Questions sur la création
Que dit la Bible a propos de la Création versus l’évolution ?
Question : "Que dit la Bible a propos de la Création versus l’évolution ?"
Réponse : Le but de cet article n’est pas de présenter un argumentaire scientifique sur le débat Création vs. Evolution. Si vous recherchez des données scientifiques pour le créationnisme et/ou contre l’évolution, nous recommandons vivement deux sites (en anglais) : Answers in Genesis - http://www.answersingenesis.org, et the Institute for Creation Research – http://www.icr.org. Le but de cet article est d’expliquer pourquoi, selon la Bible, le débat lui-même entre Création et Evolution existe. Romains 1:25 déclare : « Ils échangent la vérité concernant Dieu contre le mensonge ; ils adorent et servent ce que Dieu a créé au lieu du Créateur lui-même, qui doit être loué pour toujours ! Amen. »
Un facteur-clé qu’il nous faut reconnaître est que la grande majorité des scientifiques qui croient en l’évolution sont athées ou agnostiques. D’aucuns avancent une forme d’évolution théiste et d’autres une vue déiste de Dieu (Dieu existe mais ne s’implique pas dans le monde… toute chose suit un cours naturel). Certains d’entre eux auscultent scrupuleusement et honnêtement les données et concluent que l’évolution colle mieux aux données. De nouveau, ceux-ci représentent une portion insignifiante des scientifiques qui défendent l’évolution. La grande majorité des scientifiques évolutionnistes affirment que la vie évolue sans AUCUNE intervention d’un Etre supérieur. L’évolution est par essence une science naturaliste.
Pour que l’athéisme se vérifie, il faut trouver une explication alternative à la création de l’univers et l’apparition de la vie. Bien qu’une certaine forme de croyance évolutionniste pré-date Charles Darwin, Darwin fut le premier a développer un modèle plausible de survenance de l’évolution – la sélection naturelle. A une époque, Darwin se définissait comme chrétien, mais plus tard, suite à certaines tragédies survenues dans sa vie, il renonça à sa foi chrétienne et rejeta l’existence de Dieu. L’évolution fut « inventée » par un athée. Le but de Darwin n’était pas de réfuter l’existence de Dieu, mais c’est un des résultats de la théorie de l’évolution. L’évolution est un facilitateur de l’athéisme. Aujourd’hui, les scientifiques évolutionnistes n’admettraient probablement pas que leur but est de donner une explication alternative à l’origine de la vie, et par là même poser les fondements de l’athéisme. Toutefois, selon la Bible, c’est exactement pourquoi la théorie existe.
La Bible nous dit : « L'insensé dit en son cœur : Il n'y a point de Dieu ! » (Psaumes 14:1 ; 53:1). La Bible proclame aussi que les gens n’ont aucunes excuses de ne pas croire en un Dieu Créateur : « En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables. » (Romains 1:20). Selon la Bible, quiconque nie l’existence de Dieu est insensé. Pourquoi donc tant de personnes, y compris des chrétiens, sont-elles prêtes à croire que les scientifiques évolutionnistes sont des interprètes impartiaux des données scientifiques ? Selon la bible, ce sont des insensés ! Manque de bon sens ne signifie pas être sans intelligence. La plupart des scientifiques évolutionnistes sont de brillants intellectuels. Le manque de bon sens est l’incapacité d’appliquer la connaissance. Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l'Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l'instruction. ».
Les scientifiques évolutionnistes se moquent de la Création et/ou du Dessein Intelligent au titre que ce sont des théories non-scientifiques et indigne d’un examen scientifique. Pour que quelque chose soit reconnu « scientifique », disent-ils, il faut qu’elle soit observée et testée, elle doit être « naturelle ». La Création est par définition « surnaturelle ». Dieu et le surnaturel ne peuvent être ni observés, ni testés (tel est leur argument), donc la Création et/ou le Dessein Intelligent ne peuvent être considérés comme une science. Il en résulte que toutes les données collectées sont filtrées par la théorie de l’évolution, théorie préconçue, présupposée et pré-entérinée, sans qu’aucune alternative ne soit considérée.
De surcroît, les origines de l’univers et de la vie ne peuvent être testées ou observées. Tant la Création que l’évolution sont basées sur un système de croyance quand il s’agit d’expliquer les origines. Aucune ne peut être testée, car il simplement impossible de remonter des milliards (ou des milliers) d’années pour observer les origines de l’univers et de la vie. Les scientifiques évolutionnistes rejettent la Création pour des motifs qui devraient logiquement les conduire à rejeter l’évolution comme explication « scientifique » des origines. L’évolution, tout du moins en ce qui concerne les origines, ne colle pas plus que la Création à la définition de la « science ». Or, l’évolution est supposée être la seule explication des origines qui puisse être testée. C’est parfaitement insensé ! Les scientifiques qui défendent l’évolution rejettent une théorie plausible des origines sans même examiner consciencieusement ses mérites parce qu’elle ne colle pas à leur définition illogiquement étroite de la « science ».
Si la Création est vraie, alors il y a un Créateur à qui nous devons rendre des comptes. L’évolution est un facilitateur de l’athéisme. L’évolution donne aux athées une base pour expliquer l’existence de la vie hors du Dieu Créateur. L’évolution nie le besoin d’un Dieu impliqué dans l’univers. L’évolution est donc la « théorie de la création » de la « religion athée ». Selon la Bible, le choix est clair. Nous pouvons croire la Parole de notre Dieu omnipotent et omniscient ou nous pouvons croire les explications « scientifiques », illogiques et biaisées offertes par des insensés.
Que dit la Bible a propos de la Création versus l’évolution ?
La foi en Dieu et la science se contredisent-elle ?
Question : "La foi en Dieu et la science se contredisent-elle ?"
Réponse : La science est définie comme « l’observation, l’identification, l’investigation expérimentale et l’explication théorique de phénomènes ». La science est une méthode au service de l’humanité pour mieux comprendre l’univers naturel. C’est une recherche de connaissance par l’observation et la conjecture. Les avancées de la science démontrent l’étendue de la logique et de l’imagination humaine. Toutefois, la confiance d’un chrétien dans la science ne devrait jamais être semblable à sa confiance en Dieu. Un chrétien peut avoir la foi en Dieu et le respect de la science, pour autant qu’il se souvienne lequel des deux est parfait et lequel ne l’est pas.
Notre confiance en Dieu est une confiance fondée sur la foi. Nous plaçons notre foi en son Fils pour le salut, notre foi en sa Parole pour notre instruction et notre foi en son Esprit Saint pour notre direction. Notre foi en Dieu devrait être absolue : dès lors que nous mettons notre foi en Dieu, nous dépendons d’un Créateur parfait, omnipotent, omniscient. Notre confiance en la science devrait intellectuelle – rien de plus. Nous pouvons attendre de la science qu’elle fasse de grandes choses, mais nous pouvons aussi attendre d’elle qu’elle fasse des erreurs. Si nous mettons notre foi dans la science, nous dépendons d’hommes limités, imparfaits, pécheurs. A travers l’histoire, la science s’est trompé sur beaucoup de sujets – forme de la terre, vol motorisé, les vaccins, les transfusions sanguines et même la reproduction. Dieu n’a jamais fait d’erreurs.
Les chrétiens n’ont pas à craindre de la vérité et n’ont donc aucunes raisons de craindre ou détester la bonne science. Apprendre et mieux comprendre comment Dieu construisit notre univers aide toute l’humanité à apprécier la merveille de la création. Toutefois, il y a un danger quand les scientifiques mettent plus de foi dans la logique humaine que de foi dans le Créateur. Ils ne sont en rien différents à des personnes dévouées à leur religion – ils ont choisi la foi en l’Homme et trouveront toujours des faits pour le prouver.
