Questions sur le salut
Qu’est-ce que le salut ? Quelle est la doctrine chrétienne concernant le salut ?
Question : "Qu’est-ce que le salut ? Quelle est la doctrine chrétienne concernant le salut ?"
Réponse : Le salut, c’est être délivré du danger et de la souffrance. Sauver quelqu’un, c’est le délivrer ou le protéger. Le mot comporte une idée de victoire, de santé, ou de protection. Quelquefois la Bible utilise les mots sauvé ou salut en se référant à une délivrance temporelle, physique comme celle de Paul lorsqu’il fut libéré de prison (Philippiens 1 : 19).
Mais le plus souvent, le mot salut concerne la délivrance éternelle et spirituelle. Quand Paul dit au geôlier ce qu’il doit faire pour être sauvé, il parle de la destinée éternelle du geôlier (Actes 16 : 30-31). Jésus place alors sur le même plan le fait d’être sauvé et d’entrer dans le royaume de Dieu (Matthieu 19 : 24-25).
De quoi sommes-nous sauvés ? Dans la doctrine chrétienne du salut, nous sommes sauvés de la « colère », c'est-à-dire du jugement de Dieu concernant notre péché (Romains 5 : 9 ; 1 Thessaloniciens 5 : 9). Le péché nous a séparés de Dieu, et la conséquence du péché, c’est la mort (Romains 6 : 23). Le salut biblique se réfère à notre délivrance des conséquences du péché et implique donc l’effacement de ce dernier.
Qui manifeste le salut ? Dieu seul peut ôter le péché et nous libérer du prix à payer pour le péché (2 Timothée 1 : 9) ; Tite 3 : 5).
Comment Dieu sauve-t-il ? Dans la doctrine chrétienne du salut, Dieu nous a secourus au travers du Christ (Jean 3 : 17). Plus précisément, c’est la mort de Jésus sur la croix et sa résurrection qui ont accompli notre salut (Romains 5 : 10 ; Ephésiens 1 : 7). L’Ecriture est claire : le salut est un don de Dieu - totalement gratuit et immérité (Ephésiens 2 : 5, 8) ; il est seulement accessible par le moyen de la foi en Jésus-Christ (Actes 4 : 12).
Comment recevons-nous le salut ? Nous sommes sauvés par la foi. Tout d’abord, nous devons entendre l’évangile – la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus (Ephésiens 1 : 13). Puis, nous devons croire – faire totalement confiance à notre Seigneur Jésus (Romains 1 : 16). Ce qui implique la repentance, un changement d’avis par rapport au péché et au Christ (Actes 3 : 19), et enfin l’invocation du nom de Jésus (Romains 10 : 9-10, 13).
Une définition de la doctrine du salut pourrait être : « La délivrance, par la grâce de Dieu, du châtiment éternel à cause du péché, accordée à tous ceux qui acceptent par la foi les conditions que met Dieu à la repentance et à la foi au Christ Jésus ». Le salut est accessible en Jésus seul (Jean 14 : 6 ; Actes 4 : 12) et dépend de Dieu seul en ce qui concerne le don du salut, l’assurance et la sécurité qui y sont liées.
Qu’est-ce que le salut ? Quelle est la doctrine chrétienne concernant le salut ?
Quel est le moyen du salut ?
Question : "Quel est le moyen du salut ?"
Réponse : Avez-vous faim ? Pas une faim physique mais avez-vous faim de quelque chose de plus dans la vie ? Y a-t-il quelque chose au fond de vous qui semble ne jamais être satisfait ? Si oui, Jésus est le chemin ! Jésus a dit: "Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif" (Jean 6:35).
Êtes-vous confus ? Avez-vous l’impression de ne jamais trouver un chemin ou un but à la vie ? Avez-vous l’impression que quelqu’un a éteint les lumières et que vous ne trouvez pas l’interrupteur ? Si oui, Jésus est le chemin ! Jésus a proclamé: "Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie" (Jean 8:12).
