement accompli la loi de l’Ancien Testament (Romains 10 :4 ; Galates 3 :24-26 ; Ephésiens 2 :15). Cela incluait les lois concernant les aliments purs et impurs.

Romains 14 :1-23 nous enseigne que tout le monde n’a pas forcément la maturité spirituelle d’accepter le fait que tous les aliments sont purs. Par conséquent, si nous sommes avec une personne qui pourrait être offensée par notre consommation d’aliments « impurs », nous devrions renoncer à notre droit de les manger et nous devrions nous abstenir de les consommer pour ne pas offenser cette personne. Nous avons le droit de manger tout ce que nous désirons, mais nous n’avons pas le droit d’offenser les autres, même s’ils ont tort. Pour le chrétien d’aujourd’hui, nous avons la liberté de manger tout ce que nous désirons à la condition de ne pas être pour quelqu’un d’autre une occasion de chute (dans la foi) pour cette personne.

Sous la Nouvelle Alliance de la grâce, la Bible s’intéresse beaucoup plus à la quantité de nourriture que nous mangeons qu’à la nature de ce que nous mangeons. Les appétits physiques sont une analogie à notre capacité à nous contrôler nous-mêmes. Si nous sommes incapables de contrôler nos habitudes alimentaires, nous serons probablement incapables de contrôler d’autres habitudes telles que celles de notre pensée (désir sexuel, convoitise, colère charnelle ou haine) et incapables de garder notre bouche des commérages et des querelles. Nous ne devons pas laisser nos appétits nous contrôler, mais nous devons plutôt les contrôler (Deutéronome 21 :20 ; Proverbes 23 :2 ; 2 Pierre 1 :5-7 ; 2 Timothée 3 :1-9 ; 2 Corinthiens 10 :5).



La Bible nous dit-elle quels aliments nous devrions manger (Kasher) ? Y a-t-il des aliments que le chrétien devrait éviter ?

   
Que dit la Bible concernant les fantômes/les lieux hantés ?


Question : "Que dit la Bible concernant les fantômes/les lieux hantés ?"

Réponse : Les fantômes existent-ils vraiment ? La réponse à cette question dépend de ce que l’on entend par « fantômes ». Si le terme signifie « êtres spirituels », la réponse est un « oui » résonnant. Si le terme signifie « les esprits de gens qui sont morts », la réponse est « non ». La Bible exprime très clairement qu’il y a des êtres spirituels, des bons et des méchants. Mais la Bible révoque l’idée que les esprits des êtres humains décédés peuvent rester sur la terre et hanter les vivants.

Hébreux 9 :27 déclare : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement… ». C’est ce qui arrive à l’âme d’une personne après la mort : le jugement. Le résultat de ce jugement est le ciel pour le chrétien (2 Corinthiens 5 :6-8 ; Philippiens 1 :23) et l’enfer pour l’incroyant (Mathieu 25 :46 ; Luc 16 :22-24). Il n’existe pas de solution intermédiaire. Il n’est pas possible de rester sur terre sous forme d’esprit tel un « fantôme ». S’il existe des fantômes, selon la Bible ils ne peuvent absolument pas être les esprits désincarnés d’êtres humains décédés.

La Bible enseigne sans ambiguïté qu’il y a vraiment des esprits qui entrent en relation avec et apparaissent dans notre monde physique. La Bible identifie ces êtres comme des anges et des démons. Les anges sont des êtres spirituels qui sont fidèles dans le service de Dieu. Les anges sont droits, bons et saints. Les démons sont des anges déchus, des anges qui se sont rebellés contre Dieu. Les démons sont méchants, trompeurs et destructeurs. Selon 2 Corinthiens 11 :14-15, les démons se déguisent en « anges de lumière » et en « ministres (serviteurs) de justice ». Apparaître comme un « fantôme » et se faire passer pour un être humain décédé fait certainement partie des pouvoirs et des capacités que les démons possèdent.