Or, les scientifiques les plus rationnels, même ceux qui refusent de croire en Dieu, admettent qu’ils ne comprennent que partiellement l’univers. Ils admettent que ni Dieu, ni la Bible ne peuvent être prouvés ou réfutés. La science devrait être une discipline purement neutre, recherchant seulement la vérité et non les preuves pour soutenir une idéologie. Dieu a toujours eu l’intention que nous l’approchions par la foi, et non par notre logique.
Beaucoup de faits scientifiques attestent l’existence et l’œuvre de Dieu. Psaumes 19:1 dit : « Le ciel proclame la gloire de Dieu, la voûte étoilée révèle ce qu'il a fait. ». Alors que la science moderne découvre toujours plus sur l’univers, nous trouvons toujours plus de signe de la Création. La complexité fascinante et la réplication de l’ADN, les lois complexes et emboitées de la physique et les conditions d’harmonie chimique absolue qui règnent sur terre, tout cela renforce le message de la Bible. Les chrétiens devraient adopter la science qui recherche la vérité, mais rejeter les « prêtres de la science » qui placent la connaissance humaine au-dessus de Dieu.
La foi en Dieu et la science se contredisent-elle ?
Qu’est-ce que la Théorie du Dessein Intelligent ?
Question : "Qu’est-ce que la Théorie du Dessein Intelligent ?"
Réponse : La Théorie du Dessein Intelligent dit que « des causes intelligents sont nécessaires pour expliquer les structures biologiques complexes et riches en informations et ces causes sont détectables empiriquement ». Certaines particularités biologiques défient l’explication darwinienne standard « hasard – chance ». Ils semblent avoir été conçus. Comme une conception requière logiquement un concepteur, la conception apparente est citée comme preuve de l’existence d’un Concepteur. Il y a trois arguments principaux dans la Théorie du Dessein Intelligent : (1) la complexité irréductible, (2) la complexité spécifique et (3) le principe anthropique.
(1) La complexité irréductible est définie comme « … un système unique, composé d'éléments compatibles qui interagissent pour réaliser les fonctions élémentaires ; le retrait de n'importe lequel des éléments provoque l'arrêt du système ». Plus simplement, la vie est composée d’éléments reliés entre eux et qui sont mutuellement interdépendants pour fonctionner de manière utile. Une mutation aléatoire peut générer le développement d’un nouvel élément, elle ne peut expliquer le développement d’une multitude d’éléments nécessaires dans un système fonctionnel. Par exemple, l’œil humain est de toute évidence un système utile. Sans le globe oculaire (qui est lui-même un système complexe irréductible), le nerf optique et le cortex visuel, un œil muté de manière aléatoire serait en fait contreproductif et dangereux pour la survie de l’espèce et serait donc éliminé par le processus de la sélection naturelle. Un œil n’est pas un système utile à moins que toutes les parties soient présentes et fonctionnelles au même moment.
(2) Le concept de la complexité spécifique dit que, comme des éléments de complexité spécifique peuvent être trouvés dans des organismes, une forme de direction doit en être à l’origine. L’argument de la complexité spécifique déclare qu’il est impossible à des éléments complexes de se développer par un processus aléatoire. Par exemple, une pièce remplie de 100 singes et 100 machines à écrire peut à terme produire quelques mots et peut-être même une phrase, mais elle ne produira jamais une pièce de théâtre shakespearienne. Et combien plus complexe est la vie biologique qu’une pièce de Shakespeare ?
(3) Le principe anthropique déclare que le monde et l’univers sont « finement ajustés » pour permettre la vie sur terre. Si le ratio des éléments de l’air était légèrement modifié, de nombreuses espèces cesseraient d’exister. Si la terre était quelques kilomètres plus proche ou éloignée du soleil, de nombreuses espèces cesseraient d’exister. L’existence et le développement de la vie sur terre requièrent tellement de variables qu’il est impossible qu’ils se soient ajustés par des évènements aléatoire et non-coordonnés.
Même si la Théorie du Dessein Intelligent n’a pas la présomption d’identifier la source de l’intelligence (que ce soit Dieu, des OVNI, etc.), la grande majorité des théoriciens sont théistes. Ils considèrent l’apparition de desseins qui prévalent le monde biologique comme une preuve de l’existence de Dieu. Il y a aussi quelques athées qui ne peuvent nier les preuves fortes du dessein intelligent, mais qui ne veulent pas reconnaître un Dieu Créateur. Ils ont tendance à interpréter les données comme prouvant que la terre fut semée par une sorte de race supérieure de créatures extraterrestres.
La Théorie du Dessein Intelligent n’est pas le créationnisme biblique. Il y a une distinction importante entre les deux positions. Le créationnisme biblique commence par une conclusion : le récit biblique de la création est parfaitement fiable et correct et la vie sur terre fut façonnée par un Agent Intelligent (Dieu). Ensuite commence la recherche de preuve dans le monde naturelle pour soutenir cette conclusion. Les théoriciens du Dessein Intelligent commence par le monde réel et tirent leurs conclusions postérieurement : que la vie sur terre fut façonnée par un Agent Intelligent (lequel qu’il soit).
Qu’est-ce que la Théorie du Dessein Intelligent ?
Quel est l’âge de la terre ?
Question : "Quel est l’âge de la terre ?"
Réponse : Compte tenu du fait que, selon la Bible, Adam fut crée le sixième jour de l’existence de la planète, il est possible de déterminer un âge approximatif, basé sur la Bible, de la terre en se fondant sur les indications chronologiques concernant la race humaine. Evidemment, ce calcul présume que le récit de la Genèse est précis, que la création en six jours telle que décrite dans la Genèse correspond bien à des périodes de 24 heurs et qu’il n’y a pas d’écarts chronologiques ambigus.
Les généalogies listées aux chapitres cinq et onze de la Genèse indique l’âge auquel Adam et ses descendants ont enfanté la génération suivante, lignée ancestrale d’Adam à Abraham. En déterminant où se situe Abraham dans la chronologie du passé et en additionnant les âges indiqués aux chapitres cinq et onze de la Genèse, il devient apparent que la Bible enseigne que la terre est âgée d’environ 6'000 ans, plus ou moins 100 ans.
Quid alors des populaires 4.6 milliards d’années acceptés par la majorité des scientifique et enseignés dans la grande majorité de nos institutions académiques ? Cet âge est principalement déterminé par deux techniques de datation : datation radiométrique et l’échelle du temps géologique. Les scientifiques qui défendent l’âge juvénile d’environ 6'000 ans maintiennent que la datation radiométrique est inexacte, car basée sur des hypothèses erronées, alors que l’échelle de temps géologique est inexacte car fruit d’un raisonnement circulaire. De plus, ils travaillent au discrédit des mythes « vieille-terre », comme la conception erronée mais populaire qu’il faut de très longues périodes de temps pour que se produisent des phénomènes tels que la stratification, la fossilisation et la formation des diamants, du charbon, du pétrole, des stalactites, stalagmites, etc. Finalement, les défenseurs d’une « jeune-terre » présentent des preuves positivent d’un âge terrestre juvénile en lieu et place des preuves d’un « âge important » qu’ils discréditent. Les scientifiques « jeune-terre » reconnaissent qu’ils sont une minorité aujourd’hui, mais ile insistent que leurs rangs vont grossir avec le temps alors que de plus en plus de scientifiques réexaminent les preuves et revisitent le paradigme dominant d’une terre très ancienne.