Sentez-vous que la vie devient inaccessible ? Avez-vous franchi plusieurs portes en réalisant à chaque fois que ce qui se trouve derrière ces portes était vide et sans but ? Recherchez-vous une vie épanouie ? Si oui, Jésus est le chemin ! Jésus a déclaré: "Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages" (Jean 10:9).
Les autres vous ont-ils abandonné ? Avez-vous des relations superficielles et vaines ? Avez-vous l’impression que tout le monde essaie de profiter de vous ? Si oui, Jésus est le chemin ! Jésus a dit: "Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis… Je connais mes brebis, et elles me connaissent" (Jean 10:11,14).
Vous demandez-vous ce qui arrive après la mort ? Êtes-vous fatigué de vivre pour des choses périssables ? Doutez-vous parfois que la vie ait un sens ? Désirez-vous vivre après votre mort ? Si oui, Jésus est le chemin ! Jésus a déclaré: "Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais" (Jean 11:25-26).
Quel est le chemin ? Quelle est la vérité ? Quelle est la vie ? Jésus a répondu: "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi" (Jean 14:6).
La faim que vous ressentez est une faim spirituelle et ne peut être satisfaite que par Jésus. Jésus est le seul qui peut chasser les ténèbres. Jésus est la porte vers une vie épanouie. Jésus est l’ami et le berger que vous cherchez. Jésus est la vie – dans ce monde et dans le monde à venir. Jésus est le chemin du salut !
La raison pour laquelle vous avez faim, la raison pour laquelle vous semblez perdu dans les ténèbres et la raison pour laquelle vous ne trouvez pas de sens à votre vie, c'est que vous êtes séparé de Dieu. La Bible nous dit que nous avons tous péché et que nous sommes par conséquent séparés de Dieu (Ecclésiaste 7:20; Romains 3:23). Le vide que vous ressentez dans votre cœur est celui de Dieu dans votre vie. Nous avons été créés pour avoir une relation avec Dieu. À cause de notre péché, nous sommes séparés de cette relation. Et pire encore, notre péché nous séparera de Dieu pour toute l’éternité, pendant cette vie et la vie à venir (Romains 6:23; Jean 3:36).
Comment ce problème peut-il être résolu ? Jésus est le chemin ! Jésus a pris nos péchés sur Lui (2 Corinthiens 5:21). Jésus est mort à notre place (Romains 5:8), prenant la punition que nous méritions. Trois jours plus tard, Jésus est ressuscité, prouvant sa victoire sur le péché et la mort (Romains 6:4-5). Pourquoi l’a-t-Il fait ? Jésus a lui-même répondu à cette Question : "Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis" (Jean 15:13). Jésus est mort afin que nous vivions. Si nous mettons notre foi en Jésus, en croyant qu’Il est mort pour nos péchés – tous nos péchés sont pardonnés et effacés. Notre faim spirituelle sera alors comblée. Les lumières seront allumées. Nous aurons accès à une vie épanouie. Nous connaîtrons vraiment notre meilleur ami et notre bon berger. Nous saurons que nous vivrons après la mort – en ressuscitant au paradis pour l’éternité avec Jésus !
"Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle" (Jean 3:16).
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Quel est le moyen du salut ?
Est-ce que le salut s’obtient par la foi seule, ou par la foi plus des œuvres ?
Question : "Est-ce que le salut s’obtient par la foi seule, ou par la foi plus des œuvres ?"
Réponse : C'est peut-être la question la plus importante de toute la théologie Chrétienne. Cette question est la cause de la Réforme - la rupture entre l'Église Protestante et l'Église catholique. Cette question est une différence clef entre le Christianisme Biblique et la plupart des cultes "Chrétiens". Est-ce que le salut s’obtient par la foi seule, ou par la foi plus des œuvres ? Suis-je sauvé simplement en croyant en Jésus, ou dois-je croire en Jésus et faire certaines choses ?
