Diverses questions sur la Bible
Qui étaient les douze (12) disciples/apôtres de Jésus-Christ ?
Question : "Qui étaient les douze (12) disciples/apôtres de Jésus-Christ ?"
Réponse : Le mot « disciple » fait référence à « celui qui apprend » ou « qui suit ». Le mot « apôtre fait référence à « celui qui est envoyé ». Pendant son ministère terrestre, les douze furent appelés disciples. Les 12 disciples suivirent Jésus-Christ, apprirent de lui et furent formés par lui. Après la résurrection et l’ascension de Jésus, les disciples étaient envoyés par Jésus pour être ses témoins (Matthieu 28:18-20 ; Actes 1:8). Ils furent alors appelés les 12 apôtres. Toutefois, même quand Jésus était encore sur terre, les termes disciples et apôtres furent parfois utilisés de manière interchangeable comme Jésus les formait et les envoyait.
Les 12 disciples/apôtres originaux sont listés dans Matthieu 10:2-4 : « Voici les noms de ces douze apôtres : d'abord Simon, surnommé Pierre, et son frère André ; Jacques et son frère Jean, tous deux fils de Zébédée ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le collecteur d'impôts ; Jacques le fils d'Alphée et Thaddée ; Simon le zélote et Judas Iscariote, qui trahit Jésus. ». La Bible liste aussi les 12 disciples/apôtres dans Marc 3:16-19 et Luc 6:13-16. En comparant ces trois passages, il y a quelques différences mineures. Il semblerait que Thaddée était aussi connu sous le nom de « Jude le fils de Jacques » (Luc 6:16). Simon le zélote était aussi connu sous le nom de Simon le Cananite (Marc 3:18). Judas Iscariote, qui trahit Jésus, fut remplacé parmi les 12 disciples par Matthias (voir Actes 1:20-26). Certains enseignements de la Bible considèrent Matthias comme un membre « invalide » des 12 apôtres et pensent au contraire que l’Apôtre Paul était le choix de Dieu pour remplace Judas Iscariote comme douzième disciple.
Les douze disciples/apôtres étaient des hommes ordinaires que Dieu utilisa de manière extraordinaire. Parmi les 12, il y avait des pêcheurs, un collecteur d’impôts et un révolutionnaire. Les évangiles nous racontent les défauts, luttes et doutes de ces douze hommes qui suivaient Jésus-Christ. Après avoir été les témoins de la résurrection et de l’ascension de Jésus au Ciel, le Saint Esprit transforma les disciples/apôtres en de puissants hommes de Dieu qui « bouleversèrent le monde » (Actes 17:6). Quel fut le changement ? Les 12 disciples/apôtres « avaient été avec Jésus » (Actes 4:13). Puisse-t-on en dire autant de nous !
Qui étaient les douze (12) disciples/apôtres de Jésus-Christ ?
Que sont les Dix Commandements ?
Question : "Que sont les Dix Commandements ?"
Réponse : Les Dix Commandements sont dix lois dans la Bible que Dieu donna à la nation d’Israël peu après leur sortie d’Egypte. Les Dix Commandements sont essentiellement le condensé des plus de 600 commandements que contient la Loi de l’Ancien Testament. Les quatre premiers commandements traitent de notre relation avec Dieu. Les six derniers commandements traitent de notre relation les uns avec les autres. Les Dix Commandements se trouvent dans la Bible dans Exode 20:1-17 et Deutéronome 5:6-21 et s’articulent ainsi :
(1) « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. » Ce commandement s’élève contre d’autres dieux que le Seul Vrai Dieu. Tous les autres dieux sont des faux dieux.
(2) « Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. » Ce commandement s’élève contre les idoles, les représentations visibles de Dieu. Aucune image que nous ne puissions produire ne pourrait faire un portrait exact de Dieu. Faire une idole qui représente Dieu revient à adorer un faux dieu.
(3) « Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. » Ce commandement s’élève contre le blasphème. Nous ne devons pas prendre le nom de Dieu à la légère. Nous devons montrer de la révérence à Dieu en mentionnant son Nom avec respect et honneur.
(4) « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. » Ce commandement met à part le four du Sabbat (samedi, le dernier jour de la semaine) comme un jour de repos dédié au Seigneur.
(5) « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne. » Ce commandement exige que nous traitions toujours nos parents avec honneur et respect.
(6) « Tu ne tueras point. » Ce commandement s’élève contre le meurtre prémédité d’un autre être humain.
(7) « Tu ne commettras point d'adultère. » Ce commandement s’élève contre tous rapports sexuels autres qu’avec son conjoint.
(8) « Tu ne déroberas point. » Ce commandement s’élève contre le fait de prendre quoique se soit qui ne nous appartient pas sans permission de son propriétaire.
(9) « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. » Ce commandement s’élève contre tout faux témoignage porté contre qui que ce soit. Ce commandement condamne tout simplement le mensonge.
(10) « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. » Ce commandement s’élève contre le désir de posséder ce qui ne nous appartient pas. La convoitise mène aux autres commandements listés plus hauts : meurtre, adultère et vol. Si c’est mal de faire quelque chose, c’est également mal que de désirer faire la même chose.
Que sont les Dix Commandements ?
La vérité absolue/universelle existe-t-elle ?
Question : "La vérité absolue/universelle existe-t-elle ?"
Réponse : Afin de comprendre s’il existe bien une vérité absolue/universelle, commençons par définir la vérité. La vérité est définie dans le dictionnaire come étant la « conformité aux faits ou à la réalité ; déclaration acceptée ou établie comme étant vraie ; réalité. » Certains diraient aujourd’hui qu’il n’y a pas de réalité vraie, seulement des perceptions et opinions. A contrario, d’autres défendraient qu’il y a des réalités absolues ou vraies. Or donc, à la question de savoir s’il est une vérité absolue s’oppose des positions diamétralement opposées.
Un camp avance qu’il n’y a pas d’absolus qui définissent la réalité. Ceux qui défendent cette position croient que tout est relatif et qu’il n’y a donc pas de réalité vraie. De ce fait, il n’y a en fin de compte aucune autorité qui décide si une action est positive ou négative, bonne ou mauvaise. Il s’agit en fait d’une « éthique situationnelle » extrême. Il n’y a ni juste ni faux, et donc ce que je ressens comme bon doit être bon. Bien évidemment, ce type « d’éthique situationnelle » produit une mentalité et un style de vie « ce que je ressens comme bon » : les effets sur la société et les individus sont ravageurs.
L’autre camp croit au contraire qu’il y a des réalités absolues ou standards qui définissent ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Or donc, les actions peuvent être jugées bonnes ou mauvaises en comparaison à ces standards absolus. Pouvez-vous imaginez quel serait le chaos s’il n’y avait pas d’absolu ni de réalité ? Prenez la loi de la gravité per exemple ; si elle n’était pas un absolu, un jour vous feriez des bons énormes à chaque pas, un autre, vous ne pourriez même pas bouger votre corps du tout. Ou imaginez encore quelle confusion naîtrait si les chiffres n’avaient plus de valeur absolue : 2 + 2 ne serait pas toujours égal à 4. S’il n’y avait pas de vérités absolues, le monde serait un chaos. Il n’y aurait pas de lois scientifiques, plus rien n’aurait de sens et il n’y aurait plus de standards de comparaison, ni de bon ou de mauvais. Quelle pagaille ce serait, mais fort heureusement, la vérité absolue existe, elle peut être découverte et comprise.
Le fait même de déclarer qu’il n’y a pas de vérité absolue est totalement illogique. Pourtant, aujourd’hui, de nombreuses personnes épousent le relativisme culturel qui s’appuie sur ce déni de toute vérité absolue. Une bonne question à poser aux gens qui prétendent : « Il n’y a pas de vérité absolue » est : « En êtes-vous absolument certain ? ». Il est tout à fait illogique de faire cette déclaration puisqu’elle se contredit elle-même puisqu’elle est une affirmation absolue qui nie les absolus. Cela revient en essence à déclaration que l’absence de vérité absolue et la seule et unique vérité absolue.
Il y a plusieurs problèmes logiques si l’on veut accepter ou croire qu’il n’y a pas de vérité absolue/universelle. Le premier est celui de la contradiction, comme démontré dans la question ci-dessus et par le fait que quiconque affirme l’inexistence de vérité absolue croit en fait en un absolu : être absolument convaincu qu’il n’a rie d’absolu. Cette philosophie se contredit et s’autodétruit. L’affirmation de l’inexistence des absolus contredit l’affirmation elle-même !
Le second problème avec le rejet d’une vérité absolue/universelle est le fait que tous les humains ont une connaissance limitée. En tant qu’êtres humains limités et finis, nous ne pouvons faire – en toute logique – d’affirmation négative absolue. Per exemple, il n’est logiquement pas possible de déclare : « Il n’y a pas de Dieu » (même si de nombreuses personnes le font), car pour pouvoir l’affirme, il faudrait avoir une connaissance absolue de l’univers entier, de son commencement à sa fin. Quand des gens affirment l’inexistence de Dieu ou de vérités absolues/universelles (ce qui au fond revient au même), la seule déclaration rationnelle qu’ils devraient se permettre serait : « Avec ma connaissance limitée, je ne crois pas qu’il y ait un Dieu. » ou « Avec la somme finie de connaissance en ma possession, je ne crois pas qu’il y ait de vérité absolue. ».
Le troisième problème avec le rejet de toute vérité absolue/universelle est le fait qu’il ne correspond nullement avec ce que nous savons être vrai par notre conscience, nos expériences et notre observation du « monde réel ». S’il la vérité absolue n’existe pas, il n’y a alors rien de fondamentalement juste ou mauvais. Ce qui est « juste pour vous » ne signifie pas que ce soit « juste pour moi ». Alors qu’en apparence ce type de relativisme semble des plus séduisant, si l’on le pousse à sa conclusion logique, il est tout à fait désastreux. Considérez un seul instant qu’il n’y ait aucune vérité absolue et que tout est effectivement relatif (pas de normes du tout). Il en découle que chacun décide de ces propres règles de vie et agit comme bon lui semble. Cela cause des problèmes car ce qui semble bon à l’un entre inévitablement en conflit avec ce qui semble bon pour un autre. Par exemple, que se passerait-il si vous estimez qu’il était « juste pour vous » d’ignorer les feux de circulation, même quand ils sont rouges ? De cette façon, vous mettriez la vie d’autrui en jeu. Ou encore, je pourrais estimer juste de vous voler, alors que vous ne soyez pas en accord. De même manière, une personne pourrait décider que c’est juste de tuer d’autres gens et se mettre à abattre tous les gens à portée de vue.
S’il n’y a pas de normes absolues, aucune vérité absolue et que toutes choses sont relatives, alors tuer tout le monde est tout aussi juste que de ne tuer personne. Voler est tout aussi juste que de ne pas voler. La cruauté équivaut à la gentillesse. Vers quel désastre peut nous mener le refus de toute vérité absolue. Car sans vérité absolue, nul ne peut dire « tu devrais faire ceci » ou « Tu ne devrais pas faire cela ». Et sans vérité absolue, le gouvernement lui-même ne pourrait ni ne devrait imposer de règles à la société. Pouvez-vous imaginer le chaos que cela produirait ? Un chaos total alors même que chacun chercherait à ce qui leur semblerait bon. S’il n’y a pas de vérité absolue, ni de norme du bon et du mauvais à laquelle nous soyons redevable, alors nous ne pouvons être sûr de rien. Les gens seraient libres de faire ce qu’ils veulent – meurtres, viols, vols, mensonges, tricheries, etc. et personnes ne pourraient prononcer ces choses mauvaises. Il n’y aurait ni gouvernement, ni loi, ni justice, car il ne serait pas possible d’imposer même les normes de la majorité sur la minorité. Un monde sans absolus serait le monde le plus atroce imaginable.
De nos jours, on entend souvent des phrases du type : « cela peut être vrai pour tout, mais ce n’est pas vrai pour moi. » Pour ceux qui défendent qu’il n’y a pas de vérité absolue, la vérité est comprise comme une préférence personnelle, une perception, et donc ne peut dépasser la sphère privée. De là découle que l’impossibilité de répondre à la question du sens de la vie et l’absence d’espérance dans une vie après la mort. Ce type de relativisme conduit à une confusion religieuse : il n’y a pas de seule vraie religion, pas de manière juste d’entrer en relation avec Dieu. Toutes les religions seraient donc fausses, car toutes enseignent une forme ou l’autre de vie après la mort, une certaine forme de vérité absolue. C’est pourquoi, il n’est pas rare aujourd’hui pour des gens de croire que deux religions diamétralement opposées soient également « vraies », même si toutes les deux prétendent détenir l’unique voie qui mène au Paradis ou qu’elles enseignent des « vérités » totalement opposées. Ceux qui ne croient pas qu’il y ait une vérité absolue ignorent ces déclarations et épouse un simple universalisme tolérant : toutes les religions se valent et toutes nous mènent au paradis. Voila pourquoi ceux qui défendent cette vision du monde s’oppose avec véhémence aux chrétiens évangéliques qui croient la Bible quand elle déclare que Jésus est : « le Chemin, la Vérité et la Vie » et qu’il est la manifestation ultime de la vérité et le seul chemin qui mène au ciel (Jean 14:6).
Malgré le fait que le rejet de toute vérité absolue soit illogique et irrationnel, le point de vue que « tout est relatif » est devenu un des slogans de la génération dans laquelle nous vivons. Dans une majeure partie de l’Occident, une multitude a rejeté la possibilité même qu’une vérité absolue puisse exister. De là est né ce que de nombreuses personnes nomment la société postmoderne : c’est une société qui considère toutes les valeurs, styles de vie et vérités comme se valant parfaitement. A cause de cela, toutes les positions en faveur de normes absolues du bon et du mauvais sont considérées comme des intolérances et sont régulièrement condamnées, moquées et critiquées.
En fait, la tolérance est devenue la vertu cardinale de notre société, le seul absolu, et donc, il ne peut y avoir qu’un seul mal… l’intolérance. En d’autres mots, il s’est produit que tout système religieux ou individu qui croit de manière dogmatique en quoique se soit – particulièrement en la vérité absolue – devient coupable d’intolérance, et la seule chose qu’une société relativiste et politiquement correcte ne peut tolérer, ce sont les absolus. Ceux qui rejettent la vérité absolue diront qu’il est acceptable de croire ce que l’on veut bien, pour autant que l’on n’essaie pas d’imposer ses croyances aux autres. Mais cette position est en elle-même une croyance en ce qu’il est juste ou non, et ceux qui défendent cette position essaie parfaitement de l’imposer à d’autres et de fait sont parfaitement hypocrites. Ils définissent une norme de comportement qu’ils souhaitent imposer à d’autres, en violation avec les principes même qu’ils souhaitent défendre.
La question à se poser est de savoir pourquoi ceux qui défendent la tolérance sont si intolérants avec ceux qui croient en une vérité absolue. Et pourquoi donc tant de gens sont prêts à épouser un système de croyance qui menace de détruire les fondements mêmes de la société et qui est fondamentalement irrationnel et illogique ? La raison est tout simplement que les gens ne veulent pas être tenu responsables de leurs actions. S’il y a une vérité absolue, il y a des normes absolues du bon et du mauvais et donc nous sommes responsables face à ces normes.
Le rejet de la vérité absolue/universelle et le relativisme culturel qui en découle sont simplement le résultat logique d’une société qui a épousé la théorie de l’évolution pour expliquer l’origine de la vie. Si l’évolution dit vrai, alors la vie n’a pas de sens, nous n’avons pas de but et il n’y peut y avoir de bon ou de mauvais absolu. L’homme est alors libre de mener sa vie comme il l’entend et n’est responsable d’aucun de ses actes. Toutefois, quelle que soit l’intensité du désir des hommes pécheurs de nier l’existence de Dieu et de sa Vérité absolue, ils n’en devront pas moins se tenir devant lui en jugement. La Bible déclare : « Du haut du ciel, Dieu manifeste sa colère contre tout péché et tout mal commis par les humains qui, par leurs mauvaises actions, étouffent la vérité. Et pourtant, ce que l'on peut connaître de Dieu est clair pour tous : Dieu lui-même le leur a montré clairement. En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables. Ils connaissent Dieu, mais ils ne l'honorent pas et ne le remercient pas comme il convient de le faire à son égard. Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur esprit insensé a été plongé dans l'obscurité. Ils se prétendent sages mais ils sont fous. » (Romains 1:18-22).
La question finale à se poser quand on s’interroge sur l’existence de la vérité absolue est de savoir s’il existe des preuves de cette vérité absolue. A considérer cette question avec attention, il devient rapidement évident qu’il existe effectivement des preuves qui pointent vers l’existence d’une vérité absolue. La première preuve de l’existence de la vérité absolue est notre conscience. Notre conscience nous dit que le monde devrait « fonctionner d’une certaine manière », que certaines choses sont « bonnes », d’autres « mauvaises ». Elle nous aide à comprendre que la souffrance, la famine, le viol sont de choses mauvaises. Elle nous révèle que l’amour, la générosité, la compassion et la paix sont des choses bonnes à poursuivre. La Bible décrit le rôle de la conscience humaine dans Romains 2:14-16 : « Quand des étrangers, qui ne connaissent pas la loi de Dieu, la mettent d'eux-mêmes en pratique, c'est comme s'ils la portaient au-dedans d'eux, bien qu'ils ne l'aient pas. Ils prouvent ainsi que la pratique ordonnée par la loi est inscrite dans leur cœur. Leur conscience en témoigne également, ainsi que leurs pensées qui parfois les accusent et parfois les défendent. Voilà ce qui paraîtra au jour où Dieu jugera par Jésus-Christ tout ce qui est caché dans la vie des hommes, comme l'affirme la Bonne Nouvelle que j'annonce. »
La seconde preuve de l’existence d’une vérité absolue se révèle dans la science. La science est simplement la poursuite de la connaissance. C’est l’étude de ce que nous savons et la recherche pour savoir plus. Or donc, toute recherche scientifique se fonde nécessairement sur la croyance que des réalités objectives existent dans ce monde. Sans absolus, qui aurait-il pour objet d’étude scientifique ? Comment saurions-nous que les conclusions tirées sont réelles ? En fait, les lois même de la science se fondent sur la certitude de la vérité absolue.
La troisième preuve de l’existence de la vérité absolue/universelle est l’existence de la religion. Toutes les religions du monde sont une tentative de donner du sens et une définition à la vie. Elles naissent simplement di fait que les hommes désirent plus que que ce qui existe matériellement. Dans toutes les religions l’on trouve la croyance fondamentale que la vie ne se limite pas à l’existence physique que nous connaissons. Dans la religion, les gens recherchent de l’assurance et de l’espoir dans l’avenir, la paix au milieu de leurs luttes et des réponses à leurs questionnements les plus profonds. La religion est réellement la preuve que l’humanité n’est pas simplement un animal évolé et qu’il y a bien un Créateur personnel et déterminé qui sema en l’homme le désir de le connaître. Et s’il y a bien un Créateur, il devient alors la norme de la vérité absolue et c’est son autorité qui établit la Vérité.
Heureusement pour nous, un tel Créateur existe et il ne s’est pas seulement révélé lui-même à nous, mais aussi sa Vérité par sa Parole même, la Bible. Si nous voulons connaître la vérité absolu/universelle, le seul moyen est une relation personnelle avec Celui qui déclare être le « Vrai » Jésus-Christ. « Jésus lui répondit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. » » (Jean 14:6). Le fait que la vérité absolue existe nous dirige vers la vérité sur le Dieu souverain qui créa le ciel et la terre et qui c’est révélé à nous, afin que nous le connaissons par son Fils Jésus-Christ.
La vérité absolue/universelle existe-t-elle ?
La Bible raconte-t-elle la mort des apôtres ? Comment chacun des apôtres est-il mort ?
Question : "La Bible raconte-t-elle la mort des apôtres ? Comment chacun des apôtres est-il mort ?"