En fin de compte, l’âge de la terre ne peut être prouvé. Qu’elle soit âgée de 6'000 ou 4.6 milliards d’années – les deux points de vue (et toutes les positions intermédiaires) se fondent sur la foi et des hypothèses. Ceux qui défendent les 4.6 milliards d’années font confiance que les méthodes telles que la radiométrie sont fiables et que rien ne s’est produit dans l’histoire pour perturber la décomposition des radio-isotopes. Ceux qui défendent les 6'000 ans mettent leur confiance en la véracité de la Bible et que ce sont d’autres facteurs qui expliquent « l’apparente vieillesse » de la terre, tels que la grande inondation ou la fait que Dieu ait bien pu créer la terre avec une « apparence de grand âge ». A titre d’exemple, Dieu créa Adam et Eve comme des êtres humains adultes. Si un médecin avait pu les examiner le jour de leur création, il aurait peut-être estimé leur âge é 20 ans (ou tout autre âge dont ils avaient l’apparence à ce moment-là) – quand en fait, il avait moins d’un jour d’âge. Quelque soit la réalité, il est toujours plus raisonnable de placer sa confiance en la Parole de Dieu plutôt qu’en la parole de scientifiques athées, défenseurs d’une vision évolutionniste.
Quel est l’âge de la terre ?
Le Déluge du temps de Noé fut-il global ou local ?
Question : "Le Déluge du temps de Noé fut-il global ou local ?"
Réponse : A l’examen des passages bibliques, il est clair que l’inondation fut totale. Genèse 7:11 déclare que « en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. ». Il est apparent selon Genèse 1:6-7 et 2:6 que l’environnement d’avant le Déluge était très différent que celui que l’on connaît aujourd’hui. A partir de ses descriptions bibliques et d’autres, en plus de marques fossiles et découvertes géologiques récentes, on peut raisonnablement spéculer que la terre était entourée d’une espèce de voûte d’eau. Cette voûte était peut-être sous forme de vapeur ou d’anneaux du type des anneaux de glace de Saturne. Cette voûte combinée avec une couche importante d’eau souterraine représente bien assez d’eau pour produire une inondation globale (Genèse 2:6).
Les versets qui expriment le plus clairement l’étendue de l’inondation sont Genèse 7:19-23 : « Les eaux grossirent et s'accrurent beaucoup sur la terre, et l'arche flotta sur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus, et toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes. Les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes. Tout ce qui se mouvait sur la terre périt, tant les oiseaux que le bétail et les animaux, tout ce qui rampait sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait respiration, souffle de vie dans ses narines, et qui était sur la terre sèche, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel: ils furent exterminés de la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l'arche. »
Dans ce passage, non seulement le mot « tout » est utilisé de manière répétée, mais l’on trouve des phrases comme « toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furent couvertes », « les eaux s'élevèrent de quinze coudées au-dessus des montagnes, qui furent couvertes » (assez pour que l’arche puisse passer au dessus sans encombres) et « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux du ciel », etc. Si ces descriptions ne donnent pas l’image d’une inondation globale, alors je ne vois pas comment Dieu aurait pu être plus clair. De plus, si l’inondation avait été locale, pourquoi Dieu aurait-il dit à Noé de construire une arche alors qu’il aurait pu causer les animaux à migrer et encourager Noé à faire de même ? Et pourquoi aurait-il donne instruction à Noé de construire une arche suffisamment grande pour contenir toutes les espèces d’animaux présents sur terre aujourd’hui ? Même les dinosaures naissent petits, et il n’aurait pas été nécessaire que Noé prennent des animaux adultes dans l’arche.
Dieu dit à Noé de placer un couple de chaque espèce animale (exception faite des espèces aquatiques) dans l’arche (Genèse 6:19-22), à l’exception des animaux purs (pour les cérémonies) et des oiseaux desquels ils devaient prendre sept représentants dans l’arche (Genèse 7:2-3).
Pierre aussi décrit l’universalité de l’inondation dans 2 Pierre 3:6-7 où il déclare : « et c'est également par l'eau, celle de la grande inondation, que le monde ancien a été détruit. Quant au ciel et à la terre actuels, la même parole de Dieu les tient en réserve pour le feu qui les détruira. Ils sont gardés pour le jour du jugement et de la ruine des pécheurs. ». Dans ces versets, Pierre compare la venue « universelle » du jugement à l’inondation du temps de Noé et déclare que le monde d’alors fut inondé par l’eau. De plus, la promesse de Dieu (Genèse 8:21 ; 9:11, 15) de ne jamais envoyer une telle inondation aurait été maintes fois rompue s’il avait été question d’une inondation locale. De fait, les hommes du monde actuel sont les descendants des trois fils de Noé (Genèse 9:1, 19) et de nombreux auteurs bibliques ont plus tard confirmés l’historicité de l’inondation universelle (Esaïe 54:9 ; 1 Pierre 3:20 ; 2 Pierre 2:5; Hébreux 11:7). Et finalement, le Seigneur Jésus-Christ croyait en l’inondation universelle et la prit pour exemplifier la destruction du monde à venir lors de son retour (Matthieu 24:37-39 ; Luc 17:26, 27).
Il y a de nombreuses preuves non-bibliques qui pointent vers une catastrophe universelle du type inondation. Les vastes cimentières de fossiles trouvés sur tous les continents, les réserves immense de charbon qui ont requis la transformation rapide de très large quantité de matière végétale, le fait de trouver des fossiles océaniques au haut des montagnes, les récits anciens d’inondations – plus de 270 –en provenance de la planète entière et les grandes étendues de formations géologiques qui montrent de vastes couches de dépôts sédimentaires (y compris ceux trouvés dans le Grand Canyon), tous ces faits ajoutent du poids à la survenance d’une inondation globale.
Le Déluge du temps de Noé fut-il global ou local ?
Pourquoi Dieu mit-il l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le Jardin d’Eden ?
Question : "Pourquoi Dieu mit-il l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le Jardin d’Eden ?"
Réponse : Dieu mit l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le Jardin d’Eden pour qu’Adam et Eve aient un choix – lui obéir ou lui désobéir. Adam et Eve étaient libres de faire ce qu’ils voulaient, excepté de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Genèse 2:16-17 : « Tu peux manger les fruits de n'importe quel arbre du jardin, sauf de l'arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Le jour où tu en mangeras, tu mourras. ». Si Dieu n’avait pas donné à Adam et Eve un choix, ils auraient été comme des robots, accomplissant simplement les tâches pour lesquelles ils étaient programmés. Dieu créa Adam et Eve des êtres libres, capables de prendre des décisions, de choisir entre le bien et le mal. Pour qu’ils soient réellement libres, il fallait qu’Adam et Eve aient un choix.