La question de la foi seule ou la foi plus des œuvres est rendue difficile par certains passages de la Bible durs à réconcilier. Comparez Romains 3:28, 5:1 et Galates 3:24 avec Jacques 2:24. Certains voient une différence entre Paul (le salut s’obtient par la foi seule) et Jacques (le salut s’obtient par la foi plus des œuvres). En réalité, Paul et Jacques n'ont pas été en désaccord du tout. Le seul point de désaccord que certains revendiquent concerne le rapport entre la foi et les œuvres. Paul dit dogmatiquement que la justification se fait par la foi seule (Éphésiens 2:8-9) tandis que Jacques semble dire que la justification se fait par la foi plus les œuvres. On répond à ce problème apparent en examinant de quoi parle Jacques exactement. Jacques réfute la croyance qu'une personne peut avoir la foi sans produire les œuvres (Jacques 2:17-18). Jacques souligne le fait que la foi véritable en Christ permettra de changer nos vies et de réaliser de bonnes œuvres (Jacques 2:20-26). Jacques ne dit pas que la justification se fait par la foi plus des œuvres, mais plutôt qu'une personne qui est vraiment justifiée par la foi fera de bonnes œuvres dans sa vie. Si une personne revendique être un croyant, mais n’accomplit pas de bonnes œuvres dans sa vie - alors il n'a probablement pas la foi véritable en Christ (Jacques 2:14, 17, 20, 26).
Paul dit la même chose dans ses écrits. Les bonnes choses que les croyants devraient accomplir durant leur vie sont inscrites dans Galates 5:22-23. Immédiatement après avoir dit que nous sommes sauvés par la foi, pas par des œuvres (Éphésiens 2:8-9), Paul nous informe que nous avons été créés pour faire de bonnes œuvres (Éphésiens 2:10). Paul s'attend autant que Jacques à une vie changée, “Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.” (2 Corinthiens 5:17) ! Jacques et Paul ne sont pas en désaccord concernant leur enseignement sur le salut. Ils abordent le même sujet avec des perspectives différentes. Paul a simplement souligné que la justification se fait par la foi seule tandis que Jacques a mis l'accent sur le fait que la foi en le Christ produit de bonnes œuvres.
Est-ce que le salut s’obtient par la foi seule, ou par la foi plus des œuvres ?
La sécurité éternelle est-elle Biblique ?
Question : "La sécurité éternelle est-elle Biblique ?"
Réponse : Quand les gens viennent pour reconnaître le Christ comme leur Sauveur, ils entrent dans un rapport avec Dieu qui garantit leur sécurité éternelle. Jude 24 s’extasie devant "celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire, irréprochables et dans l'allégresse." La puissance de Dieu est capable d'empêcher le croyant de tomber. C’est à nous de nous présenter devant Sa glorieuse présence. Notre sécurité éternelle est le résultat de Dieu qui nous garde, ce n’est pas nous qui entretenons notre propre salut.
Le seigneur Jésus Christ a proclamé, "Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père." (Jean 10:28-29b). Tant Jésus que le Père nous tiennent fermement dans leurs mains, qui pourrait nous séparer de la poigne tant du Père que du Fils ?
En Éphésiens 4:30 on nous dit que les croyants sont "scellés pour le jour de la rédemption." Si les croyants ne possèdaient pas la sécurité éternelle, cette sécurité ne serait pas valable jusqu'au jour du salut, mais seulement jusqu'au jour des péchés, de l'apostasie, ou de l’incrédulité. Jean 3:15-16 nous dit que quiconque croit en Jésus Christ "aura la vie éternelle." Si une personne devait être promise à la vie éternelle, mais se la faire ensuite retirer, elle n’aurait jamais pu être "éternelle". Si la sécurité éternelle n'est pas vraie, les promesses de vie éternelle dans la Bible seraient des erreurs.
L'argument le plus puissant pour la sécurité éternelle est Romains 8:38-39, "Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur." Notre sécurité éternelle est basée sur l'amour de Dieu pour ceux qu'Il a racheté. Notre sécurité éternelle est achetée par le Christ, promise par le Père et scellée par l'Esprit Saint.