Réponse : Le seul apôtre dont la mort est racontée dans la Bible est Jacques (Actes 12:2). Le Roi Hérode fit mettre Jacques à mort « par l’épée », probablement par décapitation. Les circonstances de la mort des autres apôtres ne sont fondées que sur les traditions de l’Eglise ne nous permettant pas de mettre trop de poids sur ces récits. La tradition la mieux acceptée parmi les récits de mort des apôtres est la crucifixion de l’Apôtre Pierre à Rome, la tête en bas, sur une croix en X, accomplissant ainsi la prophétie de Jésus (Jean 21:18). Suivent les récits les « plus populaires » de la mort des autres apôtres.
Matthieu fut martyrisé en Ethiopie, tué par l’épée. Jean fut martyrisé par ébullition dans un bain d’huile lors d’une vague e persécution à Rome. Toutefois, il en réchappa miraculeusement. Il fut ensuite condamné aux mines sur l’île-prison de Pathmos. Il y écrivit son livre prophétique – l’Apocalypse. L’apôtre Jean fut plus tard libéré et il retourna en ce qui est aujourd’hui la Turquie. Il mourut un vieillard, le seul apôtre à mourir paisiblement.
Jacques, le frère de Jésus (pas un apôtre officiellement) et leader de l’Eglise de Jérusalem, fut précipité de plus de 30 mètres du pinacle du temple quand il refusa de renier sa foi en Christ. Quand ces tortionnaires découvrirent qu’il avait survécu à la chute, ils le battirent à mort avec un gourdin. Il s’agit du même pinacle où le diable avait mené Jésus pour le tenter.
Bartholomée, aussi connu sous le nom de Nathaniel, était missionnaire en Asie. Il porta son témoignage en ce qui est la Turquie actuelle et fut martyrisé en Arménie par flagellation. André fut crucifié sur en croix en X en Grèce. Après avoir été fouetté sévèrement par sept soldats, ils attachèrent son corps à la croix avec des cordes pour prolonger son agonie. Ses disciples rapportèrent qu’au moment d’être mené à la croix, André salua la croix en disant : « J’ai longtemps désiré et anticipé cette heure. La croix a été consacrée par le Corps du Christ pendu à la croix. » Il continua de prêcher à ses tortionnaires pour deux jours, jusqu’à ce qu’il meure. L’apôtre Thomas fut transpercé par une lance en Inde lors d’un de ces voyages missionnaires pour y établir l’Eglise. Matthias, l’apôtre choisit pour remplacer Judas Iscariote, fut lapidé et décapité. L’apôtre Paul fut torturé, puis décapité sous l’empereur funeste Néron à Rome en 67 ap. JC. Il y a aussi des traditions concernant les autres apôtres, mais sans fondements historiques ou traditionnels fiables.
Au fond, il n’est pas important de savoir comment les apôtres sont morts, mais ce qui est important est le fait qu’ils étaient tous prêts à mourir pour leur foi. Si Jésus n’était pas ressuscité d’entre les morts, les disciples l’auraient parfaitement su. Or personne n’est prêt à mourir pour un mensonge. Le fait que tous les apôtres aient accepté des morts atroces en refusant de renier leur foi au Christ est une preuve formidable qu’ils avaient effectivement été les témoins de la résurrection de Jésus-Christ.
La Bible raconte-t-elle la mort des apôtres ? Comment chacun des apôtres est-il mort ?
Le chrétiens doivent-ils obéir aux lois de leur pays ?
Question : "Le chrétiens doivent-ils obéir aux lois de leur pays ?"
Réponse : Romains 13:1-7 déclare : « Chacun doit se soumettre aux autorités qui exercent le pouvoir. Car toute autorité vient de Dieu ; celles qui existent ont été établies par lui. Ainsi, celui qui s'oppose à l'autorité s'oppose à l'ordre voulu par Dieu. Ceux qui s'y opposent attireront le jugement sur eux-mêmes. En effet, les magistrats ne sont pas à craindre par ceux qui font le bien, mais par ceux qui font le mal. Désires-tu ne pas avoir à craindre l'autorité ? Alors, fais le bien et tu recevras des éloges, car elle est au service de Dieu pour t'encourager à bien faire. Mais si tu fais le mal, crains-la ! Car ce n'est pas pour rien qu'elle a le pouvoir de punir : elle est au service de Dieu pour montrer sa colère contre celui qui agit mal. C'est pourquoi il est nécessaire de se soumettre aux autorités, non seulement pour éviter la colère de Dieu, mais encore par devoir de conscience. C'est aussi pourquoi vous payez des impôts, car ceux qui les perçoivent sont au service de Dieu pour accomplir soigneusement cette tâche. Payez à chacun ce que vous lui devez : payez l'impôt à qui vous le devez et la taxe à qui vous la devez ; montrez du respect à qui vous le devez et honorez celui à qui l'honneur est dû. »
Ce passage est parfaitement clair. Nous devons obéir au gouvernement que Dieu place au-dessus de nous. Dieu créa les gouvernements pour établir l’ordre, punir les méchants et promouvoir la justice (Genèse 9:6 ; 1 Corinthiens 14:33 ; Romains 12:8). Nous devons obéir ou gouvernement en tout – en payant nos impôts, en nous soumettons aux lois et règlements en faisant preuve de respect, etc. Si nous ne le faisons pas, c’est envers Dieu que nous faisons preuve d’irrespect, car c’est lui qui établit le gouvernement au-dessus de nous. Quand l’apôtre Paul écrivit ces lignes, il était sous le gouvernement de Rome, pendant le règne de Néron, peut-être le plus méchant des empereurs romains. Paul reconnaissait néanmoins le gouvernement sous lequel il était. Comment pourrions-nous faire autrement ?
La prochaine question est : « Il y a-t-il un moment où les chrétiens devraient désobéir à la loi de leur pays ? ». La réponse à cette question se trouve dans Actes 5:27-29 : « Après avoir ramenés les apôtres, ils les firent comparaître devant le Conseil et le grand-prêtre se mit à les accuser. Il leur dit : « Nous vous avions sévèrement défendu d'enseigner au nom de cet homme. Et qu'avez-vous fait ? Vous avez répandu votre enseignement dans toute la ville de Jérusalem et vous voulez faire retomber sur nous les conséquences de sa mort ! » Pierre et les autres apôtres répondirent : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. » De cet épisode, l’on comprend que nous sommes liés à la loi du pays pour autant qu’elle ne contredise pas la loi de Dieu et nous devons l’obéir. Mais dès que la loi du pays contredit la loi de Dieu, nous devons désobéir à la loi du pays. Toutefois, en chaque circonstance, nous avons à accepter l’autorité du gouvernement sur nous. Cela est démontré par le fait que ni Pierre, ni Jean ne protestent qu’ils ont été flagellés, mais au contraire, ils se réjouissent d’avoir souffert par obéissance à Dieu (Actes 5:40-42).
Le chrétiens doivent-ils obéir aux lois de leur pays ?
Pourquoi les juifs et les arabes/musulmans se détestent-ils ?
Question : "Pourquoi les juifs et les arabes/musulmans se détestent-ils ?"
Réponse : Premièrement, il est important de comprendre que tous les arabes ne sont pas musulmans et que tous les musulmans ne sont pas arabes. Même si une majorité d’arabes sont musulmans, il y a de nombreux musulmans non-arabes. De fait, il y a significativement plus de musulmans non-arabes (dans des pays tels que l’Indonésie et la Malaisie) que d’arabes musulmans. Deuxièmement, il est important de se souvenir que pas tous les arabes détestent les juifs et que pas tous les juifs détestent les arabes et les musulmans. Nous devons faire prendre garde à éviter les stéréotypes. Toutefois, cela dit, l’on peut affirmer que généralement les arabes et musulmans ont une méfiance et aversion envers les juifs et vice-versa.
Il est une explication biblique explicite pour cette animosité : elle remonte à Abraham. Les juifs sont les descendants du fils d’Abraham, Isaac. Les arabes sont descendants du fils d’Abraham, Ismaël. Ismaël étant le fils d’une esclave (Genèse 16:1-16) et Isaac étant le fils promis qui devait hériter des promesses de Dieu à Abraham (Genèse 21:1-3), il est évident qu’il y avait de l’animosité entre les deux fils. Parce qu’Ismaël s’est moqué d’Isaac (Genèse 21:9), Sarah convainquit Abraham de renvoyer Agar et Ismaël. Un ange prophétisa même à Agar qu’Ismaël vivrait en hostilité envers tous ses frères (Genèse 16:11-12).
La religion de l’Islam, à laquelle adhère une majorité d’arabes à rendu cette hostilité plus profonde encore. Le Coran contient des instructions quelque peu contradictoires aux musulmans envers les juifs. Dans des passages, il donne instruction aux musulmans de traiter les juifs comme des frères, dans d’autres, il commande aux musulmans de s’en prendre aux juifs qui refusent de se convertir à l’Islam. Le Coran met aussi en doute l’identité du fils de la promesse. Les Ecritures hébraïques disent que c’était Isaac. Le Coran dit que c’est Ismaël. Il enseigne qu’Abraham emmena Ismaël au sacrifice et non Isaac (en contradiction avec la Genèse chapitre 22). Ce débat pour savoir qui est le fils de la promesse contribue à l’hostilité d’aujourd’hui.
Mais cette ancienne racine d’amertume n’explique pas toute l’hostilité entre juifs et arabes aujourd’hui. En fait, pendant plusieurs millénaires de l’histoire du Moyen-Orient, les juifs et les arabes vécurent en relative paix ou indifférence entre eux. La cause principale de leur hostilité a une origine moderne. Près la Seconde Guerre Mondiale, quand les Nations Unies donnèrent une portion de la terre d’Israël au peuple juif, cette région était principalement habitée par des arabes (les palestiniens). La plupart des arabes protestèrent avec véhémence contre l’occupation de leur territoire par la nation d’Israël. Les nations arabes se liguèrent et attaquèrent Israël pour tenter de chasser la nation d’Israël de cette terre – mais ils furent battus. Et depuis, il y a une grande hostilité entre Israël et ses voisins arabes. Si vous regardez une carte, Israël n’est qu’une fine bande de terre, entourée par des voisins arabes bien plus larges : Jordanie, Syrie, Arabie Saoudite, Iraq et Egypte. Notre opinion est qu’Israël, du point de vue biblique, a un droite d’exister en tant que nation avec son territoire propre – que Dieu accorda la terre d’Israël aux descendants de Jacob, le petit-fils d’Abraham. Toutefois, nous croyons fermement qu’Israël devrait rechercher la paix et montrer du respect envers ses voisins arabes. Le Psaume 122:6 déclare : « Demandez la paix pour Jérusalem : Que ceux qui t'aiment, Jérusalem, jouissent de la tranquillité ! »
Pourquoi les juifs et les arabes/musulmans se détestent-ils ?
Les animaux vont-ils au Ciel ?
Question : "Les animaux vont-ils au Ciel ?"
Réponse : La Bible ne donne pas d'enseignement spécifique sur la question de savoir si les animaux ont "une âme" ou si les animaux monteront au ciel. Cependant, nous pouvons tirer quelques principes généraux des Ecritures saintes et éclairer un peu le sujet. Dieu a soufflé le souffle de vie dans l'homme (Genèse 2:7) et dans les animaux (Genèse 1:30; 6:17; 7:15,22). La différence primaire entre les personnes et les animaux est que l’homme est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu (Genèse 1:26-27). Les animaux ne sont pas faits à l'image et à la ressemblance de Dieu. Etre fait à l'image et à la ressemblance de Dieu signifie que l'être humain est comme Dieu, capable de spiritualité, avec de l'esprit, de l'émotion et de la volonté et un aspect de cela continue après la mort. Si les animaux avaient réellement "une âme", elle devrait donc être "d’une qualité" différente et moindre. Cette différence signifie vraisemblablement que "l’âme" de l’animal n’existe plus après la mort.
Un autre facteur pour considérer cette question est que Dieu a créé les animaux comme une partie de Son processus créateur dans la Genèse. Dieu a créé les animaux et a dit qu'ils étaient bons (Genèse 1:25). Donc, il n'y a aucune raison pour qu’il ne puisse pas y avoir des animaux sur la nouvelle terre (Apocalypse 21:1). Il y aura certainement des animaux dans le royaume millénaire (Isaïe 11:6; 65:25). Il est impossible de dire définitivement si certains de ces animaux pourraient être des animaux de compagnie que nous avons ici sur terre. Nous saurons vraiment que Dieu est juste que quand nous arriverons au Ciel et nous nous trouverons en accord complet avec Sa décision sur cette question, quoi qu'elle puisse être.
Les animaux vont-ils au Ciel ?
Dieu donne-t-il encore des visions aux gens aujourd’hui ?
Question : "Dieu donne-t-il encore des visions aux gens aujourd’hui ?"
Réponse : Dieu peut-il donner des visions aux gens aujourd’hui ? Oui ! Dieu donne-t-il des visions aux gens aujourd’hui ? Possiblement. Devrions-nous nous considérer les visions comme une occurrence ordinaire ? Non. La Bible nous raconte comment Dieu a parlé à des gens de nombreuses fois par des visions. Nous pourrions citer les exemples de Joseph le fils de Jacob, Joseph le mari de Marie, Salomon, Esaïe, Ezéchiel, Daniel, Pierre, Paul et bien des autres. Le prophète Joël prédit une effusion de visions, et ceci fut confirmé par l’Apôtre Pierre dans les Actes au chapitre 2. NB : la différence entre une vision et un songe est que la vision est un songe qui est donné à une personne « éveillée », alors que le songe (ou rêve) est donné à une personne « endormie ».
Dans de nombreux endroits du monde, Dieu semble utiliser les visions et songes énormément. Dans des zones où il y a peu voir aucun accès à l’Evangile, Dieu transmet son message directement à des gens. Ceci est tout à fait en accord avec les exemples bibliques de Dieu révélant sa Vérité aux acteurs des premières années du christianisme (voir le livre des Actes). Si Dieu désire communique son message à une personne, il peut utiliser le moyen qu’il veut bien – un missionnaire, un ange, une vision, un rêve, etc. Dieu peut aussi donner des visions dans des régions du monde où il est aisé d’avoir accès à l’Evangile. Il n’y a pas de limite à l’action de Dieu.
Parallèlement, nous devons faire attention par rapport aux visions et leur interprétation. Nous devons nous souvenir que la Bible est complète et nous dit tout ce que nous avons besoin de savoir. La vérité fondamentale est que si Dieu donne une vision, elle doit toujours être accord total avec ce qui a déjà été révélé dans la Parole. Les visions ne devraient jamais être considérées d’autorité égale ou supérieure à la Parole de Dieu. La Parole de Dieu est notre autorité suprême pour la foi et la vie chrétienne. Si vous pensez avoir eu une vision et avez le sentiment que c’est Dieu qui vous l’a donnée, examiner dans la prière la Parole de Dieu et assurez-vous que votre vision est en accord avec les Ecritures. Si tel est le cas, considérez dans la prière quelle réponse à cette vision Dieu attend de vous (Jacques 1:5). Dieu ne donnerait pas une vision à quelqu’un pour ensuite lui en cacher le sens. Dans les Ecritures, quand une personne demandait à Dieu le sens d’une vision, Dieu s’est toujours assuré que la personne reçoive une explication (voir Daniel 8:15-17).
Dieu donne-t-il encore des visions aux gens aujourd’hui ?
Interprétation chrétienne des rêves ? Nos rêves nous viennent-ils de Dieu ?
Question : "Interprétation chrétienne des rêves ? Nos rêves nous viennent-ils de Dieu ?"
Réponse : Le site GotQuestions.org n’est pas un site d’interprétation chrétienne des rêves. Nous n’interprétons pas les rêves. Nous croyons fermement que les rêves des gens et leur sens est entre eux et Dieu seul. Dieu parle-t-il encore par les rêves ? Dieu a souvent parlé par des rêves au travers des Ecritures. Nous pouvons citer des exemples tels que Joseph, le fils de Jacob (Genèse 37:5-10), Joseph, le mari de Marie (Matthieu 2:12-22), Salomon (1 Rois 3:5-15) et plusieurs autres (Daniel 2:1 ; 7:1 ; Matthieu 27:19). Il y a aussi une prophétie de Joël (Joël 2:28), cités par Pierre dans Actes 2:17, qui mentionne comment Dieu utilise les rêves. La réponse est donc simplement oui : Dieu peut parler et parle par les rêves.
Toutefois, il y a une différence dans la manière de considérer cette vérité aujourd’hui. Il faut garder à l’esprit que la Bible est complète : elle couvre tout ce que nous avons besoin de savoir jusqu’à l’éternité. Cela ne signifie pas que Dieu ne fait pas des miracles ou ne parle plus par des rêves aujourd’hui. La différence est que Dieu a choisi d’interagir avec l’humanité jusqu’à l’éternité par le moyen da la Bible. Tout ce que Dieu dit, que se soit par un rêve, une vision la « douce voie intérieure », etc., sera toujours en accord avec ce qu’il a déjà révélé dans les Ecritures. Les rêves ne peuvent remplacer l’autorité des Ecritures. De nouveau, SI Dieu parle à une personne par un rêve, son message sera en parfait accord avec sa Parole. Fondé sur notre foi en l’inspiration, l’autorité et la suffisance des Ecritures, nous considérons comme improbable le fait que Dieu parle régulièrement par des rêves aujourd’hui. Par contre, nous ne pouvons nier cette possibilité selon les Ecritures.
Si vous avez un rêve et vous pensez qu’il vient de Dieu, examiner dans la prière la Parole de Dieu et assurez vous que votre rêve est en accord avec les Ecritures. Si tel est le cas, considérez dans la prière ce que Dieu attend de vous en réponse à ce rêve (Jacques 1:5). Dans les Ecritures, quand quelqu’un fait l’expérience d’un rêve, Dieu clarifie toujours le sens du rêve, que ce soit directement à la personne, par l’entremise d’un ange ou d’un messager (Genèse 40:5-11 ; Daniel 2:45 ; 4:19). Quand Dieu nous parle, il s’assure que son message est clairement compris.
Interprétation chrétienne des rêves ? Nos rêves nous viennent-ils de Dieu ?
Pourquoi Dieu choisit-il Israël pour être son peuple élu ?
Question : "Pourquoi Dieu choisit-il Israël pour être son peuple élu ?"
Réponse : En parlant de la nation d’Israël, Deutéronome 7:7-9 nous dit : « Si le Seigneur s'est attaché à vous et vous a choisis, ce n'est pas parce que vous étiez un peuple plus nombreux que les autres. En fait vous êtes un peuple peu nombreux par rapport aux autres, mais le Seigneur vous aime, et il a accompli ce qu'il a promis à vos ancêtres : grâce à sa force irrésistible, il vous a fait sortir du pays où vous étiez esclaves, il vous a arrachés aux griffes du Pharaon, le roi d'Égypte. Reconnaissez que le Seigneur votre Dieu est le seul vrai Dieu. Il maintient pour mille générations son alliance avec ceux qui obéissent à ses commandements, il reste fidèle envers ceux qui l'aiment. »
Dieu choisit le peuple d’Israël pour être le peuple au sein duquel devait naître Jésus-Christ – le Sauveur des péchés et de la mort (Jean 3:16). Dieu promit en premier lieu un Messie après la chute d’Adam et Eve dans le péché (Genèse chapitre 3). Dieu confirma ensuite que le Messie viendrait de la lignés d’Abraham, Isaac et Jacob (Genèse 12:1-3). Jésus-Christ est la raison ultime pour laquelle Dieu choisit Israël pour peuple élu. Dieu n’avait pas nécessairement besoin d’un peuple élu, mais il choisit d’agir de la sorte. Jésus devait sortir d’une nation, d’un peuple, et Dieu choisit Israël.
