Questions sur le mariage - GotQuestions.org
Est juste pour un chrétien de fréquenter ou marier un non-chrétien ?
Question : "Est juste pour un chrétien de fréquenter ou marier un non-chrétien ?"
Réponse : 2 Corinthiens 6:14 déclare : « N'allez pas vous placer sous le même joug que les incroyants, d'une manière absurde. Comment, en effet, ce qui est juste pourrait-il s'associer à ce qui est mauvais ? Comment la lumière pourrait-elle s'unir à l'obscurité ? ». Bien que se passage ne mentionne pas spécifiquement le mariage, il a bien des implications pour le mariage. Il poursuit : « Quel accord peut-il y avoir entre le temple de Dieu et les idoles païennes ? Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant, comme Dieu lui-même l'a dit : « Je demeurerai et je marcherai avec eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. ». C'est pourquoi « vous devez les quitter et vous séparer d'eux. Ne touchez à rien d'impur, et moi je vous accueillerai. Je serai un père pour vous et vous serez des fils et des filles pour moi », dit le Seigneur tout-puissant. » (2 Corinthiens 6:15-17).
La Bible dit aussi : « Ne vous y trompez pas : « Les mauvaises compagnies sont la ruine d'une bonne conduite. » ». Avoir des relations intimes avec un incroyant peut rapidement et aisément devenir un obstacle dans votre marche avec Christ. Nous sommes appelés à évangéliser les perdus, et non à entretenir des relations intimes avec eux. Il n’y a rien de malsain à construire des amitiés de qualité avec des incroyants – mais il ne faudrait pas aller plus loin. Si vous fréquentez un incroyant, quel sera votre priorité, la romance ou le salut de leur âme ? Si vous vous mariiez à un incroyant, comment cultiveriez-vous une intimité spirituelle dans votre mariage ? Comment un mariage de qualité peut-il être construit si vous n’êtes pas d’accord sur le question la plus cruciale de l’univers – le Seigneur Jésus-Christ ?
Est juste pour un chrétien de fréquenter ou marier un non-chrétien ?
Que dit la Bible sur le mariage ?
Question : "Que dit la Bible sur le mariage ?"
Réponse : L’institution divine du mariage est relatée dans la Genèse. « Et Adam s'écria : « Ah ! Cette fois, voici quelqu'un qui est plus que tout autre du même sang que moi On la nommera compagne de l'homme, car c'est de son compagnon qu'elle fut tirée. ». C'est pourquoi l'homme quittera père et mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviendront tous deux un seul être. » (Genèse 2:23-24). Dieu créa l’homme, puis fit la femme « sang de son sang ». Le processus tel qu’il est raconté décrit Dieu prenant une côte d’Adam pour former la femme (Genèse 2:21-22). Le mot hébreu signifie littéralement le côté d’une personne.
Donc, Eve fut prise du « côté » d’Adam et c’est à son côté qu’elle appartient. « Celui-ci donna donc un nom aux animaux domestiques, aux animaux sauvages et aux oiseaux. Mais il ne trouva pas de partenaire capable de le secourir. » (Genèse 2:20). Le mot pour « capable de secourir » est en hébreu le mot « ezer » et vient d’une racine primitive qui signifie, entourer, protéger ou aider, aide, secours. Il signifie donc aider, assister ou seconder. Eve fut créée à côté d’Adam comme sa « seconde moitié », pour être son aide. Un homme et une femme, quand ils se marient, devient « une seule chair ». Le Nouveau Testament rajoute à cette unité une mise en garde. « Ainsi, ils ne sont plus deux mais un seul être. Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » (Matthew 19:6).
Plusieurs des épîtres de Paul traitent des questions liées à la perspectives biblique du mariage et de comment les croyants nés de nouveau doivent agir dans leurs relations conjugales. Un de ces passages est 1 Corinthiens chapitre 7, un autre est Ephésiens 5:22-33. Si l’on étudie les deux passages en parallèle, ils donnent au croyant les principes bibliques qui servent de cadre pour un mariage qui plaît à Dieu.
Le passage d’Ephésiens est particulièrement profond quand à sa portée concernant les principes bibliques du mariage. « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme vous l'êtes au Seigneur. Car le mari est le chef de sa femme, comme le Christ est le chef de l'Église. Le Christ est en effet le Sauveur de l'Église qui est son corps. » (Ephésiens 5:22-23). « Maris, aimez vos femmes tout comme le Christ a aimé l'Église jusqu'à donner sa vie pour elle. » (Ephésiens 5:25). « Les maris doivent donc aimer leurs femmes comme ils aiment leur propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. En effet, personne n'a jamais haï son propre corps ; au contraire, on le nourrit et on en prend soin, comme le Christ le fait pour l'Église. » (Ephésiens 5:28-29). « Comme il est écrit : « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux deviendront un seul être. » (Ephésiens 5:31).
Quand ces principes sont choisis par un mari et sa femme, en harmonie dans leur relation, en tant que croyants nés de nouveau, voilà qui donne naissance à un mariage biblique. Il ne s’agit pas d’une relation tronquée, mais une relation en équilibre avec le concept de Christ le chef de l’homme et de la femme ensemble. Donc, le concept biblique du mariage est une unité entre deux êtres qui reflète l’unité du Christ et de son Eglise.
Que dit la Bible sur le mariage ?
Faire durer le mariage – quels sont les clés ?
Question : "Faire durer le mariage – quels sont les clés ?"
Réponse : L’Apôtre Paul dit que la femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il vit. « Par exemple, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il vit ; mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi qui la liait à lui. » (Romains 7:2). Le principe à retenir ici est que seul la mort d’un des conjoints rompt le lien que mariage. C’est la perspective de Dieu et, bien souvent, cela ne correspond plus à la réalité aujourd’hui. Dans notre société moderne, plus de 51% des mariages se terminent en divorce, ce qui signifie que plus de la moitié des couples qui font le vœu « jusqu’à ce que la mort nous sépare » ne tiennent pas jusqu’à là.