La sécurité éternelle est-elle Biblique ?
Une fois sauvé toujours sauvé ?
Question : "Une fois sauvé toujours sauvé ?"
Réponse : Une fois qu'une personne est sauvée est-elle pour toujours sauvée ? Quand les gens reconnaissent le Christ comme leur Sauveur, ils sont dans un rapport à Dieu qui garantit leur salut comme éternellement certain. De nombreux passages des Ecritures saintes montrent ce fait.
(a) Romains 8:30 déclare, "Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés." Ce verset nous dit que dès le moment où Dieu nous choisit, c’est comme si nous sommes glorifiés en Sa présence au ciel. Il n'y a rien qui puisse empêcher un croyant d'être glorifié un jour parce que Dieu a déjà cela comme but au ciel. Une fois qu'une personne est sauvée, son salut est garanti – c’est certain : il est déjà glorifié au ciel.
(b) Paul pose deux questions cruciales dans Romains 8:33-34 "Qui accusera les élus de Dieu ? C'est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !" Qui retiendra une charge contre les élus de Dieu ? Personne ne le fera, parce que le Christ est notre avocat. Qui nous condamnera ? Personne ne le fera, parce que le Christ, Celui qui est mort pour nous, est celui qui condamne. Nous avons tous les deux en notre Sauveur, l'avocat et le juge.
(c) Les croyants sont nés de nouveau (régénérés) quand ils croient (Jean 3:3; Tite 3:5). Pour un Chrétien, pour perdre son salut il faudrait être non régénéré. La Bible ne donne aucune preuve que la nouvelle naissance puisse être retirée.
(d) L'Esprit Saint est dans tous les croyants (Jean 14:17; Romains 8:9) et baptise tous les croyants dans le Corps du Christ (1 Corinthiens 12:13). Pour un croyant, pour ne pas être sauvé, il devrait ne pas le "contenir" et être détaché du Corps du Christ.
(e) Jean 3:15 déclare que quiconque croit en Jésus Christ "aura la vie éternelle." Si vous croyez en le Christ aujourd'hui et avez la vie éternelle, mais le perdez demain, alors ce n'était pas "éternel" du tout. Ainsi, si vous perdez votre salut, les promesses de vie éternelle dans la Bible seraient une erreur.
(f) L'argument qui conclue le mieux se trouve dans les Ecritures saintes, "Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur." (Romains 8:38-39). Rappelez-vous le Dieu qui vous a sauvés est le même Dieu qui vous gardera. Une fois que nous sommes sauvés nous sommes sauvés pour toujours. Notre salut est garanti éternellement !
Une fois sauvé toujours sauvé ?
Comment puis-je avoir l’assurance de mon salut ?
Question : "Comment puis-je avoir l’assurance de mon salut ?"
Réponse : Comment pouvez-vous savoir avec certitude que vous êtes sauvés ? Considérez 1Jean 5:11-13 : “Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Qui a le Fils a la vie ; qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit tout cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui avez la foi au nom du Fils de Dieu.”. Qui a le Fils ? Celui qui croit en lui et l’accepte (Jean 1:12). Si vous avez Jésus, vous avez la vie. La vie éternelle. Pas temporelle, mais éternelle.
Dieu veut que nous ayons l’assurance de notre salut. Nous ne pouvons mener nos vies chrétiennes en questionnant et doutant quotidiennement de notre salut. C’est pourquoi la Bible nous expose si clairement le plan du salut. Croyez au Seigneur Jésus et vous serez sauvés (Jean 3:16; Actes 16:31). Croyez-vous que Jésus est le Sauveur, qu’il est mort pour payer le prix de vos péchés (Romains 5:8; 2 Corinthiens 5:21) ? Mettez-vous en lui seul votre confiance pour votre salut ? Si votre réponse est oui, alors vous êtes sauvés ! Assurance signifie “au-delà de tout doute”. En prenant la Parole de Dieu à cœur, vous pouvez “mettre au-delà de tout doute” le fait et la réalité de votre salut éternel.