Toutefois, la raison pour laquelle Dieu choisit Israël ne se limite pas à l’avènement du Messie. Le désir de Dieu était qu’Israël puisse aller et enseigner d’autres peuples à son propos. Israël devait être un peuple de prêtres, prophètes et missionnaires dans le monde. L’intention de Dieu était qu’Israël soit un peuple distinct, une nation de personnes qui mèneraient à d’autres a Dieu et sa provision promise d’un Rédempteur, Messie et Sauveur. En large partie, Israël faillit dans cette tâche. Toutefois, le but ultime de Dieu pour Israël était de produire le Messie et Sauveur, ce qui fut parfaitement accompli en la Personne de Jésus-Christ.
Pourquoi Dieu choisit-il Israël pour être son peuple élu ?
Quelle est la perspective chrétienne sur les médiums ?
Question : "Quelle est la perspective chrétienne sur les médiums ?"
Réponse : La Bible condamne sévèrement toute pratique de spiritisme, voyance, science occulte, médiumnité, etc. (Lévitique 20:27 ; Deutéronome 18:10-13). Les horoscopes, les tarots, l’astrologie, les diseurs de bonne fortune, les liseurs des lignes de la main, etc. tombent dans cette catégorie aussi. Ces pratiques sont basées sur le concept qu’il y a des dieux, des esprits ou des défunts qui peuvent nous donner des conseils ou des directions. Ces dieux ou esprits sont des démons (2 Corinthiens 11:14-15). La bible ne nous donne aucune raison de croire que nos défunts peuvent ou même ne souhaitent entrer en contact avec nous. S’ils étaient croyants, ils sont au paradis, goûtant les délices du lieu le plus merveilleux qui soit – en communion avec un Dieu d’amour. S’ils étaient incroyants, ils sont en enfer, souffrant le tourment sans fin pour avoir rejeter l’amour de Dieu et s’être rebellé contre lui.
Or donc, si nos défunts ne peuvent entrer en contact avec nous, comment les médiums, spirites, voyants, etc. obtiennent-ils des informations aussi exactes ? Il y a eu de nombreuses révélations sur les voyants. Il a été dévoilé comment un voyant peut trouver une foule d’information en remontant via l’identité de l’appelant, par des recherches sur internet pour obtenir les noms, adresses, dates de naissance, de mariage, les membres de la famille, etc. Il n’en est pas moins indéniable que les médiums savent parfois des choses qu’ils leur seraient impossibles de savoir. D’où obtiennent-ils ces informations ? La réponse est : Satan et ses démons. 2 Corinthiens 11:14-15 nous dit : « Il n'y a là rien d'étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n'est donc pas surprenant que ses serviteurs aussi se déguisent en serviteurs du Dieu juste. Mais ils auront la fin que méritent leurs actions. »
Satan simule la gentillesse et la bonté. Il veut paraître comme quelqu’un de bon. Satan et ses démons donnent aux médiums des informations sur des personnes pour que ces personnes deviennent dépendantes au spiritisme – ce que Dieu interdit. Cela semble innocence au départ, mais rapidement, le client devient dépendant de son médium, permettant à Satan de contrôler et de détruire leur vie. 1 Pierre 5:8 proclame : « Soyez bien éveillés, lucides ! Car votre ennemi, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu'un à dévorer. » Dans la plupart des cas, les médiums eux-mêmes sont bernés, ne sachant pas exactement d’où vient l’information qu’ils reçoivent. Quelque soit le cas et la source de l’information, rien de ce qui touche au spiritisme, la sorcellerie, l’astrologie, etc. n’est le moyen par lequel Dieu veut que nous obtenions de l’information. Comment Dieu veut-il que nous trouvions sa volonté pour notre vite ? C’est simple : (1) Etudiant le Bible (2 Timothée 3:16-17), (2) priant pour la sagesse (Jacques 1:5).
Quelle est la perspective chrétienne sur les médiums ?
La Bible condamne-t-elle l’esclavage ?
Question : "La Bible condamne-t-elle l’esclavage ?"
Réponse : La Bible ne condamne pas spécifiquement la pratique de l’esclavage. Elle donne des instructions sur le traitement à réserver aux esclaves (Deutéronome 15:12-15 ; Ephésiens 6:9 ; Colossiens 4:1), mais elle n’interdit la pratique en tant que telle. Beaucoup de gens y voit une acception biblique de toutes formes d’esclavage. Mais ces gens ne comprennent pas que l’esclavage des temps biblique est très différent de celui qui fut pratiqué dans ces derniers siècles. L’esclavage de la Bible n’était pas fondé sur la race. On ne réduisait personne an esclavage à cause de sa nationalité ou de la couleur de sa peau. Dans les temps bibliques, l’esclavage était plutôt un statu social. Des gens se vendaient eux-mêmes en esclavage quand ils ne pouvaient plus rembourser leurs dettes ou pourvoir pour leur famille. Dans les temps du Nouveau Testament, certains médecins, avocats et même politiciens étaient esclaves de quelqu’un d’autre. Certaines personnes choisissaient d’être esclaves afin que ce soit leur maître qui pourvoie à leurs besoins.
L’esclavage des derniers siècles était basé exclusivement sur la couleur de la peau. Les noirs étaient considérés esclaves à cause de leur nationalité – de nombreux esclavagistes croyaient réellement que les hommes noirs étaient des « êtres humains inférieurs » aux blancs. La bible condamne très certainement l’esclavage fondé sur la race. Considérez l’esclavage des Hébreux en Egypte (Exode 13:14). Les plaies que Dieu déversa sur le pays d’Egypte démontre comment Dieu apprécie l’esclavage racial (Exode 7-11). Alors, oui, la Bible condamne certaines formes d’esclavage. Au même temps, la Bible semble permettre d’autres formes d’esclavage. Le point important est que la forme d’esclavage permis dans la Bible ne ressemblait en rien é l’esclavage pratiqué ces derniers siècles.
Un autre point crucial est le fait que le but de la Bible est de montre le chemin du salut et non de réformer la société. La Bible traite souvent de problématique de l’intérieur vers l’extérieur. Si quelqu’un fait l’expérience de l’amour, de la miséricorde et de la grâce de Dieu en recevant son Salut – Dieu transforme son cœur, sa manière de penser et d’agir. Une personne qui a fait l’expérience du don du salut et de libération de l’esclavage du péché, au fond de son âme transformée par Dieu, il se rendra parfaitement compte que c’est péché que de réduire en esclavage quiconque. Quelqu’un qui a réellement fait l’expérience de la grâce de Dieu sera à son tour plein de grâce envers d’autres. Tel serait la prescription biblique pour mettre fin à l’esclavage.
La Bible condamne-t-elle l’esclavage ?
Quelle est l’origine de Mardi Gras ?
Question : "Quelle est l’origine de Mardi Gras ?"
Réponse : Mardi Gras est le dernier jour de la période de Carnaval, et c’est le jour qui précède le mercredi des cendres, qui lui-même marque le commencement du Carême. Suivant la région, la période de Carnaval dure deux semaines et se caractérise par de joyeuses célébrations, des bons repas, avec des danses et déguisements (avec masques) et baignant dans une ambiance licencieuse (des mœurs extrêmement libres). La période de carnaval est célébrée spécifiquement par les pays catholiques du sud de l’Europe et d’Amérique latine.
Le lien entre Mardi gras et le Carême est le suivant : le Carême est une période de jeûne, de pénitence et de préparation pour Pâques. Les chrétiens qui observent le Carême le font généralement en s’abstenant de certaines nourritures ou activités qu’ils apprécient, dans le but exprès de se focaliser sur la prière, la pénitence et l’aumône. Le jeûne est aussi prescrit sur une base régulière pendant le Carême.
Puisque Carnaval précède le Carême, il peut être considéré à juste titre comme une période de plaisirs sans freins avant le Carême. C’est comme le dernier « excès » avant 40 jours de privations. Que dit la Bible de tout cela? Il n’y a dans la Bible aucune indication, implicite ou explicite, que les premiers chrétiens observaient le Carême ou Carnaval.
Regardons tout d’abord à Carnaval d’un peu plus près. Il serait très difficile pour nous de trouver un support biblique à toute forme d’excès charnels tels que pratiqués durant le Carnaval, et spécialement le jour de Mardi gras. La Bible condamne expressément l’excès d’alcool, la fornication et la débauche sous toutes ses formes. Le verset le plus approprié se trouve en Romains 13 :13-14, « marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l’ivrognerie, de la luxure et de l’impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n’ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » Nous sommes exhortés à être sobre en toute chose et sur nos gardes, et de fuir la débauche quelle qu’elle soit. L’idée d’une période où l’on pèche à l’excès avant un temps de consécration au Seigneur est complètement aberrant et absolument antibiblique.
Quelle est l’origine de Mardi Gras ?
Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ?
Question : "Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ?"
Réponse : Le mercredi des cendres est le premier jour du carême. Il a lieu quarante jours avant le Vendredi saint. Le nom officiel du mercredi des Cendres est en fait « le jour des Cendres ». Il est ainsi appelé aussi parce qu’il a lieu quarante six jours avant le dimanche de Pâques, et tombe ainsi toujours un mercredi. La Bible ne mentionne en fait ni le mercredi des Cendres ni le carême.
La période du carême doit être un temps de renoncement aux actes et habitudes pécheresses. Le mercredi des Cendres est le début de cette période de repentance. La Bible contient de nombreux récits où les gens utilisaient la poussière et la cendre comme symbole de repentance et/ou de deuil (Genèse 18 :27, 2 Samuel13 :19, Esther 4 :1, Job 2 :8, Daniel 9 :3, Matthieu 11 :21). La tradition est un signe de croix fait avec de la cendre sur le front d’une personne, symbolisant l’identification de cette personne à Jésus-Christ. Un concept similaire est mentionné en Apocalypse 7 :3, 9 :4, 14 :1 et 22 :4.
Le Chrétien doit-il observer le mercredi des Cendres? Le mercredi des Cendres et le carême, sont pratiqués par la plupart des Catholiques, les dénominations orthodoxes et quelques dénominations protestantes. Puisque nulle part la Bible ne commande ni ne condamne ces pratiques, les chrétiens sont libres de décider, dans la prière, d’observer ou non le mercredi des Cendres et/ou le carême, l’important étant de garder une perspective biblique. C’est une bonne chose de renoncer aux activités et habitudes pécheresses, mais c’est une chose que les chrétiens devraient faire sur une base quotidienne, et pas seulement pendant le carême. C’est bien de vous identifier clairement comme chrétien, mais, encore une fois, il s’agit d’une identification continuelle. Croire que Dieu va automatiquement bénir votre vie suite à la pratique d’un rite va à l’encontre de l’enseignement biblique. Dieu n’est pas intéressé par des rites quels qu’ils soient, mais il s’intéresse à nos cœurs.
Qu’est-ce que le mercredi des Cendres ?
Quelle est la signification du Carême ?
Question : "Quelle est la signification du Carême ?"
Réponse : Le Carême est une période de jeûne et de repentance traditionnellement observée par les Catholiques et certaines dénominations protestantes, en préparation de la fête de Pâques. La longueur du jeûne du Carême fut fixée au 4ème siècle à 40 jours. Pendant ce temps, les participants mangent peu ou simplement se privent d’une nourriture et/ou d’une habitude particulières. Le mercredi des cendres et le Carême furent institués comme un moyen pour les Catholiques de se souvenir de se repentir de leurs péchés, et cela d’une manière similaire à celle des gens de l’Ancien Testament qui se repentaient avec le sac et la cendre, les cendres et le jeûne (Esther 4 :1-3 ; Jérémie 6 :26 ; Daniel 9 :3, Matthieu 11 :21).
Pourtant, au cours des siècles, le carême a revêtu une valeur plus « sacramentelle”. Beaucoup de Catholiques considèrent la privation de quelque chose pour le Carême comme une façon de gagner une bénédiction de Dieu. La Bible n’enseigne nullement que ces actes aient du mérite aux yeux de Dieu en termes de salut (Esaïe 64 :6). En fait, le Nouveau Testament nous enseigne que nos actes de jeûne et repentance devraient être faits sans attirer l’attention sur nous-mêmes : « Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.” (Mathieu 6:16-18)
Jeûner est une bonne chose lorsque c’est fait dans une perspective biblique. Il est bon et cela plait à Dieu que nous abandonnions nos habitudes et pratiques pécheresses. Il n’y a absolument rien de mal à consacrer une période de temps pour focaliser sur la mort et la résurrection de Jésus. Pourtant, ces pratiques devraient être faites quotidiennement, tout au long de l’année, et pas seulement pendant 40 jours entre le mercredi des cendres et Pâques. Si un chrétien désire observer le Carême, qu’il le fasse en toute liberté. Le plus important étant de consacrer ce temps à la repentance de nos péchés et à Dieu lui-même, et non d’essayer de gagner à travers cela les faveurs de Dieu ou l’amour de Dieu.
Quelle est la signification du Carême ?
Qu’est-ce que le Dimanche des Rameaux ?
Question : "Qu’est-ce que le Dimanche des Rameaux ?"
Réponse : Le Dimanche des Rameaux est le jour qui commémore l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem, une semaine exactement avant sa résurrection (Mathieu 21 :1-11). Quelques 450 à 500 ans plus tôt, le prophète Zacharie avait prophétisé: “Sois transportée d’allégresse, fille de Sion! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici ton roi vient à toi; il est juste et sauveur, il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9 :9). Mathieu 21:7 à 9 relate l’accomplissement de cette prophétie : “Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus. La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches d’arbres et en jonchèrent la route. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts! ». Cet évènement eut lieu le dimanche qui précéda la crucifixion de Jésus.
Le Dimanche des Rameaux est la commémoration de cet évènement. On l’appelle le Dimanche des Rameaux à cause des branches d’arbres jetées sur la route devant Jésus alors qu’il cheminait vers Jérusalem, monté sur l’ânon. Le Dimanche des Rameaux fût l’accomplissement de la prophétie de Daniel : « Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à celui où un chef sera oint, il y a sept semaines ; dans soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux » (Daniel 9 :25). Jean 1 :11 nous dit : « Elle (la Parole : Jésus) est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. » La même foule qui criait « Hosanna », criait cinq jours plus tard « qu’il soit crucifié ! » (Mathieu 27 :22-23).
Qu’est-ce que le Dimanche des Rameaux ?
Qu’est-ce que la semaine de la Passion ou semaine Sainte ?
Question : "Qu’est-ce que la semaine de la Passion ou semaine Sainte ?"
Réponse : La semaine de la Passion (appelée aussi semaine sainte) est la période située entre le Dimanche des Rameaux et le Dimanche de Pâques (ou Dimanche de la résurrection). La semaine de la Passion s’appelle ainsi à cause de la passion avec laquelle Jésus alla volontairement donner sa vie sur la croix, afin de payer la rançon pour les péchés de son peuple. La semaine de la Passion est décrite en Mathieu chapitres 21 à 27 ; Marc chapitres 11 à 15 ; Luc chapitres 19 à 23 et Jean chapitres 12 à 19. La semaine de la Passion commence avec l’entrée triomphale de Jésus le Dimanche des Rameaux, assis sur le dos d’un âne tel que prophétisé par Zacharie chapitre 9 verset 9.
La semaine Sainte compte plusieurs évènements mémorables. Jésus a mis de l’ordre dans le temple pour la seconde fois (Luc 19 :45-46), puis a confronté les pharisiens concernant son autorité. Ensuite il a fait son discours du mont des Oliviers sur la fin des temps et enseigna beaucoup de choses, y compris les signes de sa seconde venue. Jésus mangea son dernier repas avec ses disciples dans la chambre haute (Luc 22 :7-38), puis se rendit au jardin de Gethsémané pour prier, attendant que son heure arrive.
C’est là que Jésus, après avoir été trahi par Judas, fut arrêté et emmené pour comparaître à plusieurs procès « simulacres » devant les principaux sacrificateurs, Ponce Pilate, et Hérode (Luc 22:54 et 23:25).
Après les procès, Jésus subit la flagellation entre les mains des soldats romains, puis fut forcé de porter son propre instrument d’exécution (la croix) à travers les rues de Jérusalem, le long de ce que l’on appelle la Via Dolorosa (le chemin des douleurs). Jésus fut ensuite crucifié à Golgotha le jour précédant le Sabbat, fut ensuite enseveli et resta dans le tombeau jusqu’au Dimanche --le jour qui suit le Sabbat-- puis il ressuscita glorieusement.
Elle est appelée semaine de la Passion, parce que c’est dans ces moments là que Jésus-christ a vraiment révélé sa passion pour nous dans la souffrance qu’il a volontairement endurée pour notre bénéfice. Quelle devrait être notre attitude pendant la semaine de la Passion ? Nous devrions être passionnés dans notre adoration de Jésus et dans notre proclamation de son Evangile ! Tout comme il a souffert pour nous, nous devrions aussi être prêts à souffrir pour le suivre et proclamer le message de sa mort et de sa résurrection.
Qu’est-ce que la semaine de la Passion ou semaine Sainte ?
Qu’est-ce que le Jeudi saint ?
Question : "Qu’est-ce que le Jeudi saint ?"
Réponse : Le Jeudi saint est le jeudi de la semaine de la Passion, un jour avant le Vendredi saint -- c’est le jeudi avant Pâques. Le Jeudi saint est le nom donné au jour où Jésus a célébré la Pâques avec ses disciples, aussi appelé le repas de la Pâques. Le Jeudi saint se focalise sur deux évènements.
Premièrement, Jésus a célébré le repas de la Pâques avec ses disciples, instituant ainsi le repas du Seigneur, appelé aussi « communion » (Luc 22 :19-20). Certaines églises chrétiennes ont un culte spécial avec communion le Jeudi saint, en mémoire du dernier repas de Jésus avec ses disciples. Deuxièmement, Jésus a lavé les pieds de ses disciples comme un acte d’humilité et de service, établissant un exemple pour nous, de nous aimer et nous servir les uns les autres en toute humilité (Jean 13 :3-17). Certaines églises chrétiennes pratiquent la cérémonie du lavage des pieds le Jeudi saint, pour commémorer Jésus lorsqu’il a lavé les pieds de ses disciples.
Le mot anglais “Maundy” vient du mot latin signifiant “commander”. Ce mot fait référence au commandement de Jésus donné à ses disciples lors du repas de la Pâques, qu’ils devaient s’aimer et se servir les uns les autres. Devrions-nous célébrer le Jeudi saint ? La Bible ne commande ni ne condamne une telle chose. C’est une bonne chose que de commémorer le repas de la Pâques et le sacrifice de Jésus pour notre bénéfice.
C’est une bonne chose encore de se souvenir de l’exemple d’humilité du Seigneur. En même temps, nous devrions éviter d’observer des rites et des jours spéciaux à moins qu’ils soient vraiment focalisés sur Dieu et sur notre relation avec Lui.
Qu’est-ce que le Jeudi saint ?
Qu’est-ce que le vendredi saint ?
Question : "Qu’est-ce que le vendredi saint ?"
Réponse : Le vendredi saint est le vendredi qui précède le dimanche de Pâques. Il est célébré traditionnellement comme le jour où Jésus fut cruficié. Si vous souhaitez faire une étude sur ce sujet, référez-vous à notre article sur les différentes opinions sur le jour exact où Jésus a été crucifié. Dans l’hypothèse où Jésus a été crucifié et est mort un vendredi, les chrétiens devraient-ils commémorer la mort de Jésus en célébrant le vendredi saint ?