Alors la question devient, que peut faire un couple pour s’assurer que leur mariage tienne « jusqu’à ce que la mort nous sépare » ? La première et plus importante question est celle de l’obéissance à Dieu et à sa Parole. C’est un principe qui devrait être en place dans la vie des conjoints avant le mariage. Dieu dit : « Deux hommes marchent-ils ensemble sans s'être mis d'accord ? » (Amos 3:3). Pour le croyant né de nouveau cela signifie ne pas entamer de relations avec quelqu’un qui ne croit pas. « N'allez pas vous placer sous le même joug que les incroyants, d'une manière absurde. Comment, en effet, ce qui est juste pourrait-il s'associer à ce qui est mauvais ? Comment la lumière pourrait-elle s'unir à l'obscurité ? » (2 Corinthiens 6:14). Si ce principe était suivi, il épargnerait beaucoup de peine de cœur et de souffrance plus tard dans le mariage.
Un autre principe qui protège la longévité du mariage est que le mari obéisse à Dieu and aime, honore et protège sa femme comme s’il s’agissait de son propre corps (Ephésiens 5:25-31). La contrepartie est que la femme obéisse à Dieu et se soumette à son mari comme « elle l’est au Seigneur » (Ephésiens 5:22).Le mariage entre un homme et une femme est une image spirituelle de la relation entre Christ et l’Eglise. Christ s’est donné pour l’Eglise et il l’aime, l’honore et la protège comme son « Epouse » (Apocalypse 19:7-9).
Quand Dieu présenta Eve à Adam – le premier mariage, elle était faite de sa « chair et des ses os » (Genèse 2:31) et ils devinrent « une seule chair » (Genèse 2:23-24). Voici bien un concept que notre société moderne ne comprend plus. Devenir une seule chair signifie bien plus que l’union physique des corps. C’est la rencontre de l’esprit et de l’âme pour former une unité. Cette relation va bien au-delà l’attraction sensuelle et émotionnelle et nous fait entrer dans une unité spirituelle qui n’est possible que par l’abandon à Dieu et l’abandon mutuel. C’est là une relation qui sublime le « moi ou mien » pour atteindre le « nous et notre ». C’est un des secrets d’un mariage durable. Faire durer un mariage jusqu’à ce qu la mort sépare les conjoints requiert que les deux partenaires en fassent une priorité. Solidifier notre relation verticale avec Dieu nous donne bien de l’assurance que notre relation horizontal entre mari et femme sera durable et à la gloire de du Seigneur.
Faire durer le mariage – quels sont les clés ?
Dans le domaine du sexe, qu’est-ce qu’un couple chrétien marié peut et ne peut pas faire ?
Question : "Dans le domaine du sexe, qu’est-ce qu’un couple chrétien marié peut et ne peut pas faire ?"
Réponse : La Bible dit : « Que le mariage soit respecté par tous, que les époux soient fidèles l'un à l'autre. Dieu jugera les gens immoraux et ceux qui commettent l'adultère. » (Hébreux 13:4). La Bible ne dit jamais ce que le mari et la femme peuvent se permettre ou non de faire sexuellement. Les maris et femmes sont ordonnés de : « Ne vous refusez pas l'un à l'autre, à moins que, d'un commun accord… » (1 Corinthiens 7:5a). Ce verset donne peut-être le principe pour les relations sexuelles dans le couple. Quoiqu’il soit fait, ce doit être fait d’un commun accord. Personne ne devrait être encouragé ou forcé à faire quelque chose qui le met mal à l’aise ou qu’il pense être malsain. Si le mari et la femme décident ensembles qu’ils veulent essayer quelque chose de nouveau (p.ex. fellation, différentes positions, jouets sexuels, etc.), la Bible ne donne pas de raison pourquoi ils ne devraient pas essayer.
Il y a quelques choses qui ne sont jamais permissibles pour un couple marié. La pratique de « l’échangisme » ou de la « tierce personne » sont des cas flagrants d’adultère (Galates 5:19 ; Ephésiens 5:3 ; Colossiens 3:5 ; 1 Thessaloniciens 4:3). L’adultère est un péché même si le conjoint le permet, l’approuve ou même y participe. La pornographie fait appel à « la convoitise de la chair et la convoitise des yeux (1 John 2:16) et, de ce fait, est condamnée par Dieu aussi. A part ces deux cas, il n’y a rien que la Bible ne condamne spécifiquement au mari et sa femme – du moment que ce soit avec l’accord mutuel.
Dans le domaine du sexe, qu’est-ce qu’un couple chrétien marié peut et ne peut pas faire ?
La femme doit-elle être soumise à son mari ?
Question : "La femme doit-elle être soumise à son mari ?"
Réponse : C’est une question très importante pour le mariage et la vie quotidienne. Dieu créa l’acte de soumission dans la Genèse. Au commencement, comme il n’y avait pas de péché, il n’y avait pas d’autre autorité pour l’homme que l’autorité de Dieu. Quand Adam et Eve désobéirent à Dieu, le péché entra dans le monde et rendit l’autorité nécessaire. C’est pourquoi Dieu instaura l’autorité nécessaire pour vivre selon la loi du pays et pour assurer la protection désormais indispensable. Premièrement, nous devons nous soumettre à Dieu, ce qui est la seule forme d’obéissance possible (Jacques 1:21 et Jacques 4:7). Dans 1 Corinthiens 11:2-3, Nous voyons que le mari doit se soumettre à Christ, comme Christ le fit à Dieu. Puis le verset di que la femme doit suivre l’exemple et se soumettre à son mari. D’autres passages montrant Christ se soumettant à Dieu se trouvent dans Matthieu 26:39 et Jean 5:30.
La soumission est une réponse naturelle à un « leadership aimant ». Quand un mari aime sa femme comme Christ aime l’Eglise (Ephésiens 5:25-33), la soumission est alors une réponse naturelle de la femme à son mari. Le mot grec pour soumettre (hupotasso) est la forme continue du verbe. Ce qui signifie que se soumettre à Dieu, ses responsables et son mari n’est pas une décision ponctuelle. C’est une attitude continue de nos cœurs qui devient alors un comportement. La soumission dont il est question dans Ephésiens 5 n’a rien avoir avec un assujettissement unilatéral d’un croyant envers un personne dominatrice et égocentrique. La soumission biblique se vit entre deux croyants remplis de l’Esprit qui s’abandonnent l’un à l’autre et tous deux à Dieu. La soumission requiert honneur et complétude. Quand une femme est aimée comme Christ aime l’Eglise, la soumission n’est pas difficile. Ephésiens 5:24 dit : « … comme l'Église se soumet au Christ. ». Ce verset nous indique que la femme doit se soumettre à son mari en tout ce qui est juste et légitime. La femme n’est donc dans aucunes obligations de désobéir à loi ou de négliger Dieu.