L’exemple le plus ressemblant à ce phénomène dans la Bible est celui décrit en Marc 5 :1-20. Une légion de démons « possédaient » un homme et poussaient cet homme à hanter un cimetière. Il n’y avait pas de fantôme dans cet épisode. Il s’agissait plutôt d’une personne normale qui était contrôlée par des démons dans le but de terroriser les gens de cette région. Les démons cherchent seulement à « dérober, tuer et détruire » (Jean 10 :10). Ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour tromper les gens, pour les entraîner loin de Dieu. C’est très probablement l’explication des activités « spectrales » d’aujourd’hui. Qu’on l’appelle un fantôme, une goule (vampire) ou un esprit frappeur (esprit des morts), s’il y a une véritable activité spirituelle malfaisante qui a lieu, c’est assurément l’œuvre des démons.

Qu’en est-il des cas où les « fantômes » agissent de manières ‘’positives’’ ? Qu’en est-il des médiums qui disent qu’ils invoquent les morts et reçoivent d’eux des informations véritables et utiles ? Encore une fois, il est essentiel de se rappeler que l’objectif des démons est de tromper. Si le résultat est que les gens mettent leur confiance dans un médium au lieu de Dieu, un démon sera plus que désireux de révéler des informations véridiques. Même des informations bonnes et véridiques, en provenance d’une source ayant des motivations maléfiques, peuvent être utilisées pour induire en erreur, corrompre et détruire.

Le paranormal connaît aujourd’hui un intérêt toujours grandissant. Il y a des individus et des entreprises qui se disent être des « chasseurs de fantômes », qui, pour une somme d’argent vont débarrasser votre maison des revenants. Les voyants, les séances de spiritisme, le tirage des cartes (tarot, pour la divination), et les médiums sont de plus en plus acceptés comme des activités normales. Les êtres humains sont naturellement conscients du monde spirituel. Malheureusement, au lieu de chercher la vérité concernant le « monde des esprits » en communiquant avec Dieu et en étudiant sa Parole, beaucoup de gens se laissent entraîner dans la mauvaise direction par le monde des esprits. Les démons rient assurément de l’imposture spirituelle massive qui existe dans le monde aujourd’hui.



Que dit la Bible concernant les fantômes/les lieux hantés ?

   
Que dit la Bible à propos de la médisance ou du commérage ?


Question : "Que dit la Bible à propos de la médisance ou du commérage ?"

Réponse : Le mot hébreu traduit “commérage” dans l’Ancien Testament est défini comme « celui qui révèle les secrets, celui qui passe son temps à colporter les commérages ou les scandales ». Une personne qui se livre à cette activité est une personne qui a des informations privilégiées concernant les autres et qui se met à les révéler à ceux qui n’ont aucun besoin de les connaître. La médisance se distingue de l’information par ses intentions. Ceux qui « révèlent les secrets » (ou rapporteurs), ont le désir et le but de paraître supérieurs en dénigrant les autres et en se vantant d’être une sorte de mine ou répertoire de connaissance.

Dans le livre de Romains, Paul révèle la nature pécheresse et l’anarchie de l’humanité, en mentionnant comment Dieu a déversé sa fureur sur ceux qui rejettent ses lois. Puisqu’ils se sont détournés des instructions de Dieu et de sa direction, il les a livrés à leur nature pécheresse. La liste des péchés inclut les rapporteurs et les médisants (Romains 1 :29b-32). Nous voyons dans ce passage combien le péché de médisance est grave et comment il caractérise ceux qui sont sous la colère de Dieu.

Un autre groupe de personnes qui étaient (et sont encore aujourd’hui) connues pour s’adonner à cette activité sont les veuves. Paul met en garde les veuves contre le fait de nourrir cette habitude de commérages et d’oisiveté. Ces femmes sont décrites comme « causeuses et intrigantes, disant ce qu’il ne faut pas dire ». (1 Timothée 5 :12-13). Parce que les femmes ont tendance à passer leur temps les unes chez les autres et à travailler de façon personnelle les unes avec les autres, elles entendent et observent des situations qui peuvent être déformées, et spécialement si elles sont répétées continuellement. Paul déclare que les veuves prennent l’habitude d’aller de maison en maison, cherchant à occuper leur temps. Les mains oisives sont « l’atelier du diable », et Dieu nous met en garde contre le fait de permettre à l’oisiveté de s’installer dans nos vies. « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets ; ne te mêle pas avec celui qui ouvre ses lèvres. »(Proverbes 20 :19).