La Bible ne contient aucun enseignement pour les chrétiens visant à commémorer la mort de Christ en désignant un jour particulier pour cela. La Bible nous donne toute liberté dans ce domaine, et pourtant en Romains 14 :5 nous lisons : « Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction. » Plutôt que commémorer la mort de Christ un jour particulier une fois par an, la Bible nous commande de nous souvenir de la mort de Christ en pratiquant le repas du Seigneur sur une base régulière. Un Corinthiens 11 :25-26 déclare : « …faites ceci en mémoire de moi…car toutes les fois que vous mangez et buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »
Pourquoi fait-on référence à ce vendredi comme “saint”? Ce que les autorités juives et romaines ont fait a Jésus était loin d’être saint (voir Matthieu chapitres 26-27) Pourtant, nous pouvons dire que les conséquences de la mort de Christ peuvent être qualifiées de saintes. Romains 5 :8 déclare « mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous ». Pierre 3 :18 nous dit « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. Il a été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit. »
Beaucoup d’églises chrétiennes célèbrent le vendredi saint par un culte, généralement en soirée, et pendant lequel la mort de Christ est commémorée par des hymnes solennels, des prières d’actions de grâce, un message centré sur les souffrances de Christ pour notre bénéfice, et le repas du Seigneur (ou communion). Que les chrétiens choisissent ou non de célébrer le vendredi saint, les événements de ce jour là devraient toujours être présents dans nos esprits, car la mort de Christ sur la croix est l’événement capital de la foi chrétienne.
Si vous souhaitez savoir pourquoi le jour de la mort de Jésus sur la croix fut déclaré « saint », lisez l’article suivant :
Que signifie accepter Jésus comme son sauveur personnel ?
Qu’est-ce que le vendredi saint ?
Qu’est-ce que le samedi saint ?
Question : "Qu’est-ce que le samedi saint ?"
Réponse : Le samedi saint est le nom donné au jour situé entre le vendredi saint et le dimanche de Pâques. Certains chrétiens reconnaissent ce jour là comme le septième jour de la semaine sainte, le jour où Jésus « se reposa » de son oeuvre de salut pour le monde. Le samedi saint est le jour où Jésus resta dans le tombeau où il avait été mis après sa crucifixion (Matthieu 27 :59-60 ; Marc 15 :46 ; Luc 23 :53-54 ; Jean 19 :39-42).
Lorsque les membres d’une église célèbrent le samedi saint, la tradition est qu’ils consacrent ce jour à une réflexion empreinte d’une sombre tristesse en pensant aux ténèbres qui régneraient dans ce monde sans l’espérance liée à la résurrection de Christ.
La seule référence biblique que nous avons sur ce qu’il s’est passé le samedi entre la mort de Jésus et sa résurrection se trouve en Matthieu 27:62-66. Le samedi après le coucher du soleil— la fin du Sabbat—les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Ponce Pilate et demandèrent qu’une garde soit placée devant le tombeau pour empêcher que ses disciples ne dérobent le corps. Ils se souvenaient des paroles de Jésus disant qu’il ressusciterait après trois jours (Jean 2 :19-21) et voulaient absolument empêcher cela. Nous savons, d’après les récits et témoignages qui suivirent, que les gardes romains furent dans l’impossibilité d’empêcher la résurrection et ceux qui retournèrent au tombeau le dimanche matin le trouvèrent vide. Le Seigneur était ressuscité.
Qu’est-ce que le samedi saint ?
Qu’est-ce que le Dimanche de Pâques ?
Question : "Qu’est-ce que le Dimanche de Pâques ?"
Réponse : Il y a beaucoup de confusion en ce qui concerne la véritable signification du dimanche de Pâques. Pour certains, le dimanche de Pâques c’est le lapin de Pâques avec la décoration multicolore des œufs de Pâques et la chasse aux œufs de Pâques (en France où le chocolat est à l’honneur : les œufs sont en chocolat). La plupart des gens savent que le dimanche de Pâques a quelque chose à voir avec la résurrection de Jésus, sans toutefois comprendre en quoi la résurrection est lié aux œufs de Pâques et au lapin de Pâques.
Bibliquement parlant, il n’y a absolument aucun lien entre la résurrection de Jésus-Christ et les traditions populaires modernes du dimanche de Pâques. En fait, ce qu’il s’est passé c’est que pour rendre le christianisme plus attirant aux non chrétiens, l’ancienne église catholique romaine a mélangé à la célébration de la résurrection de Jésus des célébrations touchant à la fertilité du printemps. Ces rites liés à la fertilité du printemps sont à la source des traditions des œufs de Pâques et du lapin de Pâques.
La Bible est très claire sur le fait que Jésus soit ressuscité le premier jour de la semaine, soit le dimanche (Matthieu 28:1, Marc 16:2 et 9, Luc 24:1, Jean 20:1 et 19). La résurrection de Jésus devrait être célébrée au-dessus de toute autre chose (voir I Corinthiens 15). Bien qu’il soit approprié de célébrer la résurrection de Jésus le dimanche, le jour où Jésus est ressuscité ne devrait pas être appelé le jour de Pâques. Pâques n’a rien à voir avec le dimanche de la résurrection de Jésus.
Par conséquent, beaucoup de chrétiens croient fermement que le jour où l’on célèbre la résurrection de Jésus ne devrait pas s’appeler le « dimanche de Pâques” mais plutôt quelque chose comme le « dimanche de la résurrection » qui serait beaucoup plus approprié et biblique. Pour le chrétien il est impensable de laisser les traditions ridicules des œufs de Pâques et du lapin de Pâques prendre la place de la résurrection de Jésus.
Dans tous les cas, n’hésitez pas célébrez la résurrection de Christ le dimanche de Pâques ! La résurrection de Christ est quelque chose qui devrait être célébré chaque jour, et pas seulement une fois par an. Mais si nous choisissons de célébrer le dimanche de Pâques, nous ne devrions pas laisser les amusements et les jeux nous distraire de ce que ce jour représente vraiment—le fait que Jésus soit ressuscité des morts, et que par sa résurrection nous pouvons vraiment avoir la promesse d’une demeure éternelle au ciel en recevant Jésus comme notre Sauveur.
Si vous voulez savoir comment la mort de Jésus et sa résurrection peuvent nous apporter le salut, lisez l’article suivant : «
Que signifie accepter Jésus comme son Sauveur personnel ? »
Qu’est-ce que le Dimanche de Pâques ?
Pourquoi Dieu a-t-il demandé à Abraham de sacrifier Isaac ?
Question : "Pourquoi Dieu a-t-il demandé à Abraham de sacrifier Isaac ?"
Réponse : Abraham avait obéi à Dieu bien des fois pendant sa vie, mais aucun test ou épreuve n'aurait pu rivaliser avec la sévérité de celle décrite en Genèse 22. Dieu lui dit « prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t-en au pays de Morija, et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. » (Genèse 22 :2a). C'était une demande stupéfiante parce qu'Isaac était le fils de la promesse (promis). Comment Abraham a-t-il répondu ? Avec une obéissance immédiate : de bonne heure le lendemain matin, Abraham prit la route avec deux serviteurs, un âne et son fils bien-aimé Isaac, et avec le bois pour l'holocauste. Son obéissance absolue à ce commandement si déconcertant et si troublant, rendit gloire à Dieu et demeure un exemple qui nous enseigne comment glorifier Dieu dans nos vies. Lorsque nous obéissons comme Abraham l'a fait, ayant une entière confiance que le plan de Dieu est le meilleur qui soit, nous exaltons son caractère parfait et nous le louons par notre obéissance. L'obéissance d'Abraham devant ce commandement accablant, représente une louange et l'exaltation de l'amour souverain de Dieu, sa fiabilité, et sa bonté ; cela nous donne aussi un exemple à suivre. Sa foi dans le Dieu qu'il avait appris à connaître et à aimer, a placé Abraham dans le panthéon des héros de la Foi de Hébreux 11.
Dieu utilise la foi (la confiance) d'Abraham comme un exemple du seul moyen de salut pour tous ceux qui viendraient après lui. Genèse 15 :6 déclare : « Abraham eut confiance en l'Eternel, qui le lui imputa à justice. » Cette vérité est la base de la foi chrétienne, tel que réitéré en Romains 4 :3 et en Jacques 2 :23. La justice qui fut créditée à Abraham est la même justice que celle qui nous est créditée aujourd'hui lorsque nous acceptons par la foi le sacrifice que Dieu a pourvu pour nos péchés : Jésus-Christ. « Celui qui n'a point connu le péché, il (Dieu) l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu» (2 Corinthiens 5 :21).
L'histoire d'Abraham dans l'Ancien Testament est la base de l'enseignement de l'expiation du Nouveau Testament : l'offrande en sacrifice du Seigneur Jésus sur la croix, pour le péché de l'humanité. Jésus a dit, de nombreux siècles plus tard : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour. Il l'a vu et il s'est réjoui. » (Jean 8 :56). Voici quelques parallèles entre ces deux récits bibliques de l'Ancien et du Nouveau Testaments :
. « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac… » (Verset 2) ; « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique… (Jean 3 :16)
. « Va-t-en au pays de Morija, et là offre-le en sacrifice… »(v.2) ; Il est reconnu que c'est dans cette région que la ville de Jérusalem fut construite de nombreuses années plus tard, et où Jésus fut crucifié, hors des murs de la ville (voir Hébreux 13 :12).
. « Et là, offre-le en holocauste… » (v.2) ; « …Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures » (1 Corinthiens 15 :3)
. Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac… » (v.6) ; « Jésus, portant sa croix… » (Jean 19 :17)
. « … mais ou est l'agneau pour l'holocauste ? » (v.7) ; Jean a dit « Voici l'agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1 :29)
. Isaac, le fils, répondit avec obéissance à son père en acceptant d'être le sacrifice (v.9) ; Jésus pria : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Mathieu 26 :39).
. La résurrection – Isaac (symboliquement) et Jésus en réalité : « C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : « en Isaac tu auras une postérité appelée de ton nom. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi il retrouva son fils, ce qui est une préfiguration. » (Hébreux 11 :17-19) ; Jésus « a été enseveli, et il est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures. » (I Corinthiens 15 :4).
Pourquoi Dieu a-t-il demandé à Abraham de sacrifier Isaac ?
Que veut dire la Bible par les termes lier et délier ?
Question : "Que veut dire la Bible par les termes lier et délier ?"
Réponse : Le concept de « lier et délier » est enseigné dans la Bible en Matthieu 16 :19. « Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux ». Dans ce verset, Jésus s'adresse directement à l'apôtre Pierre, et indirectement aux autres apôtres. Les paroles de Jésus signifiaient que Pierre aurait le droit d'entrer dans le royaume lui-même, qu'il aurait une autorité totale symbolisée par la possession des clés, et que la prédication de l'Evangile serait le moyen d'ouvrir le royaume du ciel à tous les croyants et de fermer le royaume aux incroyants. Le livre des Actes nous montre ce processus en action. Par son sermon du jour de la Pentecôte (Actes 2 :14-40), Pierre a ouvert la porte du royaume pour la première fois. Les expressions « lier » et « délier » étaient courantes dans le jargon juridique juif pour déclarer quelque chose ‘interdit' ou pour le déclarer ‘permis.'
Pierre et les autres disciples devaient continuer l'œuvre de Christ sur la terre en prêchant l'Evangile et en déclarant la volonté de Dieu pour les hommes, et ils étaient investis de la même autorité que Jésus possédait lui-même. En Mathieu 18 :18, il est aussi fait référence à ces termes de lier et délier dans le contexte de la discipline dans l'Eglise. Les apôtres n'étaient pas en train d'usurper l'autorité de Christ et sa seigneurie sur les croyants et leur destinée éternelle, mais ils exerçaient leur autorité pour discipliner et, si nécessaire excommunier les membres d'église désobéissants.
Jésus-Christ, au ciel, ratifie ce qui est fait en son nom et en obéissance à sa parole sur la terre. Dans les deux passages de Matthieu 16 :19 et Matthieu 18 :18, la syntaxe du texte grec rend la signification évidente. Ce que vous liez sur la terre aura déjà été lié dans le ciel. Ce que vous déliez sur la terre aura déjà été délié dans le ciel. En d'autres termes, Jésus au ciel délie l'autorité de sa parole en même temps qu'elle est annoncée sur la terre pour accomplir ses desseins.
Que veut dire la Bible par les termes lier et délier ?
Que furent les croisades chrétiennes ?
Question : "Que furent les croisades chrétiennes ?"
Réponse : Les croisades ont donné matière aux arguments et aux attaques les plus tenaces contre la foi chrétienne. Certains terroristes islamiques déclarent même que leurs attaques terroristes sont une revanche sur ce que les chrétiens ont fait pendant les croisades. Mais alors, que furent les croisades exactement et pourquoi sont-elles considérées comme un tel problème pour la foi chrétienne ?
Tout d'abord, on ne devrait pas faire références aux croisades comme étant des « croisades chrétiennes ». La plupart des personnes impliquées dans les croisades n'étaient pas de vrais chrétiens, bien qu'ils aient déclaré l'être. Le nom de Christ était utilisé abusivement et blasphémé par les actes de nombreux croisés. Deuxièmement, les croisades ont eu lieu approximativement entre 1095 et 1230 après Jésus-Christ. Les actes non bibliques de' soi-disant chrétiens' commis il y a des siècles, devraient-ils être reprochés aux chrétiens d'aujourd'hui ?
Troisièmement – non pas que ce soit une excuse suffisante – mais le christianisme n'est pas la seule religion à avoir un passé marqué par la violence. En réalité, les croisades étaient des réponses aux invasions musulmanes de terres qui étaient auparavant occupées principalement par des chrétiens. Depuis les années 200 et jusqu'aux années 900 après Jésus-Christ, la terre d'Israël, la Jordanie, l'Egypte, la Syrie et la Turquie étaient habitées principalement par des chrétiens. Lorsque l'Islam devint puissant, les musulmans envahirent ces pays et opprimèrent avec brutalité, déportèrent, allant jusqu'à massacrer les chrétiens vivant sur ces terres. En réponse, l'église Catholique Romaine et les rois/empereurs « chrétiens » d'Europe ordonnèrent les croisades pour reconquérir les terres que les musulmans avaient prises. Les actions de ces soi-disant « chrétiens » pendant ces croisades peuvent être qualifiées malgré cela de déplorables. Il n'existe aucune justification biblique à partir à la conquête de terres, en massacrant des civils et en détruisant des villes, et cela au nom de Jésus-Christ. De son côté, la religion de l'Islam ne peut guère se déclarer innocente dans cette affaire.
Pour résumer, les croisades eurent lieu entre le 11ème et le 13ème siècle après Jésus-Christ, et furent des tentatives de reconquérir des terres du Moyen-Orient qui avaient été envahies par les musulmans. Les croisades furent cruelles et même sataniques. Beaucoup de gens furent forcés de se « convertir » au Christianisme. S'ils refusaient, ils étaient mis à mort. L'idée de conquérir un pays par la guerre et la violence au nom de Christ est complètement étrangère à l'enseignement biblique. De nombreux actes commis pendant les croisades furent absolument en opposition et incompatibles avec tout ce que la foi chrétienne représente et soutient.
Comment pouvons-nous répondre lorsqu'à cause des croisades, la foi chrétienne est attaquée par les athées, les agnostiques, les sceptiques, et tous ceux des autres religions ? Nous pouvons répondre par les questions suivantes:
1) Voudriez-vous être tenu pour responsable des actes de personnes qui ont vécu plus de 900 ans avant vous ?
2) Voudriez-vous être tenu pour responsable des actions de tous ceux qui déclarent représenter votre foi ?
Vouloir blâmer tout le christianisme à cause des croisades, revient à blâmer tous les musulmans pour le terrorisme islamique.
Que furent les croisades chrétiennes ?
Qu'est-ce que la Grande Mission ?
Question : "Qu'est-ce que la Grande Mission ?"
Réponse : Le passage de Mathieu 28 :19-20 contient les termes de ce que l'on appelle depuis la Grande Mission (ou la Grande Commission) : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde ». Jésus a donné ce commandement aux apôtres peu de temps avant son ascension au ciel, et ce commandement donne les grandes lignes de ce que Jésus attendait de ses apôtres, et de leurs disciples après eux, en son absence.
Il est intéressant de voir que dans le grec original, le seul commandement spécifique de Mathieu 28 :19-20 est de « faire des disciples ». La Grande Mission nous enseigne de faire des disciples pendant que nous parcourons le monde et alors que nous procédons à nos activités quotidiennes. Comment devons-nous faire des disciples ?
En les baptisant et en leur enseignant tout ce que Jésus a prescrit. « Faites des disciples » est le commandement de la Grande Mission. « Aller », « baptiser » et « enseigner » sont les moyens par lesquels nous obéissons au commandement de « faire des disciples ».
Beaucoup considèrent Actes 1:8 comme faisant partie de la Grande Commission, « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » La Grande Mission est dynamisée par la puissance du Saint-Esprit. Nous devons être les témoins de Christ, en accomplissant la Grande Mission dans nos villes (Jérusalem), dans nos états et nos pays (Judée et Samarie), et partout ailleurs où Dieu nous enverra (aux extrémités de la terre).
Qu'est-ce que la Grande Mission ?
Que s'est-il passé pendant la période intertestamentaire ?
Question : "Que s'est-il passé pendant la période intertestamentaire ?"
Réponse : L'intervalle de temps entre les derniers écrits de l'Ancien Testament et l'apparition de Jésus-Christ est connu sous le nom de période « intertestamentaire » (ou entre les testaments). Parce qu'il n'y a pas eu de message prophétique de Dieu pendant cette période, certains l'appellent les « 400 années de silence ». L'atmosphère politique, religieuse et sociale de la Palestine a changé considérablement durant cette période. Une grande partie de ce qui s'est passé avait été prédit par le prophète Daniel. (Lisez Daniel chapitres 2, 7, 8 et 11 et comparez avec les évènements historiques).
Israël était sous le joug de l'empire Perse entre 532 et 332 environ avant Jésus-Christ. Les Perses permettaient aux Juifs de pratiquer leur religion sans trop de résistance. Ils furent même autorisés à reconstruire le temple et à y pratiquer leur culte (2 Chroniques 36 :22-23 ; Esdras 1 :1-4). Cette période comprenait les 100 dernières années de la période de l'Ancien Testament ainsi que les 100 premières années de la période intertestamentaire. Cette époque de paix et de contentement relatifs, n'était que le calme qui précède la tempête.
Alexandre le Grand vainquit Darius de Perse, imposant la domination grecque sur le monde. Alexandre était un élève d'Aristote et par conséquent bien éduqué dans la philosophie grecque et dans la politique. Il exigea que la culture grecque soit promue dans tous les pays dont il faisait la conquête. Par conséquent l'Ancien Testament hébreux fut traduit en Grec, devenant la traduction connue sous le nom de « la Septante ». La majorité des références du Nouveau Testament aux Ecritures de l'Ancien Testament utilise l'expression ou la version de la Septante. Alexandre accorda la liberté de culte aux Juifs, bien qu'il préconisait fortement les différents styles de vie grecques ; ce ne fut pas une bonne période pour Israël, étant donné que la culture grecque était très mondaine, humaniste et impie.
Après la mort d'Alexandre, la Judée fut dominée par toute une série de successeurs, aboutissant au règne d'Antiochos Ephiphane. Antiochos fit plus que refuser la liberté de religion aux Juifs. Autour de 167 avant Jésus-Christ, il renversa la lignée légitime du sacerdoce et profana le temple, le souillant avec le sacrifice d'animaux impurs et avec un autel païen (voir Marc 13 :14). Cela représentait l'équivalent religieux d'un viol. Par la suite, les Juifs résistèrent à Antiochos, restaurèrent le sacerdoce légitime et reprirent le temple. La période qui suivit fut marquée par la guerre, la violence et les luttes intestines.
Autour de 63 avant Jésus-Christ, Pompée conquit la Palestine, mettant toute la Judée sous le joug des Césars. Ces événements amenèrent Hérode à être sacré ‘roi de Judée' par l'empereur romain et le sénat. Ce fut cette nation qui taxa et contrôla les Juifs et par la suite exécuta le Messie sur une croix romaine. Les cultures romaines, grecques et Hébraïques étaient désormais mélangées en pays de Judée.