Jésus lui-même déclare ceci concernant ceux qui ont cru en lui : “Et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles (mes brebis) ne périront jamais et personne ne pourra les arracher de ma main. Mon Père qui me les a données est plus grand que tout, et nul n'a le pouvoir d'arracher quelque chose de la main du Père.” (Jean 10:28-29. A nouveau, l’accent est mis sur “l’éternité”. La vie éternelle est simplement – éternelle. Personne, pas même vous-même, ne peut vous retirer le don du salut donné par le Christ-Dieu.
Mémorisez ces passages. Enfouissez ces Paroles dans votre cœur afin de ne pas pécher contre lui (Psaumes 119:11), et cela comprend aussi le doute. Réjouissez-vous de ce que vous dit la Parole de Dieu : au lieu du doute, nous pouvons vivre dans la confiance ! Nous pouvons avoir l’assurance des Paroles même du Christ que notre salut ne sera pas remis en question. Notre assurance repose sur l’amour de Dieu pour nous dans le Christ Jésus. Jude 24-25 : “A celui qui peut vous garder de toute chute et vous faire tenir sans tache devant sa gloire dans l'allégresse, au Dieu unique notre Sauveur par Jésus Christ notre Seigneur, gloire, grandeur, puissance et autorité, avant tous les temps, maintenant et à jamais. Amen.”
Comment puis-je avoir l’assurance de mon salut ?
Qu’est-ce que l’expiation vicaire ?
Question : "Qu’est-ce que l’expiation vicaire ?"
Réponse : “L’expiation vicaire” (expiation de substitution) fait référence au fait que Jésus-Christ est mort pour tous les pécheurs. Les Ecritures enseignent que tous les hommes sont pécheurs (lisez Romains 3:9-18 and Romains 3:23). La sanction pour notre péché est la mort. Romains 6:23 dit : “Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ, notre Seigneur.”
Ce verset nous enseigne plusieurs choses. Nous allons tous mourir et passer l’éternité en enfer en conséquence de nos péchés. La mort dans les Ecritures fait référence à une “séparation”. Il est évident que nous mourrons tous, mais certains vivront au paradis avec le Seigneur pour l’éternité, alors que d’autres vivront en enfer pour l’éternité. La mort auquel ce verset fait référence à cette vie en enfer. Toutefois, la seconde chose que nous enseigne ce verset c’est que la vie éternelle nous est accessible par Jésus-Christ. C’est là le fruit de son expiation vicaire.
Jésus-Christ est mort à notre place quand il a été crucifié à la croix. Nous méritions d’être celui ou celle clouée sur cette croix pour mourir, car c’est bien nous qui menons une vie de péché. Mais Christ prit la punition sur lui-même à notre place. “Celui qui n'avait pas connu le péché, il l'a, pour nous, identifié au péché, afin que, par lui, nous devenions justice de Dieu.” (2 Corinthiens 5:21). Il s’est substitué à notre place pour la juste sanction que nous méritions.
“Lui qui, dans son propre corps, a porté nos péchés sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice; lui dont les meurtrissures vous ont guéri.” (1 Pierre 2:24). A nouveau, nous voyons ici que Christ a pris sur lui nos péchés pour en payer le prix pour nous. Quelques versets plus loin, nous lisons : “En effet, le Christ lui-même a souffert pour les péchés, une fois pour toutes, lui juste pour les injustes, afin de vous présenter à Dieu, lui mis à mort en sa chair, mais rendu à la vie par l'Esprit.”. Non seulement ces versets nous enseignent que Christ a été notre “vicaire” (substitut), mais encore notre “expiation”, ce qui signifie qu’il a parfaitement satisfait au paiement dû pour le péché des hommes.