Il n’y avait rien de fondamentalement malsain dans cet arbre ou ses fruits. Et il est improbable que le fait de manger ce fruit ait pu donne à Adam et Eve plus que de connaissances intrinsèques. C’est l’acte de désobéissance qui leur ouvra les yeux au mal. Leur péché de désobéissance contre Dieu, voilé ce qui leur donna la connaissance du mal. Genèse 3:6-7 : « La femme vit que les fruits de l'arbre étaient agréables à regarder, qu'ils devaient être bons et qu'ils donnaient envie d'en manger pour acquérir un savoir plus étendu. Elle en prit un et en mangea. Puis elle en donna à son mari, qui était avec elle, et il en mangea, lui aussi. Alors ils se virent tous deux tels qu'ils étaient, ils se rendirent compte qu'ils étaient nus. Ils attachèrent ensemble des feuilles de figuier, et ils s'en firent chacun une sorte de pagne. »
Dieu ne voulait pas qu’Adam et Eve pèchent. Dieu savait par avance quelles seraient les conséquences du péché. Dieu savait qu’Adam et Eve pècherait et ferait entrer dans le monde le mal, la souffrance et la mort. Pourquoi donc Dieu mit-il l’arbre dans le Jardin d’Eden et permit à Satan de tenter Adam et Eve ? Dieu mit l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le Jardin d’Eden pour donner à Adam et Eve un choix. Dieu permit à Satan de les tenter pour forcer Adam et Eve à faire ce choix. Ils choisirent, de leur libre arbitre, de désobéir à Dieu et de manger le fruit défendu. Le résultat – mal, péché, souffrance, maladie et mort – accable le monde encore à ce jour. La décision d’Adam et Eve porte des conséquences dans chacun de nous, nés depuis avec une nature pécheresse, une tendance au péché. C’est la décision d’Adam et Eve qui a requit en fin de compte la mort de Jésus-Christ à la croix et l’effusion de son sang à notre place. Par la foi au Christ, nous pouvons être libérés des conséquences du péché et libre du péché lui-même. Puissions-nous faire l’écho de l’Apôtre Paul dans Romains 7:24-25 : « Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui m'entraîne à la mort ? Dieu soit loué, par Jésus-Christ notre Seigneur ! »
Pourquoi Dieu mit-il l’arbre de la connaissance du bien et du mal dans le Jardin d’Eden ?
Que dit la Bible des dinosaures ? Y a-t-il des dinosaures dans la Bible ?
Question : "Que dit la Bible des dinosaures ? Y a-t-il des dinosaures dans la Bible ?"
Réponse : Le sujet des dinosaures dans la Bible fait partie d'un plus grand débat en cours dans la communauté Chrétienne sur l'âge de la terre, l'interprétation appropriée de la Genèse et sur comment interpréter les preuves physiques que nous trouvons tout autour de nous. Ceux qui croient en un âge de la terre très élevé ont tendance à reconnaître que la Bible ne mentionne pas de dinosaures, parce que selon leur paradigme, les dinosaures se sont éteints des millions d'années avant que le premier homme n'ait marché sur la terre. Les hommes qui ont écrit la Bible ne pouvaient pas avoir vu de dinosaures vivants.
Ceux qui croient que la terre est plus jeune ont tendance à reconnaître que la Bible mentionne des dinosaures quoiqu'elle n’utilise jamais réellement le mot "dinosaure". Au lieu de cela, elle utilise le mot hébreu tanniyn. Tanniyn est traduit de plusieurs manières différentes dans nos Bibles; parfois il est “le monstre de mer”, parfois c'est "le serpent". C'est plus généralement traduit par "dragon". Le tanniyn semble avoir été une sorte de reptile géant. Ces créatures sont mentionnées presque trente fois dans l'Ancien Testament et se retrouvent tant sur terre que dans l'eau.
En plus de mentionner ces reptiles géants presque trente fois dans l'Ancien Testament, la Bible décrit deux ou trois créatures d'une telle façon que certains savants croient que les auteurs peuvent avoir décrit des dinosaures. On dit le monstre est la plus puissante de toutes les créatures de Dieu, un géant dont la queue est assimilée à un cèdre (Job 40:15ff). Quelques savants ont essayé d'identifier le monstre comme étant un éléphant ou un hippopotame. D'autres pensent que les éléphants et les hippopotames ont des queues très minces, rien de comparable avec un cèdre. D’un autre côté, des dinosaures comme le Brachiosaure et le Diplodocus ont des queues énormes, lesquelles pourraient facilement être comparées à un cèdre.
Presque chaque civilisation antique a une sorte d'art dépeignant des créatures reptiliennes géantes. Des pétroglyphes, des artefacts et même de petites figurines d'argile trouvées en Amérique du Nord ressemblent aux descriptions modernes des dinosaures. Les sculptures sur rocher en Amérique du Sud dépeignent des hommes montant des créatures semblables aux Diplodocus et, étonnamment, on trouve les images familières de Triceratops, Ptérodactyle et de créatures semblables au Tyrannosaurus Rex. Des mosaïques romaines, des poteries Mayas et des murailles babyloniennes témoignent toutes de la fascination transculturelle, géographiquement illimitée de l'homme pour ces créatures. Des récits sobres comme ceux d’Il Milione de Marco Polo se mélangent avec les contes fantastiques de bêtes amasseurs de trésor. Les rapports modernes d'apparitions persistent, quoiqu'ils soient d'habitude traités avec un scepticisme accablant.
En plus de la quantité substantielle de preuves anthropiques et historiques sur la coexistence de dinosaures et de l'homme, il y a d'autres preuves physiques, comme les empreintes de pas fossilisées de personnes et de dinosaures trouvées ensemble en Amérique du Nord et en Asie de l'ouest et centrale.
Alors, y a-t-il des dinosaures dans la Bible ? La question est loin d'être résolue. Cela dépend de comment vous interprétez les preuves disponibles et de comment vous voyez le monde autour de vous. Ici à GotQuestions.org nous croyons en une interprétation de la terre comme étant jeune et acceptons le fait que les dinosaures et l'homme aient coexisté. Nous croyons que les dinosaures se sont éteints un jour ou l'autre après l'Inondation, en raison d'une combinaison de changements environnementaux spectaculaires et du fait qu’ils ont été implacablement chassés jusqu’à l'extinction par l'homme.
Que dit la Bible des dinosaures ? Y a-t-il des dinosaures dans la Bible ?
Est-ce que le chapitre 1 de la Genèse parle littéralement de jours de 24 heures ?
Question : "Est-ce que le chapitre 1 de la Genèse parle littéralement de jours de 24 heures ?"
Réponse : Un examen minutieux du mot hébreu signifiant “jour” ainsi que le contexte dans lequel il apparaît en Genèse, nous amène à la conclusion que le mot « jour » utilisé signifie littéralement une période de temps de 24 heures. Le mot hébreu « YOM » traduit en Français par « jour » peut signifier plusieurs choses. Il peut faire référence aux 24 heures correspondant à la rotation de la terre sur son axe. (Par exemple : « Il y 24 heures dans une journée »). Il peut faire référence à la lumière du jour entre l’aube et le crépuscule (ex. « il fait très chaud pendant la journée, mais le soir il fait plus frais ». Et il peut aussi correspondre à une période de temps indéterminée (ex. « Aux jours de mon grand-père, de nos jours… ». En Genèse 7 :11, il est utilisé pour exprimer une période littérale de 24 heures. En Genèse 1 :16, il fait référence à la lumière du jour émise entre l’aube et le crépuscule ; puis en Genèse 2 :4, il fait référence à une période de temps indéterminée (‘quand’ (aux jours où)les cieux furent créés). Alors, que signifie-t-il en Genèse 1 :5 et 2 :2 utilisé avec des adjectifs numéraux ordinaux (ex. le premier jour, le deuxième jour, le troisième jour, le quatrième jour, le cinquième jour, le sixième jour et le septième jour) ? S’agit-il ici de périodes de 24 heures ou s’agit-il d’autre chose ? Est-ce que le mot hébreu « YOM » utilisé ici, pourrait signifier une période de temps indéterminée ?
Nous pouvons déterminer le moyen d’interpréter le mot “YOM”, utilisé en Genèse 1 :5 et 2 :2, tout simplement en examinant son contexte, puis en comparant ce contexte avec l’usage qui en est fait ailleurs dans les Ecritures. En faisant cela, nous laissons les Ecritures s’interpréter elles-mêmes.