Pendant la période d'occupation grecque et romaine, deux groupes politiques/religieux importants émergèrent en Palestine. Les ‘pharisiens' ajoutèrent à la loi de Moïse, la tradition orale, et par la suite considérèrent leurs propres lois plus importantes que celles de Dieu (voir Marc 7 :1-23). Bien que les enseignements de Christ s'accordaient souvent avec ceux des pharisiens, il s'insurgea contre leur légalisme superficiel et leur manque de compassion. Les ‘Sadducéens' représentaient les aristocrates et les gens fortunés. Les sadducéens, qui exerçaient le pouvoir par l'intermédiaire du Sanhédrin, rejetèrent tout sauf les livres mosaïques de l'Ancien Testament. Ils refusaient de croire en la résurrection et étaient généralement disciples des Grecs qu'ils admiraient grandement.
Le flot d'événements qui préparèrent la venue de Christ, eut un impact profond sur le peuple juif. Les Juifs et les païens des autres nations, étaient tous désillusionnés quant à la religion. Les païens commençaient à douter de la validité du polythéisme. Les Romains et les Grecs étaient insatisfaits de leurs mythologies et attirés par les Ecritures hébraïques, maintenant facilement accessibles et lisibles en Grec ou en Latin. Les Juifs, de leur côté, étaient abattus. Une fois encore, ils étaient conquis, opprimés et pollués (souillés). L'espoir était au niveau le plus bas et la foi presque inexistante. Ils étaient convaincus que maintenant, la seule chose qui pouvait les sauver, eux et leur foi, était l'apparition du Messie.
Le Nouveau Testament nous raconte comment l'Espérance est arrivée, pas seulement pour les Juifs, mais pour le monde entier. L'accomplissement des prophéties par Christ, était attendu et reconnu par tous ceux qui le cherchaient. Les histoires du centurion romain, des sages d'orient, et du pharisien Nicodème, montrent comment Jésus fut reconnu en tant que Messie par ceux qui vivaient à son époque. Les « 400 années de silence » furent brisées par l'histoire la plus extraordinaire jamais racontée : l'Evangile de Jésus-Christ !
Que s'est-il passé pendant la période intertestamentaire ?
Les femmes chrétiennes peuvent-elles porter du maquillage ou des bijoux ?
Question : "Les femmes chrétiennes peuvent-elles porter du maquillage ou des bijoux ?"
Réponse : Le livre de 1 Samuel chap.16 v. 7b déclare : « L'Eternel ne considère pas ce que l'homme considère : l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Eternel regarde au cœur. » Le livre de 1 Timothée chap.2 v.9-10 nous dit : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habit somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Paul n'était pas en train d'interdire aux femmes de porter des bijoux, du maquillage ou encore des cheveux tressés –- il leur disait plutôt de ne pas laisser leur apparence prendre plus d'importance que leur beauté intérieure.
Pierre nous rappelle cette vérité spirituelle : « Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. » (1 Pierre 3 :3-5) Il n'y a rien de mal à porter des bijoux, du maquillage, ou encore des cheveux tressés, à condition que ce soit porté d'une manière décente et modeste. Une femme ne devrait pas être focalisée sur son apparence extérieure au point de négliger sa vie spirituelle intérieure. La Bible (Dieu) s'intéresse au cœur. Si une femme passe trop de temps et dépense trop d'argent pour son apparence physique, le problème est que les priorités de cette femme sont mal dirigées. Les bijoux et les habits de grand prix sont le symptôme ou le résultat d'un problème spirituel, mais ne sont pas le problème en soi.
Les femmes chrétiennes peuvent-elles porter du maquillage ou des bijoux ?
Qui était Melchisédek ?
Question : "Qui était Melchisédek ?"
Réponse : Melchisédek, dont le nom signifie « roi de justice », était roi de Salem (Jérusalem) et sacrificateur du Dieu Très-Haut (Genèse 14 :18-20; Psaumes 110 :4 ; Hébreux 5 :6-11, 6 :20 -7 :28). L'apparition et la disparition soudaines de Melchisédek dans le livre de la Genèse sont quelque peu mystérieuses. Melchisédek et Abraham (Abram) se sont rencontrés pour la première fois après la victoire d'Abraham sur Kédorlaomer et ses trois alliés. Melchisédek offrit du pain et du vin à Abraham et ses hommes fatigués, leur exprimant ainsi son amitié. Il bénit Abraham au nom de El Elyon («Le Dieu Très-Haut ») et loua Dieu d'avoir donné la victoire à Abraham (Genèse 14 :18-20).
Abraham présenta à Melchisédek la dîme (un dixième) de tout ce qu'il avait. Par cet acte, Abraham indiqua qu'il reconnaissait Melchisédek à la fois comme un compagnon dans l'adoration du seul vrai Dieu, ainsi qu'un sacrificateur hautement qualifié et supérieur à lui au niveau de la position et de la maturité spirituelles. L'existence de Melchisédek démontre qu'il y avait d'autres gens, en dehors d'Abraham et sa famille, à servir le seul vrai Dieu.
Dans le Psaume 110, un psaume messianique écrit par David (Matthieu 22 :43-44), Melchisédek est considéré comme une figure de Christ. Ce thème se retrouve dans le livre des Hébreux, où tous deux, Melchisédek et Christ, sont présentés comme rois de justice et de paix. Le fait de qualifier Melchisédek et son sacerdoce unique comme une figure de Christ, l'écrivain montre par là que le nouveau sacerdoce de Christ est supérieur à l'ancien sacerdoce lévitique et à celui d'Aaron (Hébreux 7 :1-10).
Certains suggèrent que Melchisédek était effectivement une apparition pré incarnée de Jésus-Christ. Bien que ce soit possible, cette suggestion est peu probable. Melchisédek était le roi de Salem. Est-ce que Jésus-Christ serait venu sur la terre pour être un roi terrestre et régner sur une ville ? Melchisédek ressemble à Christ dans le sens qu'ils sont tous deux sacrificateurs et rois ; c'est pourquoi Melchisédek pourrait être appelé une « figure » de Christ, mais ils sont deux personnes bien distinctes.
Qui était Melchisédek ?
Que signifie avoir une relation personnelle avec Dieu ?
Question : "Que signifie avoir une relation personnelle avec Dieu ?"
Réponse : Une relation personnelle avec Dieu commence au moment où nous réalisons notre besoin de Lui, où nous admettons être des pécheurs, et où, par la foi, nous recevons Jésus-Christ comme notre Sauveur. Dieu, notre Père céleste, a toujours désiré être proche de nous, et avoir une relation avec nous. Avant qu'Adam ait péché dans le jardin d'Eden (Genèse chapitre 3), lui et Eve connaissaient Dieu sur un plan intime, personnel. Ils marchaient avec Lui dans le jardin et conversaient directement avec lui. A cause du péché de l'homme, nous avons été séparés et déconnectés de Dieu.
Ce que beaucoup de personnes ne savent pas, ne réalisent pas ou ignorent, c'est que Jésus nous a donné le cadeau le plus extraordinaire – l'opportunité de passer l'éternité avec Dieu si nous mettons notre confiance (foi) en lui. « Car le salaire du péché, c'est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »(Romains 6 :23). Dieu est devenu un être humain en la personne de Jésus-Christ pour porter notre péché, être mis à mort, et ensuite ressusciter, prouvant ainsi sa victoire sur le péché et sur la mort. « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-christ » (Romains 8 :1). Si nous acceptons ce cadeau (ce don), nous pouvons être désormais acceptés dans la présence de Dieu et pouvons avoir une relation avec Lui.
Avoir une relation personnelle avec Dieu signifie que nous devons inclure Dieu dans notre vie quotidienne. Nous devons lui adresser nos prières et méditer sur les versets de sa parole, nous efforçant ainsi de mieux le connaître. Nous devons prier pour recevoir la sagesse (Jacques 1 :5), ce qui est l'atout le plus précieux que nous puissions avoir. Nous devons lui présenter nos requêtes, et demander au nom de Jésus (Jean 15 :16). Jésus est celui qui nous a aimés au point de donner sa vie pour nous (Romains 5 :8), et c'est Lui qui a comblé l'abîme qui existait entre nous et Dieu, c'est lui qui nous a réconciliés avec Dieu.
Le Saint-Esprit nous a été donné comme notre conseiller et notre consolateur. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jean 14 :15-17). Jésus a dit cela avant de mourir, et après sa résurrection, le Saint-Esprit est devenu disponible à ceux qui désirent sincèrement le recevoir dans leur vie. Il est celui qui vit dans le cœur des croyants pour y demeurer toujours ; il ne nous quittera jamais. Il nous conseille, nous enseigne des vérités et transforme nos cœurs. Sans ce Saint-Esprit, nous n'aurions pas la capacité de combattre le mal et les tentations. Mais puisque nous l'avons en nous, nous commençons à produire le fruit qui vient du Saint-Esprit lorsque nous le laissons agir en nous et nous diriger : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5 :22-23).
Cette relation personnelle avec Dieu n'est pas aussi difficile à trouver que nous l'imaginons, et il n'existe pas de formule magique pour l'obtenir. Dès que nous devenons enfants de Dieu, nous recevons le Saint-Esprit qui va commencer à travailler dans nos cœurs. Nous devrions prier sans cesse, lire notre Bible, et nous joindre à une église qui reconnaît pour autorité la Bible ; toutes ces choses nous aiderons à grandir spirituellement. Faire confiance à Dieu pour nous porter chaque jour de notre vie et croire qu'il est celui qui nous soutient en toute chose, c'est cela avoir une relation avec lui. Bien que nous ne voyions pas toujours de changements immédiatement, nous allons commencer à les voir au fil du temps, et toutes les vérités deviendront claires pour nous.
Que signifie avoir une relation personnelle avec Dieu ?
Un chrétien peut-il écouter de la musique non chrétienne ?
Question : "Un chrétien peut-il écouter de la musique non chrétienne ?"
Réponse : Beaucoup de chrétiens luttent intérieurement concernant ce sujet. Beaucoup de musiciens « non chrétiens » sont extrêmement talentueux. La musique non chrétienne peut être très agréable à écouter. Il y a beaucoup de chansons non chrétiennes qui ont des mélodies enjouées, un contenu chaleureux et sérieux, ainsi que des messages positifs. Pour déterminer si l'on peut ou non écouter de la musique non chrétienne, il faut considérer trois facteurs primordiaux:
1) l'objectif de la musique,
2) le style de musique, et
3) le contenu des paroles.
1) L'objectif de la musique. La musique est-elle seulement destinée à l'adoration, ou Dieu a –t-il aussi donné la musique comme un moyen d'apaiser et de divertir ? Le roi David, le musicien le plus célèbre de la Bible, utilisait la musique principalement dans le but de l'adoration de Dieu (voir Psaume 4 :1, 6 :1, 54, 55, 61 :1, 76 :1). Pourtant, lorsque le roi Saül fut tourmenté par des esprits méchants, il appelait David pour qu'il joue de la harpe pour l'apaiser (1 Samuel 16 :14-23). Les Israélites utilisaient aussi les instruments de musique pour avertir d'un danger (Néhémie 4 :20) et pour surprendre leurs ennemis (Juges 7 :16-22). Dans le Nouveau Testament, l'apôtre Paul exhorte les chrétiens à s'encourager par la musique : « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels » (Ephésiens 5 :19). Donc, bien que l'objectif principal de la musique semble être l'adoration, la Bible indique certainement que la musique peut être utilisée à d'autres fins.
2) Le style de musique. Malheureusement, le problème des différents styles de musique reste un facteur de division parmi les chrétiens. Il y a des chrétiens qui insistent sur le fait qu'aucun instrument de musique ne devrait être utilisé pour le culte. Il y en a d'autres qui ne désirent que « les bons vieux et fidèles » hymnes. D'autres encore veulent une musique plus rythmée et contemporaine. Certains disent qu'ils font une meilleure expérience d'adoration dans un environnement du style « concert de rock ». Au lieu de considérer ces différences comme une question de préférences personnelles et de différences culturelles, certains chrétiens déclarent que le style de musique qu'ils préfèrent est le seul qui soit « biblique », dénonçant ainsi toutes les autres formes de musique comme étant malsaines, indécentes ou encore sataniques.
Nous ne voyons aucune part que la Bible condamne un style particulier de musique. La Bible ne déclare pas non plus un instrument de musique particulier comme étant ‘inapproprié'. La Bible mentionne de nombreux instruments à cordes et d'instruments à vent. Alors que la Bible ne mentionne pas précisément ‘la batterie', elle mentionne cependant d'autres instruments à percussion (Psaumes 68 :26 ; Esdras 3 :10). Presque toutes les formes de musique moderne sont des variations ou des combinaisons des mêmes sortes d'instruments de musique, joués à des rythmes différents ou avec plus ou moins d'intensité. Il n'existe pas de raison biblique permettant de déclarer qu'un style particulier de musique soit inapproprié, déplacé ou hors de la volonté de Dieu. .
3) le contenu des paroles. Puisque ni l'objectif de la musique ni le style de musique ne permettent de déterminer si un chrétien peut ou non écouter de la musique mondaine ou non chrétienne, il nous faut donc maintenant considérer le contenu des paroles. Bien que Philippiens 4 :8 ne parle pas spécifiquement de la musique, il n'en reste pas moins un excellent guide pour juger des paroles mises en musique. « Au reste frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. » Si nous sommes encouragés à penser à de telles choses, nous devons donc, logiquement, inviter ces choses à demeurer dans notre esprit à travers la musique et les paroles. Les paroles de la musique « non chrétienne » peuvent-elles être nobles, vraies, pures, admirables, vertueuses et dignes de louanges ? Si oui, alors il n'y a rien de mal à écouter une chanson non chrétienne de cette qualité. .
Cependant, une grande partie de la musique non chrétienne ne s'aligne pas sur les standards de Philippiens 4 :8. La musique non chrétienne fait souvent la promotion de l'immoralité et de la violence, tout en dénigrant la pureté et l'intégrité. Si une chanson glorifie ce qui s'oppose à Dieu, un chrétien ne devrait pas l'écouter. Par contre, il existe aussi beaucoup de chansons non chrétiennes qui, sans faire mention de Dieu, encouragent les valeurs telles que l'honnêteté, la pureté et l'intégrité. Si une chanson d'amour encourage la sainteté du mariage et/ou la pureté de l'amour vrai – même sans mentionner Dieu— un chrétien peut tout à fait l'écouter et l'apprécier.
Tout ce qu'une personne autorise à demeurer dans ses pensées, déterminera tôt ou tard ses paroles et ses actes. C'est l'idée qui prédomine derrière Philippiens 4 :8 et Colossiens 3 :2,5 : établir des habitudes de pensées qui soient saines. 2 Corinthiens 10 :5 nous dit que nous devrions « amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ ». Ces Ecritures présentent clairement la sorte de musique que nous ne devrions pas écouter.
Bien évidemment, le meilleur style de musique est celui qui loue et glorifie Dieu. Il y a des musiciens chrétiens talentueux qui travaillent dans presque tous les genres de musique, allant du classique au rock, au rap, en passant par le reggae. Il n'y a rien d'intrinsèquement mauvais dans un style particulier de musique. Ce sont les paroles qui déterminent si une chanson est « acceptable » pour un chrétien. S'il y a dans une chanson, la moindre chose qui vous entraîne à penser ou à vous engager dans quelque chose qui ne glorifie pas Dieu, cette chanson devrait être évitée.
Un chrétien peut-il écouter de la musique non chrétienne ?
Quelle était la signification du fait que le voile du temple fut déchiré en deux lorsque Jésus est mort ?
Question : "Quelle était la signification du fait que le voile du temple fut déchiré en deux lorsque Jésus est mort ?"
Réponse : À l'époque de Jésus, le saint Temple de Jérusalem était le centre de la vie religieuse des Juifs. Le temple était l'endroit où les sacrifices d'animaux avaient lieu et où le culte selon la Loi de Moïse était observé fidèlement. Hébreux 9 :1-9 nous dit que le voile du temple séparait le Saint des Saints (ou lieu très saint) —sanctuaire terrestre de la présence de Dieu—du reste du temple où les hommes demeuraient. Cela signifiait que l'homme était séparé de Dieu par le péché (Esaïe 59 :1-2). Seul le souverain sacrificateur était autorisé à pénétrer au-delà du voile une fois par an (Exode 30 :10 ; Hébreux 9 :7) pour entrer dans la présence de Dieu au nom de toute la nation d'Israël et pour faire l'expiation de leurs péchés (Lévitique 16).
Le temple de Salomon avait 30 coudées de hauteur (1 Rois 6 :2), mais, selon les écrits de Josèphe, un historien juif du premier siècle, Hérode l'avait augmentée pour atteindre 40 coudées. La mesure exacte d'une coudée reste incertaine, mais on peut évaluer approximativement que ce voile mesurait près de 18 mètres de haut. Josèphe nous dit aussi que le voile avait une épaisseur de 12 cm et que la force de traction combinée de chevaux attachés de chaque coté du voile n'aurait pas pu le déchirer. Le livre d'Exode nous enseigne que ce voile épais était fait de tissus bleu, pourpre (violet) et cramoisi (rouge foncé) et de fin lin retors.
La taille et l'épaisseur du voile, donnent aux évènements qui sont arrivés au moment de la mort de Jésus sur la croix, une portée encore plus capitale. « Jésus poussa de nouveau un grand soupir, et rendit l'esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. » (Matthieu 27 :50-51a)
Alors, que devons-nous penser de tout cela ? Quelle est l'importance de ce voile déchiré pour nous aujourd'hui ? Principalement, le déchirement du voile au moment de la mort de Jésus symbolise, d'une manière spectaculaire, que son sacrifice, le fait de verser son propre sang, était une expiation suffisante pour les péchés. Cela signifiait que maintenant, l'entrée dans le lieu très saint était ouverte à tous, en tout temps, pour les Juifs et les Gentils (païens) sans distinction.
Lorsque Jésus est mort, le voile fut déchiré, et Dieu a quitté cet endroit pour ne plus jamais habiter dans un temple fait de main d'homme (Actes 17 :24). Dieu en avait fini avec ce temple et son système religieux, et le temple et Jérusalem furent laissés « désolés » (détruits par les Romains) en 70 après Jésus-Christ, tout comme Jésus l'avait prophétisé en Luc 13 :35. Aussi longtemps que le temple était debout, cela signifiait la continuation de l'Ancienne Alliance. Hébreux 9 : 8-9 fait référence à une époque qui était en train de disparaître, faisant place à l'établissement de la Nouvelle Alliance (Hébreux 8 :13).
Dans un sens, le voile était le symbole de Christ, lui-même, qui est le seul chemin vers le Père (Jean 14 :6). Cela nous est indiqué par le fait que le souverain sacrificateur devait entrer dans le lieu très saint à travers le voile. Maintenant, Christ est notre souverain sacrificateur, et en tant que croyants en son œuvre terminée à la croix, nous participons à sa prêtrise ‘plus excellente'. Nous pouvons désormais entrer dans le lieu très saint à travers Lui. Hébreux 10 :19-20 dit que « nous avons au moyen du sang de Jésus une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire de sa chair ». Nous voyons ici l'image de la chair de Jésus déchirée pour nous, au même moment où il déchirait le voile épais pour nous.
Le voile déchiré du haut en bas est un fait historique. La signification profonde de cet événement est expliquée dans des détails glorieux, dans le livre aux Hébreux. Les choses du temple étaient l'ombre des choses à venir, et elles pointent toutes vers Jésus-Christ. Il était le voile du lieu très saint, et par sa mort, les fidèles peuvent maintenant avoir un libre accès à Dieu.
Le voile du temple était un rappel constant que le péché rend l'humanité inacceptable pour entrer dans la présence de Dieu. Le fait que l'offrande pour le péché fut offerte une fois par an, et que d'innombrables autres sacrifices étaient répétés quotidiennement, montrait d'une façon crue et détaillée, que le péché ne pouvait pas vraiment être expié ou effacé par de simples sacrifices d'animaux. Jésus-Christ, par sa mort, a retiré la barrière entre Dieu et l'homme, et maintenant nous pouvons nous approcher de Lui avec assurance, et hardiesse (Hébreux 4 :14-16).
Quelle était la signification du fait que le voile du temple fut déchiré en deux lorsque Jésus est mort ?
Quelle était exactement « l'écharde dans la chair » de Paul ?