La femme fut faite à partir d’un côte d’Adam ; non faite à partir de sa tête pour le diriger, non faite de ses pieds pour être écrasée par lui, mais faite de son côté pour être son égale, protégée par son bras, proche de son cœur pour être aimée. Le « soumettre » d’Ephésiens 5:21 est le même que celui dans 5:22. Les croyants doivent se soumettre les uns aux autres par révérence au Christ. Les versets 19-21 sont le résultat de l’inhabitation du Saint-Esprit (5:18). Les croyants remplis de l’Esprit sont honorable (5:19), reconnaissant (5:20) et soumis (5:21). Paul poursuit alors sa pensée su la vie empreinte de l’Esprit en l’appliquant aux maris et femmes aux versets 22-33.
La femme doit-elle être soumise à son mari ?
Que dit la Bible du divorce et du remariage ?
Question : "Que dit la Bible du divorce et du remariage ?"
Réponse : Tout d'abord, peu importe le point de vue que nous ayons sur la question du divorce, il est important de se rappeler les mots de la Bible de Malachie 2:16a : “je hais la répudiation, Dit l'Éternel, le Dieu d'Israël”. Selon la Bible, pour Dieu le mariage doit être un engagement à vie. “Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.” (Matthieu 19:6). Dieu comprend, cependant, que puisqu'un mariage implique deux personnes coupables, un divorce peut arriver. Dans l'Ancien Testament, Il a fixé quelques lois pour protéger les droits des divorcés, particulièrement des femmes (Deutéronome 24:1-4). Jésus a dit que l'on a donné ces lois à cause de la dureté des cœurs, pas parce que c’était le désir de Dieu (Matthieu 19:8).
La controverse si on permet le divorce et le remariage selon la Bible tourne principalement autour des mots de Jésus dans Matthieu 5:32 et 19:9. L'expression “à part l'infidélité matrimoniale” est la seule chose dans l'Ecriture sainte qui donne peut-être la permission de Dieu pour le divorce et le remariage. Beaucoup d'interprètes comprennent cette "clause d'exception" comme se référant "à l'infidélité matrimoniale" pendant la période "des fiançailles". Dans la tradition juive, on considère un homme et une femme mariés même lorsqu'ils sont "fiancés". L'immoralité pendant cette période "de fiançailles" serait alors la seule raison valable d'un divorce.
Cependant, le mot grec qui traduit “l'infidélité matrimoniale” est un mot qui peut signifier n'importe quelle forme d'immoralité sexuelle. Il peut signifier la fornication, la prostitution, l'adultère, etc. Jésus dit probablement que le divorce est permis si l'immoralité sexuelle est commise. Les rapports sexuels sont une partie intégrante du lien matrimonial, “les deux deviendront une chair” (Genèse 2:24; Matthieu 19:5; Éphésiens 5:31). Donc, une rupture de ce lien par des rapports sexuels à l'extérieur du mariage pourrait être une raison permise du divorce. S'il en est ainsi, Jésus a aussi le remariage à l'esprit dans ce passage. L'expression “et épouse un autre” (Matthieu 19:9) indique que l'on permet le divorce et le remariage dans un cas de la clause d'exception, quelle que soit la manière de l’interpréter. Il est important de noter que l’on permet seulement à la partie innocente de se remarier. Bien que ça ne se trouve pas dans le texte, permettre le remariage après un divorce est la pitié de Dieu pour celui contre qui l’on a péché, pas pour celui qui a commis l'immoralité sexuelle. Il peut y avoir des cas où l’on permet "à la partie coupable" de se remarier - mais un tel concept ne se trouve pas dans ce texte.
Certains comprennent 1 Corinthiens 7:15 comme une autre "exception", permettant le remariage si un conjoint non croyant divorce d’avec un croyant. Cependant, le contexte ne mentionne pas de remariage, mais dit seulement qu'un croyant ne doit pas nécessairement continuer un mariage si un conjoint non croyant veut partir. D'autres prétendent que l'abus (conjugal ou de l'enfant) est l’une des raisons valables de divorce, bien que ce ne soit pas écrit comme tel dans la Bible. Même si cela peut très bien être le cas, il n'est jamais sage de présumer sur la Parole de Dieu.
Parfois perdu dans le débat sur la clause d'exception, il faut souligner le fait qu'indépendamment de la signification de “l'infidélité matrimoniale”, c'est une permission pour le divorce, pas une condition pour le divorce. Même quand il y a adultère, un couple peut, par la grâce de Dieu, apprendre à pardonner et commencer à reconstruire leur mariage. Dieu nous a pardonnés bien plus. Nous pouvons certainement suivre Son exemple et pardonner même le péché d'adultère (Éphésiens 4:32). Cependant, dans beaucoup de cas, un conjoint est non repenti et continue dans l'immoralité sexuelle. C'est là où Matthieu 19:9 peut probablement s’appliquer. Beaucoup pensent aussi trop rapidement au remariage après un divorce alors que Dieu pourrait vouloir qu'ils restent seuls. Dieu appelle parfois une personne à être seule pour que son attention ne soit pas divisée (1 Corinthiens 7:32-35). Le remariage après un divorce peut être une option dans quelques circonstances, mais cela ne signifie pas que c'est la seule option.
C’est affligeant de voir que le taux de divorce parmi les Chrétiens est presque aussi élevé que celui du monde non croyant. La Bible montre parfaitement que Dieu déteste le divorce (Malachie 2:16) et que la réconciliation et le pardon devraient faire partie de la vie d'un croyant (Luc 11:4; Éphésiens 4:32). Cependant, Dieu reconnaît que des divorces peuvent se produire, même parmi Ses enfants. Un croyant divorcé et/ou remarié ne devrait pas se sentir moins aimé de Dieu, même si son divorce et/ou remariage n'est pas couvert par la possible clause d'exception de Matthieu 19:9. Dieu utilise même souvent la désobéissance coupable des Chrétiens pour accomplir un grand bien.
Que dit la Bible du divorce et du remariage ?