Le mot hébreu “YOM” est utilisé 2301 fois dans l’Ancien Testament. En considérant d’autres passages que Genèse 1, YOM associé à un nombre (utilisé 410 fois) indique toujours un jour ordinaire, c’est-à-dire une période de 24 heures. Les termes « soir » et « matin » utilisés ensemble (38 fois) se réfèrent toujours à un jour ordinaire. YOM + « soir » ou « matin » (23 fois) signifient toujours un jour ordinaire. YOM + « nuit » (52 fois) signifient toujours un jour ordinaire.
Le contexte de « YOM » en Genèse 1:5 et 2:2, décrivant chaque jour comme “il y eut un soir et il y eut un matin”, indique assez clairement que l’auteur de la Genèse voulait exprimer des périodes de 24 heures. Les références au « soir » et au « matin » n’ont de sens que s’ils sont utilisés dans un jour littéral de 24 heures. C’était l’interprétation courante des jours de Genèse 1 :5 et 2 :2 jusque dans les années 1800 où un changement de paradigme (point de référence, signification) eut lieu au sein de la communauté scientifique, et où les couches sédimentaires de la terre furent réinterprétées. Alors qu’auparavant les strates de roches sédimentaires étaient expliquées comme une évidence du déluge du temps de Noé, la communauté scientifique rejeta ensuite cette évidence du déluge, et ces couches de roches sédimentaires furent réinterprétées comme l’évidence d’une terre excessivement âgée. Certains chrétiens, bien-intentionnés mais grandement dans l’erreur, ont ensuite cherché à réconcilier cette interprétation, anti-déluge et anti-biblique, avec le récit de la Genèse, en interprétant « YOM » comme signifiant des périodes de temps vastes et indéterminées.
La vérité c’est que beaucoup d’interprétations favorables à une terre excessivement âgée, sont bien connues pour être fondées sur des hypothèses défectueuses. Mais nous ne devons pas laisser l’étroitesse d’esprit obstinée des scientifiques influencer notre façon de lire la Bible. Selon Exode 20 :9-11, Dieu utilisa six jours ordinaires pour créer le monde, établissant ainsi un modèle de base pour la semaine de travail de l’homme : 6 jours de travail, 1 jour de repos. Dieu aurait certainement pu tout créer en un instant s’il l’avait voulu. Mais apparemment, il pensait déjà à nous bien avant de nous avoir créés (le sixième jour) et il voulait nous donner un modèle à suivre.
Est-ce que le chapitre 1 de la Genèse parle littéralement de jours de 24 heures ?
Que dit la Bible concernant l’homme des cavernes, les hommes préhistoriques, et l’homme de Neandertal ?
Question : "Que dit la Bible concernant l’homme des cavernes, les hommes préhistoriques, et l’homme de Neandertal ?"
Réponse : La Bible n’utilise pas les termes “homme des cavernes” ou ‘’l’homme de Neandertal’’, et selon la Bible il n’existe pas ‘’d’hommes préhistoriques’’. Le terme ‘’préhistorique’’ signifie ‘’qui appartient à une ère précédant l’histoire connue consignée par écrit’’, et laisse donc supposer que le récit biblique n’est rien de plus qu’une fable forgée de toutes pièces, car le Livre de la Genèse mentionne des événements qui précèdent la création de l’homme (tels que les cinq premiers jours de la création – l’homme ayant été créé le sixième jour) et déclare très clairement qu’Adam et Eve étaient des humains parfaits dès le moment de leur création et qu’ils n’ont nullement évolué d’une quelconque forme de vie moindre.
Ceci étant dit, la Bible décrit une période de bouleversements extraordinaires sur la face de la terre – le déluge (Genèse, chapitres 6 à 9) à l’époque duquel la civilisation fut complètement détruite, à l’exception de 8 personnes. L’humanité fut ainsi forcée au recommencement. C’est dans ce contexte historique là, que certains érudits pensèrent que les hommes vivaient dans des cavernes et utilisaient des outils faits à base de pierres. Ces hommes n’étaient pas primitifs, ils étaient simplement sans ressources. Et ils n’étaient certainement pas ‘moitié homme moitié singe’. Le témoignage des fossiles est très clair : les hommes des cavernes étaient humains – des hommes qui vivaient dans des cavernes.
Il existe des ossements de singe fossilisés que les paléoanthropologues darwiniens interprètent comme étant une sorte de transition entre le singe et l’homme. La plupart des gens semblent faire référence à ces interprétations lorsqu’ils imaginent les hommes des cavernes. Ils imaginent des créatures couvertes de poil, moitié homme, moitié singe, accroupis dans une caverne à côté d’un feu, dessinant sur les murs avec leurs nouveaux outils de pierre qu’ils viennent d’inventer. C’est une idée fausse très répandue. Et en ce qui concerne la paléoanthropologie darwinienne, nous devons garder à l’esprit que ces interprétations découlent d’une conception du monde particulière aux darwiniens, et qu’elles ne sont pas le résultat de l’étude des fossiles elle-même. En fait, il existe non seulement une sérieuse opposition à ces interprétations au sein même des milieux académiques, mais encore, les darwiniens eux-mêmes ne sont pas tous d’accord entre eux sur les détails.
Malheureusement, l’opinion du plus grand nombre dans ce domaine favorise et soutient cette idée que l’homme et le singe ont tous deux évolué à partir du même ancêtre, mais ce n’est certainement pas la seule interprétation plausible de ces fossiles. D’ailleurs, les preuves en faveur de cette interprétation font défaut.
Lorsque Dieu créa Adam et Eve, ils étaient des êtres humains complètement formés, capables de communiquer, de vivre en société, de se multiplier et se développer (Genèse 2 :19-25, 3 :1-20 et 4 :1-12). Et lorsque vous considérez les efforts mobilisés par les scientifiques évolutionnistes pour essayer de prouver l’existence des hommes préhistoriques et autres hommes des cavernes, cela peut presque tourner au divertissement ! Ils trouvent une dent difforme dans une caverne, et à partir de là créent un être humain difforme qui vivait dans une caverne, courbé en avant comme un singe. La science ne peut absolument pas prouver l’existence des hommes préhistoriques à partir d’un fossile. Les scientifiques évolutionnistes adoptent tout simplement une théorie, puis ils forcent les fragments de matériel et d’information accumulés à cadrer avec la théorie. Adam et Eve furent les premiers être humains à avoir été créés, et ils étaient complètement formés, intelligents et ils se tenaient droit debout.
Que dit la Bible concernant l’homme des cavernes, les hommes préhistoriques, et l’homme de Neandertal ?
Qu’est-ce que la théorie de l’intervalle de temps? S’est-il passé quelque chose entre Genèse 1 :1 et Genèse 1 :2 ?
Question : "Qu’est-ce que la théorie de l’intervalle de temps? S’est-il passé quelque chose entre Genèse 1 :1 et Genèse 1 :2 ?"
Réponse : Genèse 1:1-2 déclare “ Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. » La théorie de ‘’l’intervalle de temps’’ est l’idée que Dieu avait créé une terre parfaitement opérationnelle, avec tous les animaux, incluant les dinosaures et les autres créatures que nous connaissons grâce aux études des fossiles. Ensuite, selon cette théorie, il s’est passé quelque chose qui a détruit la terre complètement—certains supposent qu’il s’agit de la chute de Satan sur la terre—si bien que la terre devint sans forme et vide. A ce stade, Dieu recommença depuis le début, recréant la terre sous sa forme de paradis, tel que décrit plus loin en Genèse.