Question : "Quelle était exactement « l'écharde dans la chair » de Paul ?"
Réponse : D'innombrables explications ont été données concernant la nature de l'écharde dans la chair de Paul. Elles vont des tentations continuelles, aux adversaires tenaces, en passant par des maladies chroniques (telles que des problèmes d'yeux, la malaria, des migraines et des crises d'épilepsie), et un problème d'élocution. Personne ne sait avec certitude ce qu'était l'écharde dans la chair de Paul, mais c'était probablement un mal physique.
Ce que nous savons de cette ‘écharde dans la chair' nous vient de Paul lui-même en 2 Corinthiens 12 :7 : « Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. »
Premièrement, le but de l'écharde dans la chair était de garder Paul dans l'humilité. Tous ceux qui ont rencontré Jésus et à qui il avait parlé et confié une mission (Actes 9 :2-8) se seraient « gonflés d'orgueil ». Ajoutez à cela le fait d'être touché par le Saint-Esprit pour écrire la plus grande partie du Nouveau Testament, et il est facile de comprendre pourquoi Paul aurait pu devenir hautain, se serait exalté outre mesure, ou serait devenu trop fier, selon les différentes versions bibliques.
Deuxièmement, nous savons que son affliction venait de Satan lui-même ou d'un de ses messagers. Tout comme Dieu a autorisé Satan à tourmenter Job (Job 1 :1-12), Dieu a autorisé Satan à tourmenter Paul pour satisfaire aux desseins parfaits de Dieu et toujours dans le cadre de la volonté parfaite de Dieu.
Il est compréhensible que Paul ait considéré cette écharde comme un obstacle à un ministère plus important ou plus efficace (Galates 5 :14-16) et qu'il ait demandé à Dieu par trois fois de lui retirer (2 Corinthiens 12 :8). Mais Paul a appris à travers cette expérience, la leçon qui prédomine dans ses lettres : le pouvoir divin n'est jamais aussi bien exposé que sur un fond de faiblesse humaine (2 Corinthiens 4 :7), afin que la gloire revienne à Dieu seul (2 Corinthiens 10 :17). Plutôt que de retirer l'écharde, Dieu donna à Paul sa grâce et sa force à travers elle, et il a aussi déclaré cette grâce comme étant « suffisante ».
Quelle était exactement « l'écharde dans la chair » de Paul ?
« Qu'est-ce que Sion ? Qu'est-ce que le Mont Sion ? Quelle la signification biblique de Sion ?
Question : "Qu'est-ce que Sion ? Qu'est-ce que le Mont Sion ? Quelle la signification biblique de Sion ?"
Réponse : Le Psaume 87 :2-3 déclare : « L'Eternel aime les portes de Sion, plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses ont été dites sur toi, ville de Dieu ! ». Apparaissant plus de 150 fois dans la Bible, le nom de « Sion » signifie essentiellement « fortification ». Dans la Bible, Sion est à la fois la cité de David et la cité de Dieu. A mesure que nous progressons dans la Bible, le nom de « Sion », qui faisait principalement référence à une cité physique, prend une signification plus spirituelle.
La première mention du nom de « Sion » dans la Bible se trouve en 2 Samuel 5 :7 : « Mais David s'empara de la forteresse de Sion : c'est la cité de David ». Sion, était donc à l'origine le nom de l'ancienne forteresse jébusienne dans la cité de Jérusalem. Sion commença à représenter non seulement la forteresse, mais aussi la cité dans laquelle la forteresse était érigée. Après que David ait capturé la « forteresse de Sion », Sion fut alors appelée « la cité de David » (1 Rois 8 :1 ; 1 Chroniques 11 :5 ; 2 Chroniques 5 :2)
Quand Salomon bâtit le temple de Jérusalem, le nom de Sion élargit sa signification pour inclure le temple et ce qui l'entourait (Psaume 2 :6, 48 :3, 132 :13). Sion fut utilisée au fil du temps comme le nom de la ville de Jérusalem, le pays de Juda, et le peuple d'Israël comme une entité (Esaïe 40 :9 ; Jérémie 31 :12 ; Zacharie 9 :13).
L'utilisation la plus significative du nom « Sion » reste une signification théologique. Sion est utilisé figurativement pour représenter Israël en tant que peuple de Dieu (Esaïe 60 :14) La signification spirituelle de Sion se retrouve dans le Nouveau Testament à qui il est donné la signification chrétienne du royaume spirituel de Dieu, la Jérusalem céleste (Hébreux 12 :22 ; Apocalypse 14 :1). Pierre fait référence à Christ comme la pierre angulaire de Sion : « Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; Et celui qui croit en elle ne sera point confus. » (I Pierre 2 :6).
« Qu'est-ce que Sion ? Qu'est-ce que le Mont Sion ? Quelle la signification biblique de Sion ?
Qu’est-il arrivé à l’arche de l’Alliance ?
Question : "Qu’est-il arrivé à l’arche de l’Alliance ?"
Réponse : Ce qui est arrivé à l’arche de l’Alliance est une question qui a fasciné les théologiens, les étudiants de la Bible et les archéologues depuis des siècles. Dans la dix-huitième année de son règne, Josias, roi de Judas, commanda aux lévites qui s’occupaient de l’arche de l’Alliance de retourner au temple à Jérusalem (2 Chroniques 35 :1-6 ; cf. 2 Rois 23 :21-23). C’est la dernière fois que l’endroit où se trouve l’arche de l’Alliance est mentionné dans les Ecritures. Quarante ans plus tard, Nebucadnetsar, roi de Babylone, prit Jérusalem et pilla le temple. Moins de dix ans plus tard, il revint, prit ce qui restait dans le temple, et brûla les restes du temple et réduisit la ville en cendres jusqu'à ce qu’il n’en reste plus rien. Dans tout cela, qu’est-il arrivé à l’arche ? A-t-elle été prise par le roi Nebucadnetsar ? A-t-elle été détruite avec la ville ? Ou encore, a-t-elle été retirée du temple, mise en sécurité et cachée quelque part, comme il est vraisemblable que ce fut le cas, lorsque Shishak, Pharaon d’Egypte, pilla le temple pendant le règne de Roboam, fils de Salomon ? (Nous disons « vraisem-blable » parce que si Shishak avait réussi à prendre l’arche et à l’emmener en Egypte, comment Josias aurait-il pu demander aux lévites de la renvoyer ? Si l’arche était en Egypte—à la manière de l’histoire des aventuriers de l’arche perdue—les lévites ne l’auraient pas eu en leur possession et par conséquent n’auraient pas pu la retourner.)
Le livre non canonique « 2 Macchabées », rapporte que juste avant l’invasion babylonienne, Jérémie « à la suite d’une révélation, commanda que le tabernacle et l’arche l’accompagnent et… il partit pour la montagne sur laquelle Moïse monta pour voir l’héritage de Dieu (le Mont Nébo ; Deutéronome 31 :1-4). Lorsque Jérémie arriva à destination, il trouva une cave dans laquelle il mit la tente, l’arche et l’autel avec l’encens ; puis il en bloqua l’entrée » (Macchabées 2 :4-5). Cependant, « certains de ceux qui le suivaient, montèrent avec l’intention d’identifier le passage, mais ils ne le trouvèrent pas. Lorsque Jérémie entendit parler de cela, il les réprimanda : « Cet endroit doit rester inconnu jusqu’à ce que Dieu rassemble son peuple à nouveau et leur fasse miséricorde. Ensuite l’Eternel révèlera ces choses, et la gloire de l’Eternel sera vue dans la nuée, de même qu’elle apparut au temps de Moïse, et lorsque Salomon pria que le temple soit sanctifié par sa gloire » (Macc. 2 :6-8). On ne sait pas si ce récit de seconde main est exact (voir Macc 2 :1); même s’il l’est, nous ne le saurons pas avant que le Seigneur revienne, selon le récit.
D’autres théories sur ce mystère de l’arche perdue, incluent les déclarations des rabbins Shlomo Goren et Yehuda Getz, comme quoi l’arche est cachée en dessous de la montagne du temple, ayant été enterrée là avant que Nebucadnetsar puisse la trouver et l’emporter. Malheureusement, le mont du temple est maintenant l’emplacement du Dôme du roc, un site saint de l’Islam, et la communauté locale musulmane refuse d’en accorder l’accès pour y faire des fouilles. Nous ne pouvons donc pas savoir si les déclarations des rabbins Goren et Getz sont justes ou pas.
L’explorateur Vendyl Jones, et d’autres avec lui, croient qu’une pièce d’antiquité trouvée parmi les rouleaux de la Mer morte, l’énigmatique « rouleau de cuivre » de Qumran cave 3, est en fait quelque chose comme une carte de chasse au trésor, donnant les détails de l’endroit où se trouvent de nombreux trésors précieux, qui furent pris dans le temple avant que les babyloniens arrivent, et parmi eux se trouverait l’arche de l’Alliance perdue. Vrai ou faux, cela reste à prouver, puisque personne n’a encore été capable de localiser tous les points de repère géographiques nécessaires indiqués sur le rouleau. Curieusement, certains érudits croient que le rouleau de cuivre est en fait le récit mentionné dans le livre des Macchabées 2 :1 et 4, qui décrit Jérémie cachant l’arche. Bien que cette supposition soit intéressante, elle demeure sans preuve.
Graham Hancock, ancien correspondant d’Afrique de l’Est pour « l’Economiste », a publié un livre en 1992 intitulé : Le signe et le sceau : la quête de l’arche de l’Alliance perdue, dans lequel il soutient que l’arche a été emmenée clandestinement à l’église de sainte Marie de Sion à Aksoum, une ancienne cité d’Ethiopie. L’explorateur Robert Cornuke de l’institut B.A.S.E, croit aussi que l’arche réside maintenant à Aksoum. Cependant, personne ne l’a encore trouvée là-bas. Pareillement, l’archéologue Michael Sanders croit que l’arche est cachée dans un ancien temple égyptien dans le village israélite de Djaharya, mais il ne l’a pas encore trouvée.
Une tradition irlandaise plutôt douteuse, soutient que l’arche est enterrée sous la colline de Tara en Irlande. Certains érudits croient que c’est de là que vient la légende du « trésor au bout de l’arc-en-ciel ». Encore moins plausibles sont les déclarations de Ron Wyatt et Tom Crotser : Wyatt déclare avoir vu l’arche de l’alliance enterrée sous le mont du Calvaire et Crotser déclare l’avoir vue sur le mont Pitsga, près du mont Nébo. La communauté archéologique n’accorde à ces deux hommes aucune crédibilité, et ni l’un ni l’autre n’a encore été capable de prouver ses déclarations.
Pour finir, l’arche demeure introuvable et perdue pour tous, sauf pour Dieu. Des théories intéressantes, telles que celles citées plus haut, sont encore offertes aujourd’hui, mais l’arche reste introuvable. Il se peut très bien que l’auteur du livre 2 Macchabées ait raison ; Il se peut que nous ne saurons pas ce qui est arrivé à l’arche de l’Alliance jusqu’à ce que le Seigneur revienne en personne.
Qu’est-il arrivé à l’arche de l’Alliance ?
l’archéologie chrétienne – pourquoi est-elle importante ?
Question : "l’archéologie chrétienne – pourquoi est-elle importante ?"
Réponse : Le terme archéologie vient de deux mots grecs composés : archae qui signifie « ancien » et logos qui signifie « connaissance » ; donc c’est la « connaissance ou étude de l’ancien ». Un archéologue est plus qu’un individu du type Indiana Jones, parcourant le monde à la recherche de pièces antiques pour les placer dans un musée. L’archéologie est une science qui étudie les civilisations anciennes, en découvrant et en enregistrant des données sur des choses ou éléments du passé. L’archéologie chrétienne est la science qui étudie les cultures anciennes qui ont marqué le christianisme et le Judaïsme, ainsi que les cultures juives et chrétiennes elles-mêmes. Les archéologues chrétiens essaient non seulement de découvrir de nouvelles choses du passé, mais encore ils essaient de valider ce que nous savons déjà du passé, tout en nous aidant à mieux comprendre les moeurs et les coutumes des peuples de la Bible.
Le texte biblique, ainsi que d’autres ouvrages écrits, sont les éléments d’information les plus importants que nous ayons sur l’histoire des peuples anciens des temps bibliques. Mais ces écrits eux-mêmes ont laissé beaucoup de questions sans réponse. C’est là que les archéologues chrétiens interviennent. Ils peuvent compléter les images partielles que les récits bibliques nous donnent. Des fouilles faites dans les anciennes décharges publiques et dans les villes abandonnées, ont permis de découvrir toutes sortes de choses qui nous donnent des indices sur le passé. Le but de l’archéologie chrétienne est d’apporter les preuves des vérités essentielles de l’Ancien et du Nouveau Testament à travers les découvertes de vestiges matériels des activités des civilisations anciennes.
L’archéologie chrétienne n’a été reconnue comme une discipline scientifique qu’à partir du 19ème siècle. Les fondements de l’archéologie chrétienne furent posés par des hommes tels que Johann Jahn, Edward Robinson, et Sir Flinders Petrie. William F. Albright devint le personnage prédominant du 20ème siècle. Ce fut Albright qui introduisit l’archéologie chrétienne dans les débats sur les origines, ainsi que la fiabilité des récits bibliques. Ce fut Albright et ses étudiants qui apportèrent la majorité des preuves physiques relatives aux événements décrits dans la Bible. Cependant, il semblerait aujourd’hui qu’il y ait autant d’archéologues qui essaient de réfuter la Bible qu’il y en a pour prouver sa véracité.
Nous n’avons pas besoin de chercher très loin dans le monde contemporain pour trouver de nouvelles attaques contre le christianisme. Nous en avons un exemple dans la plus grande partie des programmes émis sur « Discovery Channel », tels « Le Da Vinci Code ». D’autres sources traitent de l’historicité de Jésus-Christ. Un de ces programmes, par James Cameron, soutient que le tombeau et le cercueil de Jésus avaient été retrouvés. A la suite de cette soi-disant « découverte », la conclusion fut que Jésus n’était pas ressuscité des morts. Ce que ce programme a oublié de dire, c’est que ce cercueil avait été découvert depuis plusieurs années et qu’il avait déjà été prouvé que ce cercueil n’était pas celui de Jésus-Christ. C’est grâce au travail ardu d’archéologues chrétiens que nous avons pu obtenir cette preuve.
Ce sont les découvertes archéologiques qui nous fournissent les informations physiques sur la vie et les époques des anciennes civilisations. Lorsque des méthodes appropriées sont utilisées pour les fouilles des sites anciens, des informations émergent qui vont nous donner une compréhension plus grande des civilisations anciennes et leurs cultures, ainsi que des preuves qui valident le texte biblique. Un enregistrement systématique de ces découvertes, communiqué ensuite aux experts dans le monde entier, peut nous donner les informations les plus complètes sur les vies de ceux qui vivaient à l’époque biblique. L’archéologie chrétienne est seulement un des outils que les érudits peuvent utiliser pour présenter une défense plus étayée du récit biblique et de l’Evangile de Jésus-Christ. Bien souvent lorsque nous partageons notre foi avec les incroyants, ceux-ci nous demandent comment nous pouvons avoir la certitude que la Bible est vraie. Une des réponses que nous pouvons donner est que, grâce aux archéologues chrétiens, beaucoup de faits contenus dans la Bible ont été confirmés.
l’archéologie chrétienne – pourquoi est-elle importante ?
Un chrétien peut-il être l’objet d’une malédiction ? Dieu permet-il qu’un chrétien soit sous une malédiction ?
Question : "Un chrétien peut-il être l’objet d’une malédiction ? Dieu permet-il qu’un chrétien soit sous une malédiction ?"
Réponse : La Bible nous dit que « Comme l’oiseau s’échappe, comme l’hirondelle s’envole, ainsi la malédiction sans cause n’a point d’effet ». (Proverbe 26 :2b). Cela signifie que les malédictions sans fondement sont sans effet. Dieu ne permet pas que ses enfants soient l’objet de malédiction. Dieu est souverain. Personne n’a le pouvoir de maudire ceux que Dieu a décidé de bénir. Dieu est le seul qui soit capable de prononcer un jugement.
‘ Le sort ou les malédictions’ dans la Bible sont toujours décrits comme quelque chose de négatif. Deutéronome 18 :10-11 met ceux qui ensorcellent (enchanteurs) au nombre de ceux qui commettent des choses qui sont « en abomination à l’Eternel », tels que les sacrifices d’enfants, la magie, la sorcellerie, la divination ou la nécromancie (interroger les morts). Michée 5 :11 dit que Dieu va exterminer les enchantements et ceux qui jettent des sorts (les magiciens). Apocalypse 18 décrit les enchantements comme faisant partie de l’imposture que l’Antéchrist et sa « grande ville de Babylone » vont utiliser (versets 21-23). Bien que l’imposture de la fin des temps sera grande au point de séduire même les élus si Dieu ne nous protégeait pas (Matthieu 24 :24), Dieu va détruire complètement Satan, l’Antéchrist et tous ceux qui les suivent (Apocalypse chapitres 19 à 20).
Le chrétien est né de nouveau et devenu une nouvelle personne en Jésus-Christ (2 Corinthiens 5 :17), et nous sommes dans la présence constante du saint-Esprit qui vit en nous, et nous existons sous sa protection (Romains 8 :11). Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter que quelqu’un nous jette un sort. Le culte vaudou, la magie, les sorts et les malédictions, n’ont aucun pouvoir sur nous parce qu’ils viennent de Satan, et nous savons que « celui qui est en vous (Christ) est plus grand que celui (Satan) qui est dans le monde » (1 Jean 4 :4). Dieu l’a vaincu, et nous avons été délivrés pour pouvoir adorer Dieu sans aucune crainte (Jean 8 :36). « L’Eternel est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? » (Psaume 27 :1).
Un chrétien peut-il être l’objet d’une malédiction ? Dieu permet-il qu’un chrétien soit sous une malédiction ?
Qui étaient les Pères de l’Eglise ?
Question : "Qui étaient les Pères de l’Eglise ?"
Réponse : Les premiers Pères de l’Eglise sont classés sous trois catégories principales : les Pères apostoliques, les Pères de l’Eglise avant le concile de Nicée (avant Nicée), et les Pères de l’Eglise après le concile de Nicée (après Nicée). Les Pères de l’Eglise apostolique furent ceux qui, comme Clément de Rome, étaient contemporains des apôtres et qui furent probablement enseignés par eux, perpétuant la tradition et les enseignements des apôtres eux-mêmes. Linus, qui est mentionné en 2 Timothée 4 :21, devint l’Evêque de Rome après que Pierre ait subi le martyr, puis Clément prit la suite de Linus. Tous deux, Linus et Clément de Rome sont donc considérés comme les Pères apostoliques. Cependant, il semble qu’aucun écrit de Linus n’ait subsisté alors que beaucoup de ceux de Clément de Rome ont survécu. Les Pères apostoliques auraient probablement disparu de la scène au début du deuxième siècle, à l’exception du petit nombre de ceux qui auraient été disciples de Jean, tels que Polycarpe. La tradition dit que l’apôtre Jean mourut à Ephèse, autour de l’an 98 après Jésus-Christ.
Les Pères de l’époque ‘avant Nicée’, furent ceux qui arrivèrent après les Pères apostoliques et avant le concile de Nicée, en l’an 325 après Jésus-Christ. Des hommes tels que Irénée, Ignace et Justin Martyr sont des Pères ‘d’avant Nicée‘.