Je suis divorcé. Puis-je me remarier d’après la Bible ?
Question : "Je suis divorcé. Puis-je me remarier d’après la Bible ?"
Réponse : Nous recevons souvent des questions du genre : « J’ai divorcé pour telle ou telle raison. Puis-je me remarier ? », ou « J’ai divorcé deux fois – la première fois pour cause d’adultère de mon conjoint, la seconde fois pour incompatibilité. Je fréquente un homme qui a divorcé trois fois – la première fois pour incompatibilité, la deuxième pour adultère de son fait et la troisième pour adultère de la part de sa femme. Pouvons-nous nous marier ? ». De telles questions sont difficiles, car la Bible ne donne pas beaucoup de détails sur les critères pour le remariage ou non après le divorce.
Ce que nous savons pour sûr – Dieu hait le divorce (Malachie 2:16). Le plan de Dieu pour les couples mariés est qu’ils restent ensembles aussi longtemps que les deux conjoints sont en vie (Genèse 2:24 ; Matthieu 19:6). L’adultère est le seul cas de tolérance pour le remariage après le divorce (Matthieu 19:9) – et ce point est débattu entre chrétiens. Une autre possibilité est le cas d’un conjoint incroyant qui abandonne un conjoint croyant (1 Corinthiens 7:12-15). Toutefois, ce passage ne mentionne pas spécifiquement le remariage, mais seulement le fait de rester ou non dans le lien du mariage. Il me semblerait aussi que les cas d’abus, physiques, sexuels ou émotionnels seraient une cause suffisante pour le divorce et un possible remariage. Toutefois, la Bible ne précise rien en cette matière.
Concernant cette problématique, nous avons deux certitudes. (1) Dieu hait le divorce (Malachie 2:16). (2) Dieu est plein de miséricorde et de pardon. Chaque divorce est le résultat du péché, soit de la part d’un des conjoints, soit des deux. Dieu pardonne-t-il le divorce ? Certainement ! Le divorce n’est pas moins pardonnable que les autres péchés. Le pardon de tous les péchés est offert par la foi en Jésus-Christ (Matthieu 26:28; Ephésiens 1:7). Si Dieu pardonne le péché du divorce, est-ce à dire que nous sommes libres de nous remarier ? Pas nécessairement. Parfois, Dieu appelle des gens au célibat (1 Corinthiens 7:7-8). Etre célibataire ne devrait pas être considérer comme une malédiction ou une punition, mais plutôt comme une opportunité de servir Dieu de tout son cœur (1 Corinthiens 7:32-36). La Parole de Dieu nous dit, toutefois, qu’il vaut mieux se marier que de brûler de passion (1 Corinthiens 7:9). Cela peut parfois s’appliquer au remariage après le divorce.
Alors, pouvez-vous ou devriez-vous vous remarier ? Je ne peux répondre à cette question. En fin de compte, c’est entre vous, votre conjoint potentiel, et, plus important encore, Dieu. Le seul avis que je puisse donner c’est de prier Dieu de vous donner la sagesse dans ce que vous faites (Jacques 1:5). Priez avec l’esprit ouvert, demandant sincèrement à Dieu de placer dans votre cœur ses désirs (Psaumes 37:4). Cherchez la volonté de Dieu (Proverbes 3:5-6) et suivez ces voies. C’est le meilleur avis que je puisse offrir.
Je suis divorcé. Puis-je me remarier d’après la Bible ?
Qu’est-ce qui constitue le mariage selon la Bible ?
Question : "Qu’est-ce qui constitue le mariage selon la Bible ?"
Réponse : Il est difficile de répondre à cette question parce que la Bible ne dit nulle part de façon explicite à quel moment Dieu considère qu’un couple est marié. Il existe trois points de vue fréquents : 1) Dieu considère qu’un couple est marié quand il est marié légalement. 2) Un couple est marié aux yeux de Dieu lorsqu’une cérémonie de mariage formelle a eu lieu. 3) Dieu considère qu’un couple est marié lorsque le mariage est consommé lors de la relation sexuelle. Penchons-nous sur ces trois points de vue et analysons les points forts et faibles de chacun d’entre eux.
1) Dieu considère qu’un couple est marié lorsqu’il est marié légalement. Les versets de l’Ecriture sur lesquels on s’appuie généralement pour cela sont ceux qui recommandent la soumission aux autorités (Romains 13 : 1-7 ; 1 Pierre 2 : 17). L’argument qui est avancé est que si un gouvernement exige que certaines démarches administratives soient accomplies pour qu’un mariage soit reconnu, alors tout couple doit se soumettre à ces exigences ; c’est parfaitement biblique pour autant que ces exigences ne soient pas en contradiction avec la Parole de Dieu. Romains 13 : 1-2 nous dit : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes ».
Ce point de vue comporte cependant quelques problèmes. Tout d’abord, les mariages existaient bien avant que des gouvernements n’aient été mis en place. Pendant des milliers d’années, les gens se sont mariés sans aucun certificat de mariage ni aucune exigence particulière. Deuxièmement, même aujourd’hui, il existe quelques pays où il n’y a aucune reconnaissance gouvernementale du mariage ni d’exigence légale particulière. Troisièmement, il existe quelques gouvernements qui exigent qu’on se soumette à des critères non bibliques pour qu’un mariage puisse être reconnu. Par exemple, il y a des pays qui demandent que le mariage soit obligatoirement célébré dans une église catholique, selon les enseignements catholiques et par un prêtre catholique. Evidemment, pour ceux qui sont en profond désaccord avec l’Eglise Catholique et sa conception du mariage comme un sacrement, il ne serait pas biblique d’accepter de se marier dans une Eglise Catholique.
2) Un couple est marié aux yeux de Dieu lorsqu’ une cérémonie de mariage formelle a eu lieu. De la même manière que dans beaucoup de cultures le père donne sa fille en mariage, certains interprètes de la Bible considèrent que lorsque Dieu amena Eve à Adam (Genèse 2 : 22), il présida en quelque sorte à la première « cérémonie » de mariage. Dans Jean chapitre 2, Jésus assiste à un mariage. Jésus n’aurait pas participé à un tel événement s’Il n’avait pas approuvé ce qui s’y passait. Le fait que Jésus soit présent à un mariage ne signifie pas pour autant que Dieu exige une cérémonie de mariage ; mais cela signifie plus simplement qu’une cérémonie nuptiale est parfaitement acceptable aux yeux de Dieu. Presque toutes les cultures dans l’histoire de l’humanité ont pratiqué sous une forme ou une autre cette tradition de la cérémonie du mariage. Dans chaque culture, il existe un événement, une action, un contrat ou une proclamation, par lesquels culturellement on reconnaît qu’un homme et une femme sont mariés.