Cette théorie présente tellement de problèmes (ou d’erreurs) qu’il est impossible de les décrire d’une façon brève et adéquate, l’un d’eux (et non des moindres) étant que si quelque chose s’était passé dans l’espace des deux versets, Dieu nous l’aurait dit. Dieu ne nous aurait pas laissé nous perdre en conjectures, ou laissés dans l’ignorance sur un sujet si important. Deuxièmement, Genèse 1 :31 dit que Dieu déclara sa création comme ‘‘ très bonne’’, ce qu’il n’aurait certainement pas pu dire si le mal avait déjà fait son entrée dans le monde à travers la chute de Satan dans ’’l’intervalle de temps’’. Dans le même ordre d’idée, si l’évidence des fossiles doit s’expliquer par des millions d’années dans ‘’l’intervalle de temps’’, cela signifie que la mort, la maladie et la souffrance étaient déjà très répandues avant la chute d’Adam. Mais la Bible nous dit que c’est le péché d’Adam qui a introduit la mort, la maladie et la souffrance, la transmettant à toute forme de vie sur la terre. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort… » (Romains 5 :12)
Ceux qui adhèrent à cette théorie de ‘’l’intervalle de temps’’, le font pour réconcilier les théories des scientifiques modernes qui prônent la théorie d’une vieille terre (une terre très âgée) —la croyance que la terre est plus vieille de milliards d’années que ce que les généalogies des hommes mentionnées dans la Bible et ajoutées les unes aux autres veulent bien nous dire. Même des évangéliques bien intentionnés ont mordu à l’hameçon, et ont adopté cette théorie d’une terre très âgée, interprétant Genèse 1 d’une façon allégorique, tout en essayant de conserver une interprétation littérale du reste des Ecritures. Le danger ici est de savoir déterminer à quel moment arrêter l’interprétation allégorique pour commencer l’interprétation littérale. Adam était-il une personne réelle? Comment pouvons-nous le savoir ? S’il ne l’était pas, alors a-t-il réellement introduit le péché au sein du genre humain, ou devons-nous aussi considérer cela comme allégorique ? Et s’il n’y a jamais eu de ‘réel’ Adam pour introduire le péché dont nous avons tous hérité, alors il n’y avait aucune raison pour que Jésus meure sur la croix. Un péché originel considéré dans le cadre d’une traduction non littérale, mène à nier la raison première de la venue de Christ, telle qu’expliquée en 1 Corinthiens 15 :22 « Et comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » A ce stade de la théorie, le christianisme lui-même devient un canular et la Bible un beau livre d’histoires et de fables. Voyez-vous où ce raisonnement nous entraîne ?
Genèse chapitre1 ne peut tout simplement pas être réconcilié avec la notion que la création a eu lieu sur des longues périodes de temps, pas plus que ces périodes de temps ne peuvent se situer dans ‘’l’intervalle de temps’’ entre Genèse 1 :1 et Genèse 1 :2. Que s’est-il passé entre Genèse 1 :1 et 1 :2 ? absolument rien ! Genèse 1 :1 nous dit que Dieu créa les cieux et la terre. Genèse 1 :2 nous informe que lorsque Dieu créa la terre au commencement, elle était informe, vide et dans les ténèbres ; elle n’était pas terminée et pas encore habitée par aucune créature. Le reste de Genèse chapitre 1 nous dit comment Dieu a achevé la terre informe, vide et dans les ténèbres en la remplissant de vie, de beauté et de bonté. La Bible est vraie, littérale et parfaite (Psaume 19 :7-9) La science n’a jamais pu réfuter le contenu de la Bible et ne le pourra jamais. La Bible est La vérité suprême et par conséquent elle est la référence par laquelle la théorie scientifique devrait être évaluée, et non pas le contraire.
Qu’est-ce que la théorie de l’intervalle de temps? S’est-il passé quelque chose entre Genèse 1 :1 et Genèse 1 :2 ?
Le créationnisme peut-il être considéré scientifique ?
Question : "Le créationnisme peut-il être considéré scientifique ?"
Réponse : Il y a actuellement une grande controverse concernant la validité du créationnisme, celui-ci étant défini comme « la croyance que l’univers et les organismes vivants trouvent leur origine dans des actes spécifiques de création divine, tel que dans le récit biblique, plutôt que dans un processus naturel, tel que l’évolution. »
La science qui s’intéresse à la Création est souvent rejetée ou écartée de la discussion par les milieux séculiers (laïques) et accusée de manquer de valeur scientifique. Pourtant le créationnisme est en accord total avec une approche scientifique. Le créationnisme se prononce sur des événements du monde bien réels, des endroits et des choses concrètes. Il ne s’intéresse pas uniquement aux idées subjectives ou aux concepts abstraits. Il y a des faits scientifiques établis qui concordent avec le créationnisme, et la manière dont ces faits sont reliés les uns aux autres s’harmonise parfaitement avec une interprétation créationniste. Tout comme diverses opinions générales scientifiques sont utilisées pour donner de la cohérence à une série de faits disponibles, le créationnisme aussi pourvoit la même logique.
Mais alors, comment le créationnisme – en opposition au ‘’naturalisme’’ défini comme ‘’un point de vue philosophique selon lequel toutes choses trouvent leur origine dans des causes et des propriétés naturelles, et toutes explications surnaturelles et spirituelles étant exclues ou rejetées’’ -- peut-il être scientifique ? De l’aveu général, la réponse dépend de ce que l’on entend par « scientifique ». Trop souvent, « science » et « naturalisme » sont considérés comme un tout et comme signifiant la même chose, excluant, par définition, les opinions créationnistes. Une telle définition prend sa source dans un culte irrationnel voué au naturalisme. La définition de la science c’est « l’observation, l’identification, la description, la recherche expérimentale, et l’explication théorique d’un phénomène ». Il n’y a rien, dans la science elle-même, qui demande à faire appel au naturalisme. Le naturalisme, tout comme le créationnisme, nécessite une série de ‘’présuppositions’’ qui ne sont pas le fruit d’expérimentations (expérience + observation). Elles ne sont ni des déductions à partir de données fragmentaires et ne proviennent pas non plus de résultats d’études approfondies. Ces présuppositions philosophiques sont acceptées avant qu’aucune évidence (élément de preuve) ne soit même présentée. Le naturalisme et le créationnisme étant tous deux fortement influencés par des présuppositions qui ne sont ni prouvables, ni l’objet d’examens concluants, et aussi parce ces suppositions entrent dans la discussion bien avant les faits eux-mêmes, il est donc juste (logique) de dire que le créationnisme est au moins aussi scientifique que le naturalisme.
Le créationnisme, comme le naturalisme, peut être considéré ‘’scientifique’’ en ce sens qu’il est compatible avec la méthode de découverte scientifique. Cependant, ces deux conceptions ne sont pas des sciences en soi, parce que toutes deux contiennent des aspects qui ne sont pas considérés ‘scientifiques’ dans le sens courant du terme. Ni le créationnisme ni le naturalisme ne peuvent être réfutés ; c’est-à-dire qu’il n’y a aucune expérimentation qui pourrait les démentir l’un et l’autre d’une façon concluante. Aucun d’eux n’est ‘prédictif’ dans le sens qu’il n’engendre ni ne renforce la capacité à prévoir un résultat. En se basant seulement sur les deux points que nous venons de citer, nous voyons clairement qu’il n’y a aucune raison logique de considérer l’un comme ayant plus de valeur scientifique que l’autre.