Les Pères de l’Eglise ‘d’après Nicée’ (Post-nicéens) sont ceux qui arrivèrent après le concile de Nicée en 325 après Jésus-Christ. Ce sont des hommes tels que Saint Augustin, évêque d’Hippone, qui est souvent appelé le père de l’Eglise (Catholique Romaine) à cause de sa grande œuvre dans le domaine de la doctrine de l’Eglise ; Chrysostome, appelé « l’homme à la bouche en or » à cause de ses talents oratoires remarquables; et Eusèbe, qui a écrit l’histoire de l’Eglise à partir de la naissance de Jésus jusqu’à 324 après Jésus-Christ, un an avant le concile de Nicée. Il est inclus dans l’ère post-nicéenne puisqu’il n’a écrit son histoire qu’après que le concile de Nicée ait eu lieu. D’autres Pères post-nicéens furent Jérôme, qui a traduit le Nouveau Testament grec en latin, appelé la Vulgate, et Ambroise qui fut largement impliqué dans la conversion de l’Empereur Constantin au christianisme.
Quelles étaient en fait les croyances des premiers Pères de l’Eglise ? Les pères apostoliques étaient très préoccupés de proclamer l’Evangile d’une manière fidèle à celui que les apôtres eux-mêmes proclamaient. Ils n’étaient pas intéressés par la formulation de doctrine théologique, puisque l’Evangile qu’ils avaient appris des apôtres était tout à fait suffisant pour eux. Les pères apostoliques étaient aussi zélés que les apôtres, pour déraciner et exposer toute fausse doctrine qui aurait commencé à grandir dans l’église primitive. L’orthodoxie du message était préservée par le désir des pères apostoliques de rester fidèle à l’Evangile tel que les apôtres le leur avaient légué.
Les pères ‘d’avant Nicée ‘ ont aussi essayé de rester fidèle au véritable Evangile, mais ils faisaient face à une inquiétude supplémentaire ; il y avait désormais plusieurs écrits fallacieux qui déclaraient avoir la même autorité que les écrits déjà bien établis de Paul, Pierre et Luc. Le motif de ces documents mensongers était évident : si le corps de Christ pouvait être convaincu d’accepter un faux document, alors l’erreur allait pouvoir s’infiltrer dans l’Eglise. Par conséquent, les pères « d’avant Nicée » passèrent beaucoup de temps à défendre la foi chrétienne et à se battre contre la fausse doctrine ; c’est ainsi que commença la formulation des doctrines acceptées dans l’Eglise.
Les pères « post-nicéens » menèrent à bien la mission de la défense de l’Evangile contre toutes sortes d’hérésies, aussi furent-ils de plus en plus intéressés par des méthodes de défense de l’Evangile et moins intéressés par la transmission de cet Evangile d’une manière fidèle et pure. C’est pourquoi, ils ont commencé à se distancer de l’orthodoxie (conformité à la doctrine) qui était la marque distinctive des pères apostoliques. Ce fut l’époque de la discussion théologique sans fin sur des thèmes du genre « combien d’anges peuvent danser sur une tête d’épingle ? »
Les premiers pères de l’Eglise sont un exemple pour nous de ce que signifie être disciple de Christ et de défendre la vérité. Aucun des premiers pères de l’Eglise n’étaient parfait, tout comme aucun de nous ne l’est. Certains des premiers pères de l’Eglise croyaient en des doctrines que la plupart des chrétiens d’aujourd’hui considèrent incorrectes. Ce qui a finalement amené le développement de la théologie romaine catholique prend sa source dans les écrits des pères post-Nicéens. Bien que nous puissions gagner en connaissance et en compréhension en étudiant les premiers pères de l’Eglise, notre foi doit en fin de compte s’appuyer sur la parole de Dieu, et non sur les écrits des premiers leaders chrétiens. Seule la parole de Dieu est notre guide infaillible pour la pratique de la foi dans notre vie.
Qui étaient les Pères de l’Eglise ?
Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ?
Question : "Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ?"
Réponse : Bien que nous ne sachions pas avec certitude pourquoi Judas a trahi Jésus, nous sommes sûrs de certaines choses. Premièrement, bien que Judas ait été choisi pour être l’un des douze (Jean 6 :64), toutes les évidences scripturaires pointent vers le fait qu’il n’a jamais cru que Jésus était Dieu. Il se peut qu’il n’ait même jamais été convaincu que Jésus était le Messie. Contrairement aux autres disciples qui appelaient Jésus « Seigneur », Judas n’a jamais utilisé ce titre pour Jésus, et au lieu de cela l’appelait « Rabi », ce qui signifie que Jésus n’était pour lui rien d’autre qu’un Maître ou un enseignant. Alors que les autres disciples ont parfois fait de grandes professions de foi et de loyauté (Jean 6 :68 ; 11 :16), Judas n’en a jamais fait et semble être resté silencieux. Ce manque de foi en Jésus est la base de toutes les autres considérations indiquées ci-dessous. Il en va de même pour nous. Si nous ne reconnaissons pas Jésus comme Dieu incarné, et par conséquent comme le seul qui peut accorder le pardon pour nos péchés—et le salut éternel qui vient avec—nous serons sujets à de nombreux autres problèmes qui proviennent d’une vue de Dieu incorrecte.
Deuxièmement, Judas non seulement manquait de foi en Christ, mais il n’avait aussi que peu ou pas de relation personnelle avec Jésus. Lorsque les Evangiles synoptiques nomment les douze, ils sont toujours listés dans le même ordre général avec des variations légères (Matthieu 10 :2-4 ; Marc 3 :16-19 ; Luc 6 :14-16). L’ordre habituel indique généralement la profondeur de leurs relations personnelles avec Jésus. Malgré les variations, Pierre et les frères Jacques et Jean sont toujours en tête de liste, ce qui concorde avec leurs relations respectives avec Jésus. Judas est toujours nommé à la fin, ce qui indique probablement qu’il n’avait que peu ou pas de relations personnelle avec Jésus. De plus, les seuls dialogues entre Jésus et Judas rapportés dans les Ecritures concernent l’épisode où Jésus reproche à Judas sa remarque à Marie, motivée par la cupidité(Jean 12 :1-8), Judas niant sa trahison à venir (Matthieu 26 :25) et la trahison elle-même (Luc 22 :48).
Troisièmement, Judas était rongé par la cupidité au point de trahir la confiance non seulement de Jésus, mais aussi ses compagnons disciples, comme nous le voyons en Jean 12 :5-6. Il se peut que Judas ait désiré suivre Jésus simplement parce qu’il avait vu la grande foule qui suivait Jésus, et il a cru qu’il pourrait tirer profit des collectes faites pour leur groupe. Le fait que Judas ait été en charge de la bourse pour le groupe, pourrait indiquer qu’il était intéressé par l’argent (Jean 13 :29).
De plus, Judas, comme la plupart des gens à cette époque, croyait que le Messie allait renverser l’occupant romain, et prendre le pouvoir pour régner sur la nation d’Israël. Judas a peut-être suivi Jésus dans l’espoir de bénéficier d’une association avec lui en temps que le nouveau pouvoir politique. Il n’y a aucun doute qu’il espérait être parmi l’élite au pouvoir après la révolution. Au moment de la trahison de Judas, Jésus avait été clair sur le fait qu’il devait mourir, et non pas commencer une rébellion contre Rome. Judas avait sans doute présumé – comme les pharisiens de l’époque—que puisqu’il n’avait pas l’intention de renverser les Romains, il n’était donc pas le Messie qu’ils attendaient.
Il y a plusieurs versets de l’Ancien Testament qui pointent vers la trahison, et certains plus que d’autres. En voici deux :
« Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. » (Ps. 41 :10, voyez l’accomplissement de cette prophétie en Matthieu 26 :14, 48-49). Et aussi : « Je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente sicles d’argent. L’Eternel me dit : jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m’ont estimé ! Et je pris les trente sicles d’argent, et je les jetai dans la maison de l’Eternel, pour le potier » (Zacharie 11 :12-13 ; voyez en Matthieu 27 :3-5 l’accomplissement de cette prophétie). Ces prophéties de l’Ancien Testament indiquent que la trahison de Judas était connue de Dieu et qu’elle était souverainement planifiée à l’avance pour être le moyen par lequel Jésus allait mourir.
Mais si la trahison de Judas était déjà connue de Dieu, Judas a-t-il eu le choix, et est-il tenu pour responsable de sa part dans la trahison ? Il est difficile pour beaucoup de réconcilier le concept de « libre arbitre » (dans le sens commun du terme) avec la prescience de Dieu des événements futurs ; cela est largement dû à notre expérience limitée à percevoir le temps d’une façon linéaire. Si nous voyons Dieu comme existant en dehors du temps, puisqu’il a tout créé avant que le « temps » ne commence, alors nous pouvons comprendre que Dieu voit chaque moment dans le temps, comme étant le présent. Nous vivons le temps d’une façon linéaire—nous voyons le temps comme une ligne droite, et nous passons d’un point à un autre graduellement, en nous rappelant du passé que nous venons de traverser, mais tout en étant incapable de voir le futur que nous approchons inéluctablement. Dieu, lui, étant le Créateur éternel du temps, n’est pas « compris dans le temps » ou sur la ligne du temps, mais en dehors de lui. Il serait peut-être utile d’imaginer le temps (en relation avec Dieu) comme un cercle, avec Dieu au centre, Dieu étant par là même à égale distance de tous les points.
Dans tous les cas, Judas avait la pleine faculté de faire son choix – au moins jusqu’au point où « Satan entra en lui » (Jean 13 :27) --- et la prescience de Dieu (Jean 13 :10, 18,21) ne supplante aucunement la capacité de Judas à faire un choix, quel qu’il soit. Au contraire, ce que Judas aurait choisi en définitive, Dieu le vit comme si c’était une observation dans le présent, et Jésus exprima clairement que Judas était responsable de son choix et en serait tenu responsable : « Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera » (Marc 14 :18). Remarquez bien que Jésus caractérise la participation de Judas comme une trahison. Et en ce qui concerne la responsabilité de cette trahison Jésus dit : « malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne soit pas né » (Marc 14 :21). Satan, aussi, a sa part dans tout cela, comme nous le voyons en Jean 13 :26-27, et lui aussi, sera tenu pour responsable de ses actes. Dieu dans sa sagesse a pu, comme toujours, utiliser même la rébellion de Satan pour le bénéfice de l’humanité. Satan a aidé à envoyer Jésus à la croix, et c’est sur la croix que le péché et la mort furent vaincus ; désormais, la provision du salut est offerte gratuitement à tous ceux qui reçoivent Jésus-Christ comme leur sauveur.
Pourquoi Judas a-t-il trahi Jésus ?
Que signifie le fait que Jésus ait accompli la loi sans pour autant l’abolir ?
Question : "Que signifie le fait que Jésus ait accompli la loi sans pour autant l’abolir ?"
Réponse : Dans le récit de Matthieu que l’on appelle communément le « sermon sur la montagne », on trouve ces paroles de Jésus : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. (Matthieu 5 :17-18)
Il est fréquent d’entendre des gens soutenir que, si Jésus n’a pas aboli la loi, elle doit donc être encore en vigueur. Par conséquent, des éléments de la loi tels que les exigences du jour du sabbat doivent toujours être en vigueur, avec peut-être même de nombreux autres éléments de la loi mosaïque. Cette supposition trouve sa source dans une incompréhension des paroles et des intentions de ce passage. Christ n’a pas suggéré ici que la nature restrictive de la loi de Moïse serait éternellement en vigueur. Une telle interprétation contredirait tout ce que nous apprenons de la majorité du Nouveau Testament (Romains 10 :4 ; Galates 3 :23-25 ; Ephésiens 2 :15).
Dans cette étude, il y a un terme dont la traduction est particulièrement importante, c’est le mot « abolir ». Il traduit le terme grec kataluo, qui signifie littéralement « s’effriter, s’effondrer, se désagréger ». Ce terme se retrouve dix-sept fois dans le Nouveau Testament. Il est utilisé, par exemple, pour la destruction du temple juif par les Romains (Matthieu 26 :61 ; 27 :40 ; Actes 6 :14), et pour la décomposition du corps humain après la mort (2 Corinthiens 5 :1). Ce terme peut aussi revêtir la signification élargie de « renverser », ou encore « rendre vain, priver de succès ». Dans le grec classique, il était utilisé en lien avec les institutions, les lois, etc. pour communiquer l’idée « d’invalider » (abolir)
Il est particulièrement important de noter le contexte de son utilisation en Matthieu 5 :17, où « abolir » est mis en opposition à « accomplir ». Christ est venu « … non pour abolir mais pour accomplir ». Jésus n’est pas venu sur cette terre dans le but d’agir en opposition à la loi ; son but n’était pas d’empêcher son accomplissement ; il avait au contraire de la révérence pour la loi, il l’aimait, lui obéissait et il l’a accomplie. Il a accompli les paroles prophétiques de la loi qui le concernaient (Luc 24 :44). Christ a accompli les exigences de la loi Mosaïque qui demandait une obéissance parfaite sous peine d’une menace de malédiction (voir Galates 3 :10,13). Pris dans ce sens, le but divin de la loi aura toujours un effet durable ; elle accomplira toujours le dessein pour lequel elle a été donnée.
Cependant, si la loi de Moïse continue à avoir le même impact sur les hommes aujourd’hui, c’est-à-dire son statut obligatoire contraignant, alors celle-ci n’a pas été accomplie, et Jésus a échoué dans sa mission. D’un autre côté, si le Seigneur a accompli sa mission, alors la loi fut accomplie, et elle n’est plus un système légal en vigueur aujourd’hui. De plus, si la loi de Moïse n’avait pas été accomplie par Christ – et qu’elle soit encore un système légal en vigueur aujourd’hui—alors elle n’est pas seulement partiellement en vigueur, mais elle demeure au contraire un système contractuel et obligatoire dans sa totalité. Jésus a clairement dit que pas un seul « iota ou un seul trait de lettre » (représentant les plus petits caractères de l’écriture hébraïque) ne disparaîtrait de la loi avant que tout soit accompli. Par conséquent, rien dans l’Ecriture ne devait faire défaut avant qu’elle ait complètement accompli ce pourquoi elle a été donnée. Jésus a accompli la loi. Jésus a accompli toute la loi. Nous ne pouvons pas dire que Jésus ait accompli le sacerdoce (rempli toutes les conditions, en y mettant fin par le sacrifice suprême) mais qu’il n’ait pas satisfait aux autres aspects de la loi. Ou bien Jésus a accompli toute la loi, ou bien il n’a rien accompli. Ce que la mort de Jésus signifie pour le sacerdoce (la fin du système de sacrifice), elle le signifie aussi pour les autres aspects de la loi.
Que signifie le fait que Jésus ait accompli la loi sans pour autant l’abolir ?
Sommes-nous supposés aimer le pécheur mais haïr le péché ?
Question : "Sommes-nous supposés aimer le pécheur mais haïr le péché ?"
Réponse : Beaucoup de chrétiens utilisent le cliché « aimez le pécheur, mais haïssez le péché ». Pourtant, nous devons réaliser qu’il s’agit d’une exhortation qui nous est adressée à nous, êtres humains imparfaits. La différence entre nous et Dieu, en ce qui concerne l’amour, est immense. Même en tant que chrétiens, nous restons imparfaits dans notre humanité et ne pouvons pas aimer parfaitement, tout comme nous ne pouvons pas haïr parfaitement (en d’autres termes, sans méchanceté). Mais Dieu peut faire les deux parfaitement, parce qu’il est Dieu. Dieu peut haïr sans intention pécheresse. C’est pourquoi, il peut haïr le péché et le pécheur d’une manière parfaitement sainte, et tout à la fois désirer pardonner avec amour au moment où ce pécheur se repent et met sa confiance en Lui (Malachie 1: 3 ; Apocalypse 2 :6 ; 2 Pierre 3 :9).
La Bible enseigne clairement que Dieu est amour. 1 Jean 4 :8-9 nous dit « celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. » C’est un fait mystérieux mais vrai : Dieu peut à la fois aimer une personne et la haïr, tout en restant parfait et saint. En d’autres termes, il peut aimer une personne comme sa propre création et comme quelqu’un qu’il désire racheter, tout en haïssant cette personne pour son incrédulité et sa vie de péché. Nous, en tant qu’êtres humains imparfaits, sommes incapables de faire cela ; c’est pourquoi il nous est nécessaire de nous souvenir « d’aimer le pécheur mais de haïr le péché. »
Comment cela fonctionne-t-il exactement, et comment pouvons-nous mettre cela en pratique ? Nous haïssons le péché en refusant d’y participer et en le condamnant lorsque nous en sommes témoins. Le péché doit être haï, non excusé ou considéré avec légèreté. Nous aimons les pécheurs en étant fidèles et en leur témoignant du pardon qui est offert et disponible en Jésus-Christ. Un véritable acte d’amour, c’est de traiter quelqu’un avec respect et bonté bien qu’il (ou elle) sache que vous n’approuvez pas son style de vie et/ou ses choix. Ce n’est pas faire preuve d’amour de permettre qu’une personne reste esclave de son péché. Ce n’est pas de la haine de dire à une personne qu’il/elle vit dans le péché. En fait, c’est le contraire qui est vrai. Nous aimons le pécheur en disant la vérité avec amour. Nous haïssons le péché lorsque nous refusons d’approuver, d’ignorer ou d’excuser le péché.
Sommes-nous supposés aimer le pécheur mais haïr le péché ?
Quels furent les différents voyages missionnaires de Paul ?
Question : "Quels furent les différents voyages missionnaires de Paul ?"
Réponse : Le Nouveau Testament mentionne que Paul a fait trois voyages missionnaires durant lesquels il a répandu le message de Christ en Asie mineure et en Europe. L’apôtre Paul était un homme instruit, un Juif ayant une position de leadership, et connu sous le nom de Saul. Vivant à Jérusalem juste après la mort et la résurrection de Christ, il s’est efforcé de détruire l’église chrétienne. Il a même participé à l’exécution de Etienne, le premier martyre chrétien. (Actes 7 :55 jusqu’à Actes 8 :4).
En chemin vers Damas pour chercher et emprisonner d’autres chrétiens, Paul rencontra le Seigneur. Il se repentit et se tourna vers Jésus-Christ par la foi. Après cette expérience, il essaya de persuader Juifs et Chrétiens de sa conversion qui avait changé sa vie. Beaucoup doutèrent et l’évitèrent. Des chrétiens tels que Barnabas, néanmoins le reçurent et parlèrent pour lui. Tous deux devinrent des partenaires dans le ministère.
Lors de trois voyages missionnaires différents – chacun d’une durée de plusieurs années—Paul prêcha la bonne nouvelle de Jésus dans beaucoup de villes côtières et dans des villes qui étaient des axes de commerce. Voici une brève chronique de ces voyages missionnaires :
Premier voyage missionnaire (Actes 13-14) : Répondant à l’appel de Dieu de proclamer Christ, Paul et Barnabas quittèrent l’église d’Antioche en Syrie. Tout d’abord, leur méthode d’évangélisation était de prêcher dans les synagogues de chaque ville. Mais Voyant que beaucoup de Juifs rejetaient Christ, les deux missionnaires reconnurent l’appel de Dieu de se tourner vers les Gentils (païens) et leur apporter la bonne nouvelle de Jésus.
A cause de son témoignage résolu et courageux, Saul le persécuteur devint Paul le persécuté. Ceux qui rejetèrent son message de salut en Jésus-Christ, essayèrent de l’arrêter et de lui faire du mal. Dans une ville, il fut lapidé et laissé pour mort. Mais Dieu le secourut. A travers les épreuves, les emprisonnements et après avoir été battu, il a continué à prêcher Christ.
Le ministère de Paul auprès des Gentils (païens) souleva des controverses concernant « qui » pouvait être sauvé et « comment » être sauvé. Entre son premier et son second voyage missionnaire, Paul participa à une conférence à Jérusalem et y présenta la voie du salut. On arriva au consensus final que les Gentils (païens) pouvaient recevoir Jésus sans pour autant se soumettre aux traditions juives.
Second voyage missionnaire (Actes 15 :36 à 18 :22) : Après un séjour à Antioche pour y encourager l’église et l’affermir, Paul était prêt pour un second voyage missionnaire. Il demanda à Barnabas de l’accompagner pour rendre visite aux églises de leur premier voyage missionnaire. Cependant, un désaccord fit qu’ils se séparèrent. Dieu tourna ce désaccord en quelque chose de positif : il y avait dorénavant deux équipes missionnaires ! Barnabas se rendit à Chypre avec Jean Marc, et Paul pris Silas avec lui et ils partirent pour l’ Asie Mineure.