3) Dieu considère qu’un couple est marié lorsque le mariage est consommé au moment du rapport sexuel. Certains pensent que si un homme et une femme ont un rapport sexuel, Dieu les considère comme mariés. Un tel point de vue n’a pas de fondement biblique : l’argument avancé ici est que le rapport sexuel entre l’époux et l’épouse est l’accomplissement final du commandement « ils deviendront une seule chair » (Genèse 2 : 24 ; Matthieu 19 : 5 ; Ephésiens 5 : 31). Dans ce sens, la relation sexuelle est effectivement le « sceau » final de l’engagement matrimonial. Cependant, si un couple est légalement uni par une célébration de mariage et qu’il ne peut pas pour une quelconque raison avoir de relation sexuelle, le couple est néanmoins considéré comme marié.
Il n’est pas biblique de considérer qu’un couple qui a eu des relations sexuelles – mais qui n’a observé aucun des autres aspects de l’engagement matrimonial – est marié. En effet, les Ecritures, comme par exemple 1 Corinthiens 7 : 2, indiquent que le sexe avant le mariage, c’est de l’immoralité. Si toute relation sexuelle impliquait qu’un couple est marié, alors cela ne devrait pas être perçu comme immoral, puisque le couple serait marié au moment même du rapport sexuel. Il n’y a absolument aucun fondement biblique qui permette à un couple non marié ayant eu des relations sexuelles de se déclarer lui-même marié, car ce faisant il déclare alors que toutes ses relations sexuelles futures seront morales et honoreront Dieu.
Alors, qu’est ce qui constitue véritablement le mariage aux yeux de Dieu ? Il semble que les principes suivants devraient être respectés ; 1) Pour autant que les exigences soient raisonnables et non contraires à la Bible, un couple devrait toujours chercher à respecter le type de reconnaissance officiel mis en place par les autorités concernant le mariage. 2) Un couple devrait aussi essayer de respecter toutes les traditions culturelles et familiales qui reconnaissent « officiellement » un couple comme marié. 3) Si possible, un couple devra consommer sexuellement le mariage, accomplissant ainsi la dimension physique du commandement « ils deviendront une seule chair ».
Qu’advient-il si un ou plusieurs de ces principes ne sont pas remplis ? Est-ce qu’un tel couple est toujours considéré comme marié aux yeux de Dieu ? En définitive, cela ne concerne que le couple et Dieu. Dieu connaît nos cœurs (1 Jean 3 : 20). Dieu sait parfaitement faire la différence entre un vrai engagement dans le mariage et toute tentative de justifier l’immoralité sexuelle.
Qu’est-ce qui constitue le mariage selon la Bible ?
Que signifie quitter et s’attacher ?
Question : "Que signifie quitter et s’attacher ?"
Réponse : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2 : 24 KIV). D’autres traductions disent : « il quittera et il s’unira à sa femme » (NIV), « il quittera et il sera uni à sa femme » (NASB), et « il s’accrochera fermement à sa femme » (ESV). Que veut donc dire exactement quitter son père et sa mère et s’attacher à sa femme ?
Comme cela est rappelé dans Genèse chapitre 2, Dieu créa d’abord Adam, puis Eve. Dieu Lui-même amena Eve à Adam. Dieu Lui-même ordonna qu’ils soient unis par les liens sacrés du mariage. Il déclara que les deux ne feraient qu’une seule chair. Ce qui est une image de l’intimité matrimoniale, de l’acte d’amour qui désormais ne doit impliquer personne d’autre. Le terme « s’attacher à » signifie : adhérer à, coller à, rester attaché avec ». C’est l’union unique de deux personnes en une seule entité : ça signifie qu’on ne se quitte pas quand les choses vont mal ; ça implique qu’on essaye toujours de mettre les choses au clair, qu’on prie pour cela, qu’on se montre patient et qu’on reste confiant dans l’action de Dieu sur chacun de nos cœurs, qu’on est toujours prêt à reconnaître notre tort et à demander pardon et qu’on est désireux de rechercher le conseil de Dieu régulièrement dans Sa Parole.
Si l’un des époux ne réussit pas à ‘quitter’ et à ‘s’attacher’ à son conjoint, des problèmes vont surgir dans le mariage. Si les époux refusent de vraiment quitter leurs parents, des conflits et des tensions vont s’en suivre. Quitter les parents ne signifie pas les ignorer ou ne pas passer du temps avec eux. Quitter les parents signifie que l’on reconnaît que notre mariage a désormais créé une nouvelle famille et que cette nouvelle famille doit avoir une priorité bien plus importante que notre ancienne famille. Si les époux refusent de s’attacher l’un à l’autre, la conséquence en sera le manque d’intimité et d’unité. Etre attaché à votre conjoint ne veut pas dire être avec lui en permanence ou ne pas pouvoir avoir des relations amicales en dehors du cadre marital. Etre attaché à votre conjoint signifie reconnaître que vous êtes « attachés », « collés », à lui/à elle. Etre attaché, c’est la clé pour construire un mariage qui saura endurer des moments difficiles et devenir cette merveilleuse relation que Dieu a prévue.
Ce « il quittera et il s’attachera » dans l’engagement du mariage est aussi une image de l’union que Dieu veut que nous ayons avec Lui. « Vous irez après l’Eternel, votre Dieu, et vous le craindrez ; vous observerez ses commandements, vous obéirez à sa voie, vous le servirez, et vous vous attacherez à lui » (Deutéronome 13 : 4 KJV). Ce qui signifie que nous devons quitter tous les autres dieux, quelle que soit leur forme, et que nous devons nous attacher exclusivement à Lui Seul comme Dieu. Nous sommes attachés à Lui lorsque nous lisons Sa Parole et que nous nous soumettons à Son autorité. Ainsi, si nous demeurons proches de Lui, nous réalisons que Son injonction de quitter notre père et notre mère pour nous attacher à notre conjoint a pour seul but de nous faire découvrir l’engagement et la sécurité qu’Il a souhaités pour nous au travers des liens du mariage. Dieu prend au sérieux Son plan concernant le mariage. Quitter et s’attacher, c’est bien le plan de Dieu pour tous ceux qui se marient. Et quand nous suivons le plan de Dieu, nous ne sommes jamais déçus.