L’une des principales raisons invoquées par les naturalistes pour rejeter le créationnisme est le concept des miracles. L’objection classique des naturalistes est que les miracles, tel celui de la Création, sont impossibles car ils violent les lois de la nature qui sont manifestes et ont été observées tout au long de l’histoire. Une telle opinion se révèle paradoxale sur plusieurs points. Prenons un simple exemple : l’abiogenèse (ou génération spontanée), la théorie de l’apparition de la vie à partir de la matière inerte. L’abiogenèse est l’un des concepts de la science qui a été le plus entièrement réfuté. Pourtant, le véritable point de vue naturaliste suppose que la vie sur terre, telle que nous pouvons l’observer– qui s’auto multiplie, est autosuffisante, et représente une vie biologique complexe— est apparue par hasard à partir de la matière inerte. Une telle chose n’a jamais pu être observée dans toute l’histoire de l’humanité. Les changements évolutifs favorables à la progression d’une créature vers une forme plus complexe n’ont jamais non plus été observés. Par conséquent, le créationnisme est bien supérieur sous le rapport de l’évidence présentée pour ses revendications « miraculeuses », car les Ecritures fournissent des récits enregistrés d’événements miraculeux. Sur ces considérations, qualifier le créationnisme de « non scientifique » à cause des miracles, exige que le naturalisme soit considéré pareillement « non scientifique. »
Il y a beaucoup de faits qui sont utilisés des deux côtés du débat entre la Création et le naturalisme. Les faits sont les faits, mais il n’existe aucun fait qui requiert une seule et unique interprétation. La divergence entre le créationnisme et le naturalisme séculier repose entièrement sur des différences d’interprétations. En ce qui concerne le débat spécifique entre évolution et Création, Charles Darwin lui-même en est venu à la conclusion suivante. Dans l’introduction à son livre « De l’origine des espèces », il déclare : ‘’Je suis bien conscient qu’il n’y a presque aucun point discuté dans cet ouvrage dont les faits ne puissent être contestés, menant souvent à des conclusions apparemment en contradiction directe avec celles auxquelles je suis arrivé. » Il est bien évident que Darwin supportait la théorie de l’évolution plutôt que la Création, mais il était disposé à admettre que l’interprétation jouait un rôle clé dans le choix d’une conviction. Un scientifique peut très bien considérer un fait particulier comme favorable au naturalisme ; un autre par contre pourra regarder le même fait et considérer qu’il plaide en faveur du créationnisme.
De plus, le fait que le créationnisme soit la seule alternative possible aux vues naturalistes telle l’évolution, lui confère toute sa validité, surtout lorsque cette dichotomie a été reconnue par certains des plus éminents hommes de science. Beaucoup de scientifiques bien connus et influents déclarent que les seules explications possibles au mystère de la vie sont l’évolution naturaliste ou la Création.
Les scientifiques ont évidemment des avis partagés quant à celle qui correspond à la vérité, mais ils sont en revanche presque tous d’accord pour dire que la vérité se trouve dans l’une des deux.
Il y a beaucoup d’autres facteurs qui expliquent pourquoi le créationnisme est une approche rationnelle et scientifique d’accès au savoir (à la connaissance) qui est bien supérieure au naturalisme ; parmi eux se trouvent les concepts naturalistes tels que la probabilité réaliste, la méthode défectueuse de production des preuves sur laquelle est fondée la macroévolution, les éléments de preuves fondées sur l’expérience, et ainsi de suite. Il n’existe aucune raison logique d’accepter d’emblée les présuppositions naturalistes et de rejeter catégoriquement les présuppositions créationnistes. Une conviction solide en faveur de la Création n’est aucunement une barrière à la découverte scientifique. Prenez le temps de considérer les œuvres d’hommes tels que Newton, Pasteur, Mendel, Pascal, Kelvin, Linnaeus et Maxwell. Tous étaient des créationnistes authentiques et convaincus. Le créationnisme n’est pas une « science », tout comme le naturalisme n’est pas une « science ». Le créationnisme est, cependant, entièrement compatible avec la science elle-même.
Le créationnisme peut-il être considéré scientifique ?
Qu’est-ce que l’évolution théiste ?
Question : "Qu’est-ce que l’évolution théiste ?"
Réponse : L’évolution théiste est l’une des trois principales ‘’conceptions du monde concernant l’origine de la vie’’, les deux autres étant l’évolution athéistique (couramment appelée évolution Darwinienne ou évolution naturaliste) et la Création.
L’évolution athéistique déclare qu’il n’y a pas de Dieu, et que la vie peut et a commencé naturellement à partir d’éléments de structure de base inertes déjà existants et soumis à l’influence de lois naturelles (telles que la loi de la gravité, etc.), bien que l’origine de ces lois naturelles ne soit pas expliquée. La Création elle, déclare que Dieu a créé la vie immédiatement, à partir de rien ou à partir de matières déjà existantes.
L’évolution théiste propose deux possibilités.
La première est que Dieu existe, mais qu’il n’était pas directement impliqué dans l’origine de la vie. Il se peut qu’il ait créé les éléments de structure de base, il est possible aussi qu’il ait créé les lois naturelles, il a peut-être même créé ces choses avec l’idée que la vie finirait par apparaître, mais à une certain moment après le début de sa création, il a pris du recul et il l’a laissée prendre la relève. Il l’a laissée faire ce qu’elle faisait – il n’est pas expliqué quoi -- et la vie est finalement apparue à partir de matière inerte (sans vie). Cette interprétation ressemble à l’évolution athéistique dans le sens qu’elle se base sur une hypothèse de l’origine de la vie qui est naturaliste (la nature existe par elle-même, sans cause ou principe extérieurs à elle).
La deuxième possibilité proposée par l’évolution théiste est que Dieu n’a pas fait seulement un ou deux miracles pour faire apparaître la vie telle que nous pouvons l’observer aujourd’hui, mais ses miracles étaient continuels. Il a dirigé la vie, petit à petit, sur une voie qui l’a amenée de la simplicité primitive vers la complexité actuelle, comparable à l’arbre de vie évolutionniste de Darwin (le poisson engendre des amphibiens qui engendrent des reptiles, qui engendrent des oiseaux et des mammifères, etc.) Lorsque la vie n’était pas capable d’évoluer naturellement (comment un membre de reptile peut-il évoluer naturellement pour devenir une aile d’oiseau ?), Dieu est intervenu. Cette conception est similaire à la Création en ce qu’elle suppose que Dieu a agi de façon surnaturelle pour faire apparaître la vie telle que nous la voyons autour de nous.
Il y a de nombreuses différences entre la perspective de la Création biblique et la perspective de l’évolution théiste. Il y a notamment une différence considérable dans leurs opinions respectives sur la mort. Les évolutionnistes théistes ont tendance à croire que la terre est âgée de milliards d’années et que la couche géologique contenant le témoignage des fossiles représente de longues époques ou ères. Puisque l’homme n’est apparu que plus tard dans le témoignage des fossiles, les évolutionnistes théistes croient que beaucoup de créatures ont vécu, sont mortes, puis ont disparu (par extinction) longtemps avant l’arrivée tardive de l’homme. Cela signifie que la mort existait déjà avant Adam et son péché.
Les créationnistes bibliques croient que la terre est relativement jeune et que la formation du témoignage des fossiles dans les couches rocheuses a eu lieu pendant et après le déluge du temps de Noé. Ils pensent que la stratification des couches a eu lieu suite au tri et à la liquéfaction hydrologique, tous deux étant des phénomènes observés. Ceci place le témoignage des fossiles, ainsi que la mort et la destruction violente qui y sont décrits, des centaines d’années après le péché d’Adam.