Les femmes ne sont assurément pas les seules à avoir été coupables de médisance. N’importe qui peut se trouver impliqué dans la médisance par le simple fait de répéter quelque chose qui lui a été confié en privé. Le livre des Proverbes présente une longue liste de versets qui traitent des dangers de la médisance et du mal potentiel qui peut en résulter. « Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais l’homme qui a de l’intelligence se tait. Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets, mais celui qui a l’esprit fidèle les garde. » (Proverbes 11 :12-13)

La Bible nous dit que « l’homme pervers excite des querelles, et le rapporteur divise les amis » (Proverbe 16 :28). Combien d’amitiés ont été brisées sur un malentendu qui a commencé par une médisance (ou un commérage). Ceux qui s’engagent dans une telle conduite ne font rien d’autre que soulever des problèmes et engendrer la colère, l’amertume et la peine parmi les amis. Malheureusement, certaines personnes s’en nourrissent et recherchent toutes les opportunités pour détruire les autres. Et lorsque l’on confronte ces personnes, elles nient les allégations et répondent avec des excuses et rationalisent leur conduite.

« Celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue préserve son âme des angoisses. » (Proverbes 21 :23). Il nous faut donc veiller sur notre langue et nous abstenir de cette activité charnelle (pécheresse) qu’est la médisance. Si nous soumettons nos désirs naturels au Seigneur, Il va nous aider à rester dans la droiture. Puissions-nous suivre l’enseignement de la Bible sur la médisance (et toute forme de commérage) en gardant notre bouche fermée, à moins qu’il soit nécessaire et approprié de parler.



Que dit la Bible à propos de la médisance ou du commérage ?

   
Que dit la Bible concernant la jalousie ?


Question : "Que dit la Bible concernant la jalousie ?"

Réponse : Lorsque nous utilisons le terme « jaloux », nous l’utilisons dans le sens d’être envieux de quelqu’un qui possède ce que nous n’avons pas. Cette sorte de jalousie est un péché et ne ressemble pas au caractère du chrétien ; cela montre plutôt que nous sommes encore contrôlés par nos propres désirs (1 Corinthiens 3 :3). Galates 5 :26 déclare : « Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres ».

La Bible nous dit que nous devrions montrer le même amour parfait que Dieu a pour nous. « L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux ; l’amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal. » (1 Corinthiens 13 :4-5). Plus nous nous focalisons sur nous-mêmes et sur nos désirs, moins nous serons capables de focaliser sur Dieu. Lorsque nous endurcissons nos cœurs à la vérité, nous ne pouvons pas nous tourner vers Jésus et le laisser nous guérir (Mathieu 13 :15). Mais lorsque nous permettons au Saint-Esprit de nous contrôler, Il va produire en nous le fruit de notre salut, qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité (foi), la douceur et la maîtrise de soi. » (Galates 5 :22-23)

Le fait d’être jaloux indique que nous ne sommes pas satisfaits de ce que Dieu nous a donné. La Bible nous dit de nous contenter de ce que Dieu nous a donné, car Dieu ne nous délaissera jamais et ne nous abandonnera jamais (Hébreux 13 :5). Pour combattre la jalousie, nous devons devenir plus comme Jésus et moins comme nous sommes. Nous pouvons arriver à le connaître à travers l’étude de la Bible, la prière et la communion avec des chrétiens ayant de la maturité spirituelle. Pendant que nous apprenons à servir les autres au lieu de nous-mêmes, nos cœurs vont commencer à changer. « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12 :2)



Que dit la Bible concernant la jalousie ?

   
Que dit la Bible concernant la paresse ?


Question : "Que dit la Bible concernant la paresse ?"