Que signifie quitter et s’attacher ?
Le mariage existera-t-il au ciel ?
Question : "Le mariage existera-t-il au ciel ?"
Réponse : La Bible nous dit : « Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel » (Matthieu 22 :30). Telle fut la réponse de Jésus à la question d’une femme qui avait été mariée plusieurs fois dans sa vie et qui lui demandait à qui elle serait mariée dans le ciel (Matthieu 22 : 23-28). Evidemment, les choses telles que le mariage n’existeront pas au ciel. Cela ne signifie pas qu’un mari et une femme ne se reconnaîtront plus au ciel. Cela ne signifie pas non plus qu’un mari et sa femme ne pourront pas continuer à avoir une étroite relation entre eux. Mais cela indique qu’un homme et une femme ne seront plus mariés au ciel.
Très probablement, le mariage n’existera pas au ciel tout simplement parce que cela ne sera plus nécessaire. Quand Dieu établit le mariage, Il le fit pour répondre à certains besoins. Tout d’abord, Il s’aperçut qu’Adam avait besoin d’une compagne. « L’Eternel Dieu dit ‘Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je lui ferai une aide semblable à lui’ (Genèse 2 : 18). Eve fut la solution au problème de la solitude d’Adam, et à son besoin d’aide, quelqu’un qui se tiendrait à ses côtés comme sa compagne et qui vivrait toute sa vie avec lui. Au ciel, cependant, la solitude n’existera pas, et il ne sera pas nécessaire non plus d’avoir des aides. Nous serons en effet entourés d’une multitude de croyants et d’anges (Apocalypse 7 : 9), et tous nos besoins seront satisfaits, y compris le besoin d’avoir un compagnon/une compagne.
Deuxièmement, Dieu créa le mariage comme un moyen de procréation et dans le but de remplir la terre d’êtres humains. Le ciel, cependant, ne sera pas peuplé au moyen de la procréation. Ceux qui iront au ciel y seront à cause de leur foi en Jésus-Christ ; ils n’auront pas été créés là par les moyens de la reproduction. Par conséquent, le mariage n’est plus nécessaire au ciel puisque ni la solitude, ni la procréation n’y existeront.
Le mariage existera-t-il au ciel ?
Que devrait faire un chrétien s’il est marié à un incroyant ?
Question : "Que devrait faire un chrétien s’il est marié à un incroyant ?"
Réponse : Etre marié à un incroyant peut être un des défis les plus difficiles pour la vie d’un chrétien. Le mariage est une alliance sacrée qui unit deux êtres ensemble en une seule chair (Matthieu 19 : 5). Il peut se révéler extrêmement difficile pour un croyant et un incroyant de vivre dans une harmonie paisible (2 Corinthiens 6 : 14-15). Si un conjoint devient chrétien après son mariage, le combat inhérent au fait de vivre sous deux autorités différentes apparaît très rapidement.
Souvent les chrétiens qui se retrouvent dans cette situation cherchent à sortir des liens du mariage parce qu’ils sont convaincus que c’est le seul moyen de glorifier vraiment Dieu. Et pourtant, Sa parole dit le contraire. Il est très important non seulement de ne pas s’accommoder d’une situation, mais aussi de chercher des voies qui glorifient Dieu au-delà de nos circonstances (1 Corinthiens 7 : 17). La Bible s’adresse spécifiquement à ceux qui sont mariés avec des incroyants dans 1 Corinthiens 7 : 12-14) : « … Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point. Et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par son mari… ».
Les chrétiens mariés à des incroyants devront prier pour que la puissance du Saint Esprit leur donne la capacité de professer Christ et de marcher dans la lumière de la présence de Dieu (1 Jean 1 : 7). Ils devraient désirer que la puissance de Dieu vienne changer leur cœur et produise en eux le fruit d Saint Esprit (Galates 5 : 22-23). Une femme chrétienne est tenue d’avoir un cœur soumis, même si son mari est incroyant (1 Pierre 3 : 1) : elle aura besoin de garder une grande intimité avec Dieu et de compter entièrement sur Sa grâce pour y parvenir.
Les chrétiens ne sont pas appelés à vivre des vies solitaires ; ils ont besoin de trouver un soutien qui vienne de sources extérieures telles que l’église ou les groupes d’études bibliques. Etre marié à un non-croyant n’annule pas le caractère sacré de la relation maritale, et ce devrait être une priorité pour tout chrétien de prier pour son époux ou son épouse, donnant ainsi un bon témoignage et permettant alors à la lumière de Christ de briller avec éclat (Philipiens 2 : 14). Que la vérité que l’on trouve affirmée dans 1 Pierre 3 : 1 – un conjoint non-croyant peut être « gagné » – soit l’espoir et le but de chaque chrétien marié à un non-croyant.
Que devrait faire un chrétien s’il est marié à un incroyant ?
Qu’est-ce que cela signifie être une seule chair dans un mariage ?
Question : "Qu’est-ce que cela signifie être une seule chair dans un mariage ?"
Réponse : Le terme « une seule chair » vient du récit de la Genèse qui raconte la création d’Eve. Genèse 2 : 21-24 nous dit en effet comment Dieu créa Eve à partir de la côte d’Adam pendant qu’il dormait. Adam reconnut qu’Eve faisait partie de sa chair – qu’ils n’étaient en fait qu’une seule chair. Le terme « une seule chair » signifie que de la même façon que nos corps forment une seule entité et ne peuvent pas être divisés en plusieurs morceaux tout en continuant à former un tout, de même Dieu souhaitait qu’il en fût ainsi dans la relation du mariage. Il n’y a plus deux entités (deux individus), mais maintenant il y a une seule entité (un couple marié). Un certain nombre d’aspects caractérisent cette nouvelle union.