Une autre différence considérable entre les deux positions réside dans leur lecture de la Genèse. Les évolutionnistes théistes ont tendance à adhérer soit à la théorie d’un ‘’jour - ère’’ (un jour représente une longue période de temps) soit à la théorie du cadre ou de la structure (Dieu a seulement donné une structure ou cadre à sa Création), les deux étant des interprétations allégoriques de la semaine de la Création, telle qu’elle est consignée en Genèse chapitre 1. Les créationnistes qui croient à une jeune terre adhèrent à l’interprétation d’un jour de 24 heures littérales telles qu’ils le lisent en Genèse 1. Les deux vues évolutionnistes théistes sont défectueuses d’une perspective chrétienne dans le fait qu’elles ne s’alignent pas sur le récit de la Création de la Genèse.
Les évolutionnistes théistes se représentent un scénario darwinien dans lequel les étoiles ont évolué, puis le système solaire, puis la terre, puis les plantes et les animaux, et finalement l’homme. Les deux interprétations de l’évolution théiste sont en désaccord sur le rôle que Dieu a joué dans le déroulement des évènements, mais ils s’accordent en général sur la succession chronologique darwinienne. Cette succession chronologique est en conflit avec le récit de la Création de la Genèse. Par exemple, Genèse 1 déclare que la terre fut créée le premier jour et que le soleil, la lune et les étoiles ne furent pas crées avant le quatrième jour. Certains insistent sur le fait que la manière dont la Genèse est énoncée suggère que le soleil, la lune et les étoiles furent en fait créés le premier jour, mais qu’ils ne pouvaient pas être vus à travers l’atmosphère de la terre avant le quatrième jour, expliquant ainsi pourquoi la Genèse les place le quatrième jour. C’est tiré par les cheveux, puisque le récit de la Genèse est très clair que la terre n’avait pas d’atmosphère avant le deuxième jour. Si le soleil, la lune et les étoiles avaient été créés le premier jour, ils auraient dû être visibles le premier jour.
De même, le récit de la Genèse déclare clairement que les oiseaux furent créés le cinquième jour, en même temps que les animaux marins, alors que les animaux terrestres ne furent créés que le sixième jour. Ceci est en totale contradiction avec l’interprétation darwinienne qui dit que les oiseaux ont évolué à partir des animaux terrestres. Le récit biblique déclare que les oiseaux ont précédé les animaux terrestres. L’interprétation évolutionniste théiste dit exactement le contraire.
Une des tendances les plus regrettables du christianisme moderne est celle de vouloir réinterpréter la Genèse pour accommoder les théories évolutionnistes. Beaucoup d’enseignants de la Bible et d’apologistes (défenseurs de la foi) ont cédé aux évolutionnistes et en sont arrivés à la conclusion qu’adhérer à une interprétation littérale de la Genèse est préjudiciable à la crédibilité des chrétiens. En réalité, les évolutionnistes ont de moins en moins de respect pour ceux dont la foi en la Bible est si faible qu’ils sont prêts à la compromettre à la première occasion. Bien que le nombre de véritables créationnistes soit en baisse dans les milieux intellectuels, plusieurs organisations fidèles telles que « Answers in Genesis » (Les Réponses sont dans la Genèse), la ‘’Creation Research Society’’ (Société de recherche sur la Création) et ‘’l’institute for Creation Research’’ (l’institut pour la recherche sur la Création) ont tous affirmé que la Bible est non seulement compatible avec la science véritable, mais ils affirment aussi que pas un seul mot de la Bible a jamais été réfuté par la vraie science. La Bible est la parole vivante de Dieu qui nous a été donnée par le Créateur de l’univers, et sa description de la manière dont il a créé l’univers n’est pas compatible avec la théorie de l’évolution, ni même une interprétation ‘’théiste ‘’ de l’évolution.
Qu’est-ce que l’évolution théiste ?
Pourquoi y a-t-il deux récits différents de la création en Genèse chapitre 1 et chapitre 2 ?
Question : "Pourquoi y a-t-il deux récits différents de la création en Genèse chapitre 1 et chapitre 2 ?"
Réponse : Genèse 1:1 déclare : “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre”. Plus loin, en Genèse 2 :4, il semble qu’un deuxième récit de la création commence, mais différent du premier. L’idée de deux récits de la création différant l’un de l’autre est une interprétation erronée assez courante de ces deux passages, qui décrivent, en fait, le même événement de la création. Ils ne sont pas en désaccord quant à l’ordre chronologique dans lequel les choses furent créées, et ne sont pas en contradiction l’un avec l’autre. Genèse 1 décrit les ’’six jours de la création’’ (et un septième jour de repos), Genèse 2 décrit un jour seulement de cette semaine de la création – le sixième jour – et il n’y a aucune contradiction.
En Genèse 2, l’auteur remonte dans le temps -- dans la chronologie historique-- au sixième jour, celui où Dieu créa l’homme. Dans le premier chapitre, l’auteur de la Genèse décrit la création de l’homme au sixième jour comme l’apogée ou le point culminant de la création. Ensuite, dans le second chapitre l’auteur donne de plus amples détails concernant la création de l’homme.
On entend parler principalement de deux prétendues contradictions entre Genèse chapitre 1 et chapitre 2. La première concerne le monde végétal. Genèse 1 :11 décrit Dieu créant la végétation le troisième jour de la semaine. Genèse 2 :5 rapporte qu’avant la création de l’homme « aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Eternel n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. » Alors, lequel des deux est correct ? Dieu a-t-il créé la végétation le troisième jour avant de créer l’homme (Genèse 1) ou bien après qu’il ait créé l’homme (Genèse 2) ? Les termes hébreux traduits par ‘’végétation’’ dans ces deux passages sont deux mots différents. Genèse 1 :11 utilise un terme qui fait référence à la végétation en général. Genèse 2 :5 utilise un terme plus spécifique se référant à la végétation qui nécessite l’agriculture, c’est-à-dire, par extension, quelqu’un pour le cultiver, soit un jardinier. Les deux passages ne sont pas en contradiction. Genèse 1 :11 parle de Dieu créant la végétation, et Genèse 2 :5 explicite le fait que Dieu n’avait pas encore mis en place les conditions indispensables à l’existence d’une végétation nécessitant d’être cultivée, et possible seulement après la création de l’homme.
La seconde apparente contradiction porte sur la vie animale. Genèse 1 :24-25 parle de Dieu créant la vie animale le sixième jour, avant qu’il ne crée l’homme. Dans certaines traductions, Genèse 2 :19 semble signifier que Dieu créa les animaux après qu’il ait créé l’homme. Cependant, une meilleure et plus plausible traduction de Genèse 2 :19-20 peut se comprendre ainsi : « L’Eternel Dieu avait formé de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, et tout être vivant porta le nom que l’homme lui donna. Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs. » Le texte ne dit pas que Dieu créa l’homme, puis les animaux, et ensuite fit venir les animaux vers l’homme. Le texte dit « l’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux » dans le sens de « avait (déjà) formé de la terre tous les animaux ». Il n’y a aucune contradiction. Le Sixième jour, Dieu créa les animaux, puis créa l’homme, et ensuite fit venir les animaux vers l’homme, pour voir comment il les appellerait.
En considérant les deux récits de la création, tout d’abord individuellement, puis en les examinant ensemble, nous voyons en Genèse 1 que Dieu décrit l’ordre chronologique dans lequel il a procédé à la création, puis en Genèse 2, il en clarifie les points les plus importants, et tout spécialement le sixième jour. Il n’y a pas de contradiction ici, simplement une méthode littéraire courante permettant de décrire un événement en partant de l’aspect général pour finir avec l’aspect spécifique.
Pourquoi y a-t-il deux récits différents de la création en Genèse chapitre 1 et chapitre 2 ?