Réponse : La première loi de Newton sur le mouvement, déclare qu’un objet en mouvement a tendance à rester en mouvement, et un objet immobile a tendance à rester immobile. Cette loi s’applique aussi aux gens. Alors que certains sont naturellement poussés à achever leurs projets, d’autres sont apathiques, nécessitant de la motivation pour surmonter leur inertie. La paresse, un style de vie pour certains, est une tentation pour tout le monde. Mais la Bible est claire que, puisque l’Eternel a ordonné à l’homme de travailler, la paresse est un péché. « Va vers la fourmi, paresseux ; considère ses voies, et deviens sage. » (Proverbe 6 :6)

La Bible a beaucoup à dire sur la paresse. Les Proverbes sont tout spécialement remplis de sagesse concernant la paresse, et remplis d’avertissements aux personnes ayant tendance à la paresse. Les Proverbes nous disent qu’une personne paresseuse déteste le travail : « les désirs du paresseux le tuent, parce que ses mains refusent de travailler. »(Proverbe 21 :25) ; elle aime le sommeil : « la porte tourne sur ses gonds, et le paresseux sur son lit » (Proverbe 26 :14) ; elle se donne des excuses : « le paresseux dit : Il y a un lion sur le chemin, il y a un lion dans les rues. » (Proverbe 26 :13) ; il gaspille son temps et son énergie : « Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit » (Proverbe 18 :9) ; elle pense qu’elle est sage, mais elle est insensée : « Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui répondent avec bon sens. » (Proverbe 26 :16)

Les Proverbes déclarent aussi ce qui attend la paresseux en fin de course : Une personne paresseuse devient subordonnée (ou débiteur) : « La main des diligents dominera, mais la main lâche sera tributaire » (Proverbe 12 :24) ; son avenir est sombre : « A cause du froid, le paresseux ne laboure pas ; à la moisson il voudrait récolter, mais il n’y a rien. » (Proverbe 20 :4) ; il se peut même qu’il finisse dans la pauvreté : « L’âme du paresseux a des désirs qu’il ne peut satisfaire ; mais l’âme des hommes diligents sera rassasiée. » (Proverbe 13 :4)

Il n’y a pas de place pour la paresse dans la vie du chrétien. On enseigne au nouveau chrétien converti que « … c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 :8-9). Mais un chrétien peut devenir oisif ou désœuvré s’il pense par erreur que Dieu n’attend aucun fruit d’une vie transformée. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour des bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2 :10). Les chrétiens ne sont pas sauvés par les œuvres, mais ils montrent leur foi par leurs œuvres (Jacques 2 :18,26). La paresse viole les desseins de Dieu qui sont des bonnes œuvres. Cependant, le Seigneur dynamise les chrétiens pour surmonter la tendance naturelle de notre chair à la paresse, en nous donnant une nouvelle nature (2 Corinthiens 5 :17)

Grâce à notre nouvelle nature, nous sommes motivés à la diligence et la productivité, par amour pour notre Sauveur qui nous a rachetés. Notre ancienne propension à la paresse – et à toutes les autres sortes de péchés—a été remplacée par un désir de vivre une vie sainte : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus, mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. »(Ephésiens 4 :28). Nous avons la conviction que nous devons pourvoir aux besoins de nos familles, par le moyen du travail : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et particulièrement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle (incroyant) » (1 Timothée 5 :8) ; et pour ceux de la famille de Dieu : « Vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en travaillant que c’est ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur : Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :34-35)

En tant que chrétiens, nous savons que notre travail sera récompensé par notre Seigneur si nous persévérons avec diligence : « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. » (Galates 6 :9-10). « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.»(Colossiens 3 :23-24).

« Car Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. » (Hébreux 6 :10).

Les chrétiens devraient travailler avec la force que Dieu donne, pour évangéliser et faire des disciples. L’apôtre Paul est notre exemple : « C’est Lui (Christ) que nous annonçons, exhortant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi. » (Colossiens 1 :28-29). Même au ciel, le service du chrétien envers Dieu va continuer, bien qu’il ne sera plus entravé par la malédiction (Apocalypse 22 :3). Libérés de la maladie, de l’affliction et du péché -– même de la paresse—les saints vont glorifier le Seigneur éternellement. « Ainsi mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. » (1 Corinthiens 15 :58).



Que dit la Bible concernant la paresse ?

   
Que dit la Bible concernant la patience ?


Question : "Que dit la Bible concernant la patience ?"