En ce qui concerne les liens affectifs, la nouvelle unité doit avoir la préséance sur toutes les autres relations passées ou futures (Genèse 2 : 24). Certains époux ou épouses malheureusement continuent d’accorder une plus grande importance à leurs parents qu’à leur nouveau conjoint. Et cela est une recette désastreuse dans le mariage. De plus, c’est une perversion du plan initial de Dieu : « quitter son père et sa mère et s’attacher à sa femme». Un problème semblable peut surgir également quand un des conjoints a tendance à répondre davantage aux besoins affectifs de son enfant plutôt qu’à ceux de son conjoint (e).
Affectivement, spirituellement, intellectuellement, financièrement, et dans tous les domaines, un couple doit devenir un. De la même manière qu’une partie du corps prend soin de l’autre partie (l’estomac digère la nourriture pour le corps, le cerveau dirige le corps pour le bien de toute la personne, les mains travaillent au bénéfice de tout le corps, etc.), ainsi chaque membre du couple doit prendre soin de l’autre. Chaque conjoint ne doit plus considérer l’argent qu’il gagne comme « mon » argent, mais comme « notre » argent. Ephésiens 5 : 22-23 et Proverbes 31 : 10-31 illustrent l’application de cette «unité » avec le rôle que doivent tenir le mari et la femme respectivement.
Physiquement, ils deviennent une seule chair, et le résultat de cette seule chair est concrétisé par les enfants qui naîtront de leur union ; mais ces enfants possèderont un caractère génétique qui leur est propre et qui est spécifique de cette union. Même dans l’aspect sexuel de leur relation, un homme et une femme ne doivent pas considérer leur corps comme le leur, mais comme celui qui appartient à leur partenaire (1 Corinthiens 7 : 3-5). De même, ils ne doivent pas se centrer sur leur propre plaisir mais chercher à donner du plaisir à leur conjoint.
L’unité et la recherche du bien-être de l’autre n’est pas automatique, surtout après la chute de l’humanité dans le péché. Il est dit à l’homme, dans Genèse 2 : 24 (KJV), qu’il doit « s’attacher » à sa femme. Ce mot comporte deux idées. La première est l’idée « d’être collé » à sa femme, ce qui montre bien combien le lien du mariage doit être étroit. La deuxième est l’idée de « poursuivre ardemment » l’épouse. Cette « poursuite ardente » implique que l’homme ne s’arrête pas de courtiser sa femme après le mariage, mais qu’il continue de le faire après le mariage. La tendance charnelle naturelle est « de faire ce qui est bon pour moi » au lieu de prendre en considération ce qui sera bon pour l’autre conjoint(e). Et cet égocentrisme est généralement la routine dans laquelle tombent les couples « une fois que la lune de miel est terminée ». Au lieu de rester fixés sur les besoins personnels qui n’ont pas été satisfaits, il est bon que chacun des conjoints se concentre sur les moyens de satisfaire les besoins de l’autre.
Mais même si c’est très beau que deux personnes puissent vivre ensemble, répondant chacun aux besoins de l’autre, Dieu a un plan encore plus élevé pour le mariage. Même si un couple par sa vie était déjà au service de Christ avant son mariage (Romains 12 : 1-2), désormais ils doivent servir ensemble le Christ, dans l’unité, et élever leurs enfants avec le même esprit de service (1 Corinthiens 7 : 29-34 ; Malachie 2 : 15 ; Ephésiens 6 : 4). Priscille et Aquilas dans Actes 18 seraient de bons exemples de cela. Quand un couple cherche à servir Dieu ensemble, la joie que l’Esprit donne vient remplir leur foyer (Galates 5 : 22-23). Dans le jardin d’Eden, trois personnages étaient présents (Adam, Eve et Dieu), et il y avait la joie. De même aujourd’hui si Dieu est au centre de la vie d’un couple marié, il y aura aussi de la joie. Sans Dieu, une véritable et totale unité n’est pas possible.
Qu’est-ce que cela signifie être une seule chair dans un mariage ?
Pourquoi Dieu autorise-t-il la polygamie et la bigamie dans la Bible ?
Question : "Pourquoi Dieu autorise-t-il la polygamie et la bigamie dans la Bible ?"
Réponse : La question de la polygamie est très intéressante dans la mesure où beaucoup de personnes aujourd’hui estiment qu’elle est immorale alors que la Bible ne la condamne nulle part de façon explicite. Le premier exemple de polygamie fut celui de Lémec dans Genèse 4 : 19 : « Lémec prit deux femmes ». Plusieurs hommes importants de l’Ancien Testament étaient polygames. Abraham, Jacob, David, Salomon, et bien d’autres avaient plusieurs femmes. Dans 2 Samuel 12 : 8, Dieu, s’exprimant par la bouche du prophète Nathan, déclara que si les épouses et les concubines de David n’avaient pas été assez nombreuses, il lui en aurait procuré encore bien plus. Selon 1 Rois 11 : 3, nous voyons que Salomon avait 700 femmes et 300 concubines (essentiellement des femmes de rang social inférieur). Que pouvons-nous déduire de tous ces exemples de polygamie dans l’Ancien Testament ? Il y a trois questions que nous devons nous poser : 1) Pourquoi Dieu a-t-il permis la polygamie dans l’Ancien Testament ? 2) Comment Dieu voit-il la polygamie aujourd’hui ? 3) Pourquoi y a-t-il eu un changement ?
1) Pourquoi Dieu autorisa-t-il la polygamie dans l’Ancien Testament ? La Bible n’explique pas en détail les raisons pour lesquelles Dieu autorisa la polygamie. Si nous tentons d’avancer des hypothèses sur le silence de Dieu, il y a quelques éléments clés à considérer. Premièrement, il y a toujours eu dans le monde plus d’hommes que de femmes. Les statistiques actuelles montrent qu’approximativement 50.5% de la population mondiale est composée de femmes, et 49.5% d’hommes. En présumant que les pourcentages étaient à peu près identiques dans ce temps-là, et multiplié par des millions de personnes, le résultat serait probablement des dizaines de milliers de femmes en plus par rapport aux hommes. Deuxièmement, la guerre à cette époque-là était tout particulièrement violente et il y avait un taux de mortalité extrêmement élevé : ce qui aurait encore aggravé le surplus de femmes par rapport aux hommes. Troisièmement, à cause des types de sociétés très patriarcales, il était quasiment impossible pour une femme non mariée de subvenir toute seule à ses propres besoins. Le plus souvent, les femmes n’avaient reçu aucune éducation et n’avaient que très peu de bagages. Les femmes à cette époque-là comptaient sur leurs pères, leurs frères, et leurs maris pour subvenir à leurs besoins et les protéger. Les femmes non mariées étaient fréquemment exposées à la prostitution ou à l’esclavage. La différence significative entre le nombre de femmes et le nombre d’hommes aurait donc laissé un très grand nombre de femmes dans une situation plus qu’indésirable.