Dieu, dans sa providence, dirigea Paul et Silas vers la Grèce, apportant ainsi l’Evangile en Europe. A Philippes, l’équipe missionnaire fut battue et emprisonnée. Se réjouissant de pouvoir souffrir pour le nom de Jésus-Christ, ils chantaient dans leur prison. Soudain, Dieu provoqua un tremblement de terre pour ouvrir les portes de leur cellule et les libérer de leurs chaînes. Dans sa frayeur, le geôlier stupéfié et sa famille, crurent en Jésus-Christ, mais les autorités les prièrent de quitter la ville.
Continuant son voyage vers Athènes, Paul prêcha à une audience désireuse d’entendre ce qu’il avait à dire. Il leur annonça le seul Dieu véritable qu’ils étaient à même connaître et d’adorer, en abandonnant les idoles faites de mains d’hommes. Là encore, certains méprisèrent le message, et d’autres crurent.
Paul enseigna ceux qui avaient cru en Jésus-Christ et les établit dans des églises. Pendant ce second voyage missionnaire, Paul fit beaucoup de disciples parmi toutes les origines sociales, et notamment un jeune homme du nom de Timothée, une femme d’affaires nommée Lydia, et le couple marié Aquilas et Priscilla.
Troisième voyage missionnaire (Actes 18 :23 à 20 :38) Pendant son troisième voyage missionnaire, Paul prêcha avec ardeur en Asie Mineure. Dieu confirmait son message par des miracles. Actes 20 :7-17 nous dit que Paul prêcha à Troas un sermon exceptionnellement long. Un jeune homme, assis sur le rebord d’une fenêtre, s’endormit et tomba de la fenêtre du troisième étage. Il était tenu pour mort, mais Paul le fit revenir à la vie.
Autrefois adonnés à l’occultisme, les nouveaux chrétiens d’Ephèse brûlèrent leurs livres de magie. Les fabricants d’idoles, de leur coté, étaient mécontents de perdre leur commerce à cause de ce vrai Dieu et de son Fils. Un orfèvre appelé Démétrius provoqua une émeute qui se répandit dans toute la ville, louant leur déesse Diane. Les épreuves suivaient Paul où qu’il aille. En fin de compte, la persécution et l’opposition fortifièrent les vrais chrétiens et permirent de répandre l’Evangile.
A la fin de son troisième voyage missionnaire, Paul savait qu’il serait bientôt emprisonné et probablement tué. Ses dernières paroles à Ephèse expriment son attachement à Christ : « Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie Mineure, je me suis sans cesse conduit avec vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Et maintenant, voici, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera ; seulement, de ville en ville, l’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » (Actes 20 :18-24)
Certains experts bibliques pensent qu’il y aurait eu un quatrième voyage missionnaire, et l’histoire chrétienne du premier siècle semble attester de cela. En même temps, il n’existe pas de preuves explicites dans la Bible d’un quatrième voyage, puisqu’il aurait eu lieu après la clôture du livre des Actes.
Le but de tous les voyages missionnaires de Paul était le même : proclamer la grâce de Dieu qui offre le pardon des péchés par Jésus-Christ. Dieu utilisa le ministère de Paul pour apporter l’Evangile aux Gentils (païens) et bâtir Son Eglise. Les lettres de Paul, consignées dans le Nouveau Testament, soutiennent et nourrissent encore aujourd’hui la vie et la doctrine de l’Eglise. Bien qu’il ait tout sacrifié, les voyages missionnaires de Paul valurent bien le sacrifice. (Philippiens 3 :7-11)
Quels furent les différents voyages missionnaires de Paul ?
Pourquoi Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon ?
Question : "Pourquoi Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon ?"
Réponse : Exodus 7 : 3-4 déclare : « Et moi, j’endurcirai le cœur de Pharaon, et je multiplierai mes signes et mes miracles dans le pays d’Egypte. Pharaon ne vous écoutera point. Je mettrai ma main sur l’Egypte, et je ferai sortir du pays d’Egypte mes armées, mon peuple, les enfants d’Israël, par de grands jugements. » Il semble injuste de la part de Dieu, d’endurcir le cœur de pharaon pour ensuite punir Pharaon et l’Egypte, à cause de la décision que celui-ci a prise après que son cœur ait été endurci. Pourquoi Dieu endurcirait-il le cœur de Pharaon juste pour pouvoir juger l’Egypte plus sévèrement en multipliant les plaies sur le pays ?
Tout d’abord, Pharaon n’était ni un homme innocent, ni un homme qui vivait selon Dieu. Il était un dictateur cruel, responsable de la maltraitance et de l’oppression horrible du peuple israélite, qui devait représenter à cette époque, environ 1 million et demi de personnes. Les Pharaons égyptiens avaient fait des Israélites des esclaves depuis 400 ans. Un Pharaon précédent – peut-être même le Pharaon en question— avait ordonné de tuer à la naissance, les enfants males des femmes israélites (Exode 1 :16). Le Pharaon dont Dieu endurcit le cœur, était un homme méchant, et la nation qu’il gouvernait acceptait, ou du moins ne s’opposait pas, à ses actes criminels.
Deuxièmement, avant les premières plaies, Pharaon endurcit lui-même son cœur contre le fait de laisser partir les Israélites. « Le cœur de Pharaon s’endurcit… » (Exode 7 :13, 22 ; Exode 8 :15). « Pharaon voyant qu’il y avait du relâche, endurcit son cœur » (Exode 8 :11). « Mais Pharaon, cette fois encore, endurcit son cœur » (Exode 8 :28). Pharaon aurait pu éviter à l’Egypte toutes ces plaies, s’il n’avait pas endurci lui-même son propre cœur. Dieu était en train de donner à Pharaon des avertissements de plus en plus sévères du jugement qui allait arriver. Pharaon a choisi de faire venir le jugement sur lui-même et sur sa nation, en endurcissant son propre cœur face aux commandements de Dieu.
Devant la dureté de cœur de Pharaon, Dieu endurcit son cœur encore plus, permettant aux dernières plaies de venir sur l’Egypte (Exode 9 :12 ; 10 :20,27). Pharaon et l’Egypte avaient attiré ces jugements sur eux-mêmes, par 400 années d’esclavage et de tueries en masse. Puisque le salaire du péché c’est la mort (Romains 6 :23), et que Pharaon et l’Egypte avaient péché contre Dieu d’une façon horrible, il aurait été juste que Dieu ait complètement annihilé l’Egypte. C’est pourquoi, le fait que Dieu ait endurci le cœur de Pharaon n’était pas injuste, et le fait d’infliger des plaies supplémentaires contre l’Egypte n’était pas injuste non plus. Les plaies, aussi terribles soient-elles, démontraient en fait la miséricorde de Dieu en ne détruisant pas l’Egypte, ce qui aurait été un châtiment parfaitement mérité.
Romans 9:17-18 declares, “For the Scripture says to Pharaoh: ‘I raised you up for this very purpose, that I might display my power in you and that my name might be proclaimed in all the earth.’ Therefore God has mercy on whom He wants to have mercy, and He hardens whom He wants to harden.” From a human perspective, it seems wrong for God to harden a person and then punish the person He has hardened. Biblically speaking, however, we have all sinned against God (Romans 3:23), and the just penalty for that sin is death (Romans 6:23). Therefore, God’s hardening and punishing a person is not unjust; it is actually merciful in comparison to what the person deserves.
Romains 9 :17-18 déclare « Car l’Ecriture dit à Pharaon : Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance, et afin que mon nom soit publié par toute la terre. Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. » D’une perspective humaine, il semble injuste que Dieu endurcisse une personne et ensuite punisse la personne qu’il a endurcie. Bibliquement parlant pourtant, nous avons tous péché contre Dieu (Romains 3 :23), et le juste salaire pour le péché c’est la mort (Romains 6 :23). C’est pourquoi, l’endurcissement et la châtiment par Dieu d’une personne n’est pas injuste ; c’est en fait un acte de miséricorde, en comparaison de ce que la personne a mérite réellement.
Pourquoi Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon ?
Qui étaient les Sadducéens et les pharisiens ?
Question : "Qui étaient les Sadducéens et les pharisiens ?"
Réponse : Les Evangiles font souvent référence aux Sadducéens et aux Pharisiens car Jésus était souvent en conflit avec eux. Les Sadducéens et les Pharisiens composaient la classe dirigeante en Israël. Il y a beaucoup de similarités entre les deux groupes, mais il y a aussi d’importantes différences entre eux.
Les Sadducéens : A l’époque de la vie de Jésus et pendant la période du Nouveau Testament, les Sadducéens étaient des aristocrates. La plupart étaient des gens fortunés et qui occupaient des fonctions élevées, y compris celles de prêtre et de sacrificateur ; ils occupaient aussi la majorité des 70 sièges du conseil suprême, appelé le sanhédrin. Ils travaillaient à maintenir la paix en s’alignant sur les décisions de Rome (Israël était à cette époque sous le joug romain), et ils semblaient plus concernés par la politique que la religion. Comme ils étaient conciliants avec Rome et faisaient partie de la haute société, ils n’avaient que peu ou pas d’affinités avec les gens ordinaires, rendant leurs relations difficiles, et les gens de la rue en retour ne les tenaient pas non plus en haute estime. Les gens ordinaires avaient plus d’affinités avec ceux qui appartenaient au parti des Pharisiens. Bien que les Sadducéens occupaient la majorité des sièges du Sanhédrin, l’histoire nous montre que la plupart du temps, ils devaient s’aligner sur les idées de la minorité des pharisiens, parce que ceux-ci avaient la faveur du peuple.
Sur le plan religieux, les Sadducéens étaient plus conservateurs dans un domaine doctrinal particulier : les pharisiens accordaient autant d’autorité à la tradition orale qu’aux Ecritures, alors que les sadducéens considéraient les Ecritures comme venant exclusivement de Dieu. Les Sadducéens préservaient l’autorité de la parole écrite de Dieu, spécialement les livres de Moise (de la Genèse à Deutéronome). Bien que leur attachement à cette doctrine soit tout à fait louable, ils étaient par contre loin d’y être fidèles. Voici quelques exemples des croyances qu’ils professaient et qui sont en contradiction avec les Ecritures : Ils étaient extrêmement autosuffisants, au point de nier l’intervention de Dieu dans leur vie quotidienne. Ils niaient toute résurrection des morts (Matthieu 22 :23 ; Marc 12 :18-27 ; Actes 23 :8). Ils niaient qu’il existe une quelconque vie après la mort, disant que l’âme périt au moment de la mort, et qu’il n’y a pas de conséquences (châtiment ou récompenses) après la vie terrestre. Ils niaient l’existence d’un monde spirituel, c’est-à-dire, des anges et des démons (Actes 23 :8) Les sadducéens étant plus concernés par la politique que par la religion, ils ne s’intéressèrent à Jésus que plus tard, lorsqu’ils commencèrent à avoir peur qu’il attire l’attention des Romains inutilement. C’est à ce stade que les Sadducéens et les pharisiens s’unirent et complotèrent pour mettre Jésus à mort (Jean 11 :48-53 ; Marc 14 :53, 15 :1). On trouve d’autres mentions des sadducéens en Actes 4 :1 et Actes 5 :17 ; les sadducéens furent aussi impliqués dans la mort de Jacques selon l’historien Flavius Josèphe (Actes 12 :1-2)
Les sadducéens ont cessé d’exister en l’an 70 après Jésus-Christ. Puisque leur parti existait à cause de leurs liens politiques et leurs liens avec le sacerdoce, lorsque Rome détruisit Jérusalem et le temple en l’an 70 après J.C, les sadducéens disparurent aussi.
Les Pharisiens : Au contraire des sadducéens, les pharisiens étaient pour la plupart des hommes d’affaire de classe moyenne, et par conséquent étaient en relation avec le peuple. Les pharisiens étaient mieux considérés par les gens ordinaires que les sadducéens. Bien qu’ils représentaient une minorité au Sanhédrin et occupaient un nombre minoritaire de sièges en tant que prêtres, ils semblaient contrôler les prises de décision du sanhédrin beaucoup plus que les sadducéens, et cela encore grâce à la faveur du peuple.
Côté religion, ils considéraient les Ecritures comme inspirées de Dieu. A l’époque du ministère terrestre de Jésus-Christ, cela correspondait à notre Ancien Testament d’aujourd’hui. Ils accordaient aussi une autorité équivalente à la tradition orale et défendaient leur position en disant qu’elle remontait à Moïse. Au fil des siècles, ces traditions s’ajoutèrent progressivement à la Parole de Dieu, ce qui est interdit (Deutéronome 4 :2), et les pharisiens essayèrent d’obéir strictement à ces traditions, parallèlement aux Ecritures de l’Ancien Testament. Les Evangiles regorgent d’exemples des pharisiens qui considéraient ces traditions comme équivalentes à la Parole de Dieu (Matthieu 9 :14, 15 :1-9, 23 :5, 23 :16, 23 ; Marc 7 :1-23 ; Luc 11 :42). Cependant, ils restèrent fidèles à la Parole de Dieu sur quelques autres doctrines importantes. Contrairement aux sadducéens, leurs croyances étaient les suivantes :
Ils croyaient que Dieu contrôle toutes choses, cependant les décisions prises par les individus jouaient aussi un rôle dans le cours de la vie d’une personne. Ils croyaient en la résurrection des morts (Actes 23 :7-8) Ils croyaient en une vie après la mort, avec des récompenses et des châtiments sur une base individuelle. Ils croyaient en l’existence des anges et des démons (Actes 23 :8)
Bien que les pharisiens étaient le parti rival des sadducéens, ils s’arrangèrent pour mettre de côté leurs différences lors d’une occasion très particulière : le procès de Jésus-Christ. C’est à ce moment-là que les sadducéens et les pharisiens s’unirent pour mettre Jésus à mort (Marc 14 :53, 15 :1 ; Jean 11 :48-50).
Alors que les sadducéens cessèrent d’exister après la destruction de Jérusalem, les pharisiens, qui s’intéressaient plus à la religion qu’à la politique, continuèrent d’exister. En fait, les pharisiens étaient contre la rébellion qui amena la destruction de Jérusalem en l’an 70 après JC, et ils furent les premiers à faire la paix avec les Romains ensuite. Les pharisiens avaient aussi la responsabilité de la compilation de la Mishnah, un document important, lié à la continuation du Judaïsme après la destruction du temple.
Tous deux, pharisiens et sadducéens, méritèrent les nombreux reproches que Jésus leur adressa. La meilleure leçon que nous puissions peut-être apprendre de ces pharisiens et sadducéens, c’est de ne pas leur ressembler. Contrairement aux sadducéens, nous devons croire TOUT ce que la Bible dit, y compris le miraculeux et la vie après la mort. Contrairement aux pharisiens, nous ne devons pas considérer la tradition comme étant sur un plan d’égalité avec les Ecritures, et nous ne devons pas permettre que notre relation avec Dieu soit réduite à une liste de règles légalistes et rituelles.
Qui étaient les Sadducéens et les pharisiens ?
Peut-on utiliser la psychologie parallèlement au conseil biblique ?
Question : "Peut-on utiliser la psychologie parallèlement au conseil biblique ?"
Réponse : la psychologie en général se base sur les enseignements de psychanalystes tels que Sigmund Freud, Carl Jung et Carl Rogers. Le conseil biblique ou nouthétique, de son coté, se base complètement sur la Parole révélée de Dieu. Le conseil biblique considère les Ecritures comme suffisantes pour équiper l’enfant de Dieu pour toute bonne œuvre (2 Timothée 3 :17). Les conseillers bibliques enseignent que le problème de base de l’homme est de nature spirituelle ; c’est pourquoi, les psychologues athées, qui sont eux-mêmes ‘morts spirituellement’, n’ont pas de réelle compréhension ou de discernement particulier concernant la condition humaine.
Dans le même ordre d’idée, ce que nous appelons couramment « psychologie (ou relation d’aide) chrétienne » est différente du « conseil biblique », en ce que la psychologie chrétienne utilise la psychologie en plus de la Bible. Cela ne signifie pas qu’un conseiller chrétien ne soit pas aussi un conseiller biblique, mais souvent les conseillers chrétiens sont des chrétiens qui intègrent la psychologie à l’enseignement biblique lorsqu’ils conseillent leurs patients. Les conseillers bibliques ou nouthétiques rejettent complètement la psychologie générale.
La plus grande partie de la psychologie générale est, par nature, humaniste. La philosophie humaniste considère l’homme (l’humanité) comme la référence suprême en matière de vérité et de moralité, et rejette la foi, le surnaturel, ainsi que la Bible. C’est pourquoi, la psychologie générale (ou séculière) est la tentative de l’homme pour comprendre et réparer la ‘partie spirituelle’ de l’homme, sans pour autant prendre en considération ni reconnaître le domaine spirituel en soi.
La Bible déclare que l’humanité est une création unique de Dieu, faite à l’image de Dieu (Genèse 1 :26, 2 :7). La Bible s’intéresse et traite expressément de la spiritualité de l’homme, y compris sa chute dans le péché, les conséquences du péché, et la relation actuelle de l’homme avec Dieu.
La psychologie séculière se base sur les hypothèses que l’homme est fondamentalement bon, et que la réponse à ses problèmes se trouve en lui-même. La Bible brosse un tout autre portrait de la condition de l’homme. L’homme n’est pas « fondamentalement bon » ; il est « mort par ses offenses et par ses péchés » (Ephésiens 2 :1), et son cœur irrégénéré est « tortueux par-dessus tout et il est méchant » (Jérémie 17 :9). C’est pourquoi, le conseiller biblique aborde le problème d’une manière radicalement différente : au lieu de chercher les solutions aux problèmes spirituels dans la pensée de son patient, il cherche plutôt à confronter le péché, à obtenir la sagesse d’en haut (Jacques 3 :17), et à appliquer la Parole de Dieu à la situation en question.
Les conseillers bibliques, contrairement aux psychothérapeutes et à certains conseillers chrétiens, considèrent la Bible comme étant la seule source pour une approche complète et détaillée de l’activité de conseil (ou counseling). (2 Timothée 3 :15-17 ; 2 Pierre 1 :4). Le conseil biblique s’engage à laisser Dieu parler pour lui-même à travers sa Parole. Le conseil biblique cherche à apporter et à partager l’amour du Dieu vivant et vrai, un amour qui s’occupe du problème du péché et produit l’obéissance.
La psychothérapie existe en réponse à des besoins spécifiques de l’être humain. Les besoins d’estime de soi, le besoin d’amour, d’être accepté tel qu’on est, et le besoin d’être reconnu et de compter pour quelqu’un, semblent prédominer. Si ces besoins sont satisfaits, il est dit que les gens seront heureux, gentils et feront preuve de moralité ; si ces besoins ne sont pas satisfaits, les gens seront malheureux, odieux et immoraux. Le conseil biblique enseigne que la véritable satisfaction et le vrai bonheur ne peuvent se trouver qu’à travers une relation avec Dieu et par la poursuite de la sainteté. Aucune psychothérapie, aussi longue soit-elle, ne pourra par exemple transformer une personne égoïste en une personne ouverte sur les autres et généreuse, mais le serviteur obéissant de Dieu trouvera satisfaction dans sa vie de libéralité joyeuse et généreuse (2 Corinthiens 9 :7)
Alors, comment la psychologie peut-elle s’harmoniser avec le conseil biblique ? En fait, elle ne peut pas. La psychologie générale (séculière) s’appuie sur l’homme et ses idées. Le conseil biblique véritable aide ses clients à focaliser sur Jésus-Christ et la Parole de Dieu. Le conseil biblique est une activité pastorale, un produit du don spirituel d’exhortation, et son but n’est pas l’estime de soi, mais la sanctification.
Peut-on utiliser la psychologie parallèlement au conseil biblique ?