Réponse : Lorsque tout va comme nous le désirons, il est facile de faire preuve de patience. Le véritable test de la patience vient lorsque nos droits sont violés – lorsqu’une autre voiture nous coupe la route dans la circulation ; quand nous sommes traités de façon injuste ; quand nos collègues de travail se moquent, à nouveau, de notre foi. Certaines personnes pensent qu’elles ont le droit de se mettre en colère en face des irritations et des épreuves. L’impatience ressemble à une sainte colère. La Bible, cependant, loue la patience comme un fruit de l’Esprit (Galates 5 :22) qui devrait être produit dans la vie de tous les disciples de Christ (1 Thessaloniciens 5 :14). La patience révèle notre foi dans les desseins parfaits de Dieu (y compris le moment qu’il choisit souverainement), notre foi dans son omnipotence et dans son amour.

Bien que la plupart des gens considèrent que la patience est une ‘attente passive’ ou une ‘tolérance paisible’, la majorité des termes grecs traduits par « patience » dans le Nouveau Testament sont des termes actifs et forts. Considérez par exemple Hébreux 12 :1 : « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte… ». Est-ce que l’on participe à une course en attendant passivement ceux qui traînent en arrière ou en tolérant gentiment les tricheurs ? Bien sûr que non ! Le terme traduit « patience » dans ce verset signifie « endurance ». Un chrétien court patiemment en persévérant à travers les difficultés. Dans la Bible, la patience c’est persévérer vers le but, endurant les épreuves ou attendant avec confiance qu’une promesse s’accomplisse.

La patience ne se développe pas du jour au lendemain. La puissance de Dieu et sa bonté sont cruciales pour le développement de la patience. Colossiens 1 :11 nous dit que nous sommes fortifiés par Lui : « en sorte que vous soyez toujours, et avec joie, persévérants et patients », pendant que Jacques 1 :3-4 nous encourage à savoir que les épreuves sont sa manière de perfectionner notre patience. Notre patience se développe et se fortifie lorsque nous nous reposons sur la volonté parfaite de Dieu, ainsi que sur le temps qu’il a choisi pour tout chose, même en présence d’hommes méchants qui « réussissent dans leurs voies et qui viennent à bout de leurs mauvais desseins » (Psaume 37 :7). Notre patience sera récompensée à la fin « car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5 :7-8). « L’Eternel a de la bonté pour qui espère en Lui, pour l’âme qui le cherche » (Lamentations 3 :25).

Nous voyons dans la Bible beaucoup d’exemples de ceux dont la marche avec Dieu a été caractérisée par la patience. Jacques nous montre les prophètes « prenez mes frères pour modèles de souffrance et de patience, les prophètes… »(Jacques 5 :10). Il fait aussi référence à Job, dont la persévérance fut récompensée par « la fin que le Seigneur lui accorda » (Jacques 5 :11).

Abraham aussi a attendu patiemment et « obtint ce qui lui avait été promis » (Hébreux 6 :15). Jésus est notre exemple en toutes choses, et il a démontré une endurance pleine de patience : « qui en échange de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12 :2)

Alors, comment pouvons-nous manifester la patience qui est la caractéristique de Christ ? Premièrement, nous remercions Dieu. La première réaction d’une personne est habituellement « pourquoi moi ? », mais la Bible dit de nous réjouir de la volonté de Dieu (Philippiens 4 :4 ; 1 Pierre 1 :6). Deuxièmement, nous recherchons ses objectifs. Quelque fois Dieu nous met dans des situations difficiles pour que nous puissions être son témoin. D’autres fois, il peut permettre une épreuve pour la sanctification de notre caractère. Se rappeler que son dessein est toujours en faveur de notre croissance et de sa gloire nous aidera grandement dans l’épreuve. Troisièmement, nous nous rappelons de ses promesses telles que Romains 8 :28, qui nous dit que “toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.” Le « toutes choses » ici inclut les choses qui testent notre patience.

La prochaine fois que vous vous trouvez dans un bouchon sur la route, que vous êtes trahi par un ami, ou moqué pour votre témoignage, comment allez-vous répondre ? La réponse naturelle est l’impatience qui mène au stress, à la colère et la frustration. Réjouissez-vous et rendez grâce à Dieu qu’en tant que chrétiens, nous ne sommes plus esclaves de notre « réaction naturelle », parce que nous sommes des nouvelles créatures en Christ (2 Corinthiens 5 :17). Au lieu de cela, nous avons la force du Seigneur pour nous aider à répondre avec patience et dans une confiance totale dans la puissance de notre Père et dans ses desseins parfaits. « Il réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité » (Romains 2 :7)



Que dit la Bible concernant la patience ?