Il semblerait donc que Dieu ait autorisé la polygamie pour protéger et pourvoir aux besoins des femmes qui n’auraient de toute façon pas pu trouver de maris. Bien que ce ne fût pas l’idéal que de vivre dans une maison en situation de polygamie, cela était toutefois un moindre mal par rapport à d’autres alternatives comme la prostitution, l’esclavage ou la disette. Outre le fait de protéger et de pourvoir aux besoins de ces femmes, la polygamie permettait une croissance plus rapide de l’humanité, répondant ainsi au commandement de Dieu « … soyez féconds et multipliez-vous, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle » (Genèse 9 : 7). Les hommes sont capables de faire tomber enceintes plusieurs femmes en même temps, entraînant ainsi une plus rapide croissance de la population humaine que si chaque homme procréait un enfant par an.
2) Quel est aujourd’hui le point de vue de Dieu sur la polygamie ? Même lorsqu’elle autorise la polygamie, la Bible présente la monogamie comme étant ce qui est le plus proche du projet de Dieu pour le mariage. La Bible dit que l’intention initiale de Dieu était qu’un homme épouse une seule et unique femme : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2 : 24). Alors que Genèse 2 : 24 décrit ce qu’est le mariage sans préciser pour autant le nombre de personnes impliquées, il faut remarquer cependant l’usage constant du singulier. Dans Deutéronome 17 : 14-20, Dieu dit que les rois n’étaient pas supposés multiplier le nombre de leurs épouses (ni de leurs chevaux ni de l’or). Bien que cela ne puisse être interprété comme un commandement de Dieu stipulant que les rois doivent être monogames, on peut toutefois comprendre que le fait d’avoir plusieurs femmes peut être source de nombreux problèmes. Et la vie de Salomon en est une belle illustration (1 Rois 11 : 3-4).
3) Dans le Nouveau Testament, 1 Timothée 3 : 2, 12 et Titus 1 : 6 indiquent « le mari d’une seule femme » dans la liste des qualifications qui sont exigées chez les responsables spirituels de l’église. Mais il y a débat autour de cette question, sur son sens précis. Cette phrase en effet pourrait littéralement être traduite par «le mari d’une seule femme ». Que cette phrase soit en lien direct ou non avec la polygamie, en aucune façon un polygame ne peut être considéré comme « mari d’une seule femme » Bien que ces qualifications soient celles qui sont exigées chez les responsables spirituels, elles devraient pouvoir s’appliquer à tous les chrétiens. Tous les chrétiens ne devraient-ils pas être « irréprochables….sobres, modérés, réglés dans leur conduite, hospitaliers, propres à l’enseignement, ne s’adonnant ni au vin, ni à la violence, mais indulgents, pacifiques,, désintéressés » (1 Timothée 3 : 2-4) ? Si nous sommes appelés à être saints (1 Pierre 1 : 16), et si ces normes sont saintes pour les anciens et les diacres, alors elles sont saintes pour tous.
Ephésiens 5 : 22-33 parle des relations entre époux et épouses. Quand il mentionne le mari (singulier), il se réfère aussi à la femme (singulier). « Car le mari est le chef de la femme (singulier)… Celui qui aime sa femme (singulier) s’aime lui-même…. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme (singulier), et les deux deviendront une seule chair… Que chacun de vous aime sa femme (singulier) comme lui-même et que la femme (singulier) respecte son mari -(singulier) ». Par contre, dans un passage parallèle, Colossiens 3 : 18-19 parle de maris et de femmes au pluriel, mais il est clair là que Paul s’adresse aux maris et aux femmes des croyants de Colosses, et ne signifie pas qu’un mari doit avoir plusieurs femmes. Par contre, Ephésiens 5 : 22-23 fait bien une description de ce que doit être la relation entre un mari et sa femme. Si la polygamie devait être admise, toute l’illustration de la relation qui unit le Christ avec Son corps (l’Eglise) et la relation entre un époux et son épouse serait purement et simplement annihilée.
4) Pourquoi cela a-t-il changé ? Il ne s’agit pas tant de ne plus permettre quelque chose qu’il autorisait auparavant, mais de restaurer le mariage tel qu’initialement Dieu l’a voulu. Même en remontant jusqu’à Adam et Eve, la polygamie n’était pas dans l’intention initiale de Dieu. Dieu semble l’avoir autorisée, simplement pour solutionner un problème, mais ce n’est pas l’idéal souhaité. Dans beaucoup de sociétés modernes, il n’y a plus besoin de la polygamie. Dans beaucoup de cultures aujourd’hui, les femmes sont en capacité de pourvoir à leurs besoins et de se protéger – rendant ainsi inutile le seul aspect positif de la polygamie. Beaucoup de pays modernes déclarent même toute forme de polygamie illégale. Selon Romains 13 : 1-7, nous devons obéir aux lois établies par le gouvernement. Le seul cas où la désobéissance aux lois est permis par l’Ecriture, c’est lorsque la loi est en contradiction avec les commandements de Dieu (Actes 5 : 29). Puisque Dieu avait seulement autorisé la polygamie mais ne l’avait point ordonnée, une loi qui interdit la polygamie devrait être respectée.
Existe-t-il certaines circonstances dans lesquelles la polygamie peut encore être admise de nos jours ? Peut-être, mais il est difficile d’imaginer qu’il n’y aurait aucune autre solution possible. A cause de l’aspect du mariage en « une seule chair », la nécessité absolue d’unité et d’harmonie dans le mariage, et l’absence de tout besoin réel de la polygamie, nous croyons fermement que la polygamie n’honore pas Dieu et qu’elle ne fait pas partie du plan de Dieu pour le mariage.
Pourquoi Dieu autorise-t-il la polygamie et la bigamie dans la Bible ?