   
Que dit la Bible concernant l’orgueil ?


Question : "Que dit la Bible concernant l’orgueil ?"

Réponse : Il y a une différence entre la sorte d’orgueil que Dieu déteste (Proverbes 8 :13) et la fierté que nous ressentons devant un travail bien fait. L’orgueil qui vient de la propre–justice est un péché, et Dieu hait cela parce que c’est un obstacle pour que nous le cherchions. Le Psaume 10 :4 explique que les orgueilleux se préoccupent tellement d’eux-mêmes que leurs pensées sont éloignées de Dieu : « Le méchant dit avec arrogance : il ne punit pas ! Il n’y a point de Dieu !—voilà toutes ses pensées. » Cet orgueil hautain est l’opposé de l’esprit d’humilité que Dieu recherche : « heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » (Mathieu 5 :3). Les pauvres en esprit sont ceux qui reconnaissent leur totale banqueroute spirituelle et leur incapacité à venir à Dieu en dehors de sa grâce divine. Les orgueilleux, de leur coté, sont si aveuglés par leur orgueil qu’ils pensent qu’ils n’ont aucun besoin de Dieu, ou, bien pire, ils pensent que Dieu devrait les accepter tels qu’ils sont, parce qu’ils ont suffisamment de mérites pour que Dieu les accepte.

A travers toutes les Ecritures, il nous est parlé des conséquences de l’orgueil. Proverbe 16 :18-19 nous dit que « l’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute. Mieux vaut être humbles avec les humbles que de partager le butin avec les orgueilleux. » Satan fut jeté hors du ciel à cause de son orgueil (Esaïe 14 :12-15). Il avait eu l’audace égoïste de tenter de prendre la place de Dieu lui-même comme le souverain légitime de l’univers. Mais Satan sera jeté en enfer, lors du jugement final de Dieu. Pour ceux qui s’élèvent contre Dieu avec mépris, ce qui les attend n’est rien de moins que le désastre. (Esaïe 14 :22).

Pour beaucoup de gens, l’orgueil a été la cause de leur rejet de Jésus-Christ comme leur Sauveur. Admettre notre péché et reconnaître que nos propres forces sont insuffisantes pour nous aider à hériter la vie éternelle, est une occasion de chute constante pour les gens orgueilleux. Nous ne devons pas nous vanter de nous-mêmes ; si nous voulons nous vanter, alors proclamons la gloire de Dieu ! Ce que nous proclamons sur nous-mêmes n’a aucune valeur dans l’œuvre de Dieu. C’est ce que Dieu dit de nous qui fait toute la différence (2 Corinthiens 10 :13).

Pourquoi l’orgueil est-il un si grand péché ? L’orgueil nous accorde du crédit pour quelque chose que Dieu a accompli. L’orgueil prend la gloire qui appartient à Dieu seul et nous la donne à nous. L’orgueil est essentiellement le culte de soi-même. Quoique nous accomplissions sur cette terre, cela n’aurait jamais été possible si Dieu ne nous avait soutenus et rendu capables de l’accomplir. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ? (1 Corinthiens 4 :7) C’est pour cette raison que nous donnons toute gloire à Dieu – Lui seul la mérite.



Que dit la Bible concernant l’orgueil ?

   
Comment un chrétien devrait-il considérer la confiance en soi ?


Question : "Comment un chrétien devrait-il considérer la confiance en soi ?"

Réponse : Beaucoup définissent la confiance en soi, ou l’estime de soi, comme « un sentiment de leur propre valeur, fondé sur leurs compétences, leurs réalisations, leur status, leurs ressources financières ou encore leur apparence, et dans lequel ils puisent une certaine assurance». Ce genre de confiance en soi peut entraîner une personne à se sentir indépendante et orgueilleuse, et à se laisser aller au culte de soi-même qui émousse notre désir de Dieu. Jacques 4 :6 nous dit que « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles ». Si nous mettons notre confiance dans nos ressources terrestres, nous nous retrouverons inévitablement avec un sentiment de valeur fondé seulement sur l’orgueil. Jésus nous dit : « Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17 :10).

Cela ne signifie pas que les chrétiens devraient avoir un sentiment d’infériorité. Cela signifie seulement que le sens de notre valeur ne dépend pas de ce que nous accomplissons, mais plutôt de QUI nous sommes en Christ. Nous avons besoin de nous humilier devant Jésus-Christ et il nous honorera. Le Psaume 16 :2 nous rappelle : « Je dis à l’Eternel : Tu es mon Seigneur, tu es mon souverain bien ! ». Les chrétiens trouvent leur confiance en soi et leur valeur en ayant une bonne relation avec Dieu. Nous pouvons savoir que nous avons de la valeur à cause du prix inestimable que Dieu a payé pour nous à travers le sang versé de son Fils Jésus-Christ.

Dans un sens, un sentiment d’infériorité est l’opposé de l’orgueil. Dans un autre sens, ce complexe d’infériorité est aussi une forme d’orgueil. Certaines personnes ont ce complexe d’infériorité parce qu’elles veulent que les autres les plaignent, leur accordent de l’attention, ou les réconfortent. Un sentiment d’infériorité peut prendre la forme d’une déclaration qui signifie : « regardez-moi », tout comme l’orgueil. C’est simplement un autre chemin pour arriver à la même destination, c’est-à-dire la préoccupation de soi-même, l’obsession de soi-même et l’égoïsme. Au lieu de cela, nous devrions être désintéressés, mourir à nous-mêmes, et rediriger l’attention qui nous est donnée vers le grand Dieu qui nous a créés et qui nous soutient en toute chose.

La Bible nous dit que Dieu nous a donné de la valeur lorsqu’il nous a rachetés pour être son propre peuple. (Ephésiens 1 :14). A cause de cela, Lui seul est digne de notre honneur et de nos louanges. Lorsque nous avons une saine confiance en nous-mêmes, nous serons alors conscients de notre valeur suffisamment pour ne pas tomber dans le péché qui nous asservit. Au lieu de cela, nous devrions nous conduire avec humilité, estimer les autres meilleurs que nous-mêmes (Philippiens 2 :3). Romains 12 :3 nous avertit : « je dis à chacun de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. »



Comment un chrétien devrait-il considérer la confiance en soi ?

   
Que dit la Bible concernant l’inquiétude ?


Question : "Que dit la Bible concernant l’inquiétude ?"

Réponse : La Bible enseigne sans ambiguïté que les chrétiens ne devraient pas s’inquiéter. En Philippiens 4 :6, il nous est commandé : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » Dans ce passage des Ecritures, nous apprenons que nous devrions apporter à Dieu tous nos besoins et nos soucis par la prière, au lieu de nous en inquiéter. Jésus nous encourage à éviter l’inquiétude concernant nos besoins physiques tels que le vêtement et la nourriture. Il nous assure que notre Père céleste prendra soin de tous nos besoins (Mathieu 6 :25-34). C’est pourquoi, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter pour quoi que ce soit.

Puisque l’inquiétude ne devrait pas faire partie de la vie du chrétien, comment peut-on surmonter l’inquiétude ? En 1 Pierre 5 :6, il nous est enseigné de nous « décharger sur lui de tous nos soucis, car lui-même prend soin de nous ». Dieu ne veut pas que nous portions le poids de nos problèmes et de nos fardeaux. Dans ce verset, Dieu nous dit de lui donner toutes nos inquiétudes et nos préoccupations. Pourquoi Dieu veut-il se charger de nos problèmes ? La Bible dit que c’est parce que Lui-même prend soin de nous. Dieu est concerné par tout ce qui nous arrive. Aucune inquiétude n’est trop grande ou trop petite pour mériter son attention. Lorsque nous confions nos problèmes à Dieu, il promet de nous donner la paix qui dépasse toute intelligence (Philippiens 4 :7).

Bien sûr, pour ceux qui ne connaissent pas le Sauveur, l’inquiétude et l’anxiété feront partie de leur vie. Mais pour ceux qui ont remis leurs vies entre ses mains, Jésus promet : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Mathieu 11 :28-30)



Que dit la Bible concernant l’inquiétude ?