Un autre passage qui parle de “l’expiation vicaire” est Isaïe 53:5. Ce verset parle de la venue du Messie qui allait mourir sur la croix pour nos péchés. Il est très détaillé et la crucifixion s’est effectivement déroulée conformément à cette prophétie. Faites attention au poids des mots en le lisant : “Mais IL était blessé pour NOS péchés, IL était brisé pour NOS iniquités; le châtiment qui NOUS donne la paix est tombé sur LUI, Et c'est par SES meurtrissures que NOUS sommes guéris.”. Remarquez la substitution. Nous voyons ici aussi que Christ a payé le prix pour nous !
Nous ne pouvions pas payer le prix de notre propre péché. Ou si nous avions à le faire, nous serions simplement condamnés à l’enfer pour l’éternité. Mais Christ a pris l’initiative de venir sur terre en la forme du Fils de Dieu, Jésus-Christ, pour payer le prix de notre péché. Parce qu’il a fait cela pour nous, non seulement nous avons obtenu le pardon de nos péchés, mais en plus nous avons obtenu de passer l’éternité avec lui. Pour cela, nous devons placer notre foi en ce que Christ fit à la croix. Nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes, nous avons besoin d’un substitut.
Qu’est-ce que l’expiation vicaire ?
Comment les gens étaient-ils sauvés avant que Jésus ne meure pour nos péchés ?
Question : "Comment les gens étaient-ils sauvés avant que Jésus ne meure pour nos péchés ?"
Réponse : Depuis la chute de l’homme, le fondement du salut a toujours été la mort du Christ. Personne, que ce soit avant ou après la croix, n’aurait été sauvé sans cet événement pivot dans l’histoire du monde. La mort du Christ a payé pour les péchés passés des saints de l’Ancien Testament et pour les péchés futurs des saints du Nouveau Testament.
La condition du salut a toujours été la foi. L’objet de la foi en vue du salut a toujours été Dieu. Le psalmiste écrivit : “Heureux ceux qui mettent leur confiance en lui” (Psaumes 2:12). Genèse 15:6 nous dit qu’Abraham croyait en Dieu et que cela fut suffisant à Dieu pour le compter parmi les justes (cf. Romains 4:3-8). Le système sacrificiel de l’Ancien Testament n’effaçait pas le péché, comme l’enseigne très clairement Hébreux 9:1-10:4. Toutefois, il préfigurait déjà le jour où le Fils de Dieu répandrait son sang pour la race humaine pécheresse.
Ce qui a changé à travers les âges, c’est le contenu de la foi des croyants. Les exigences de Dieu sur ce contenu dépendent du niveau de révélation reçue par l’humanité à ce moment de l’histoire. C’est ce que l’on nomme la révélation progressive. Adam crut en la promesse que Dieu donna en Genèse 3:15 que la semence de la femme vaincrait Satan. Adam crut Dieu et le démontra par le nom qu’il donna à Eve (v.20) et Dieu indiqua son accord immédiat en les couvrant de peau de bêtes (v.21). A ce stade, c’est tout ce qu’Adam connaissait, mais il y crut.
Abraham crut en Dieu selon les promesses et les nouvelles révélations que Dieu lui donna en Genèse 12 et 15. Avant Moïse, aucun texte ne fut écrit, toutefois l’humanité était responsable par rapport à ce que Dieu avait déjà révélé. A travers tout l’Ancien Testament, les croyants ont obtenu le salut parce qu’ils ont cru qu’un jour Dieu allait intervenir pour résoudre le problème de leurs péchés. Aujourd’hui nous nous retournons et nous croyons qu’il a déjà pris sur lui nos péchés au Calvaire (John 3:16; Hébreux 9:28).
Qu’en est-il des croyants au temps du Christ, avant la croix et la résurrection, en quoi croyaient-ils ? Ont-ils compris le sens de la mort du Christ sur la croix pour leurs péchés ? Sur la fin de son ministère, “A partir de ce moment, Jésus Christ commença à montrer à ses disciples qu'il lui fallait s'en aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être mis à mort et, le troisième jour, ressusciter.” (Matthieu 16:21). Quelle fut la réaction de ses disciples à ce message ? “Pierre, le tirant à part, se mit à le réprimander, en disant : “Dieu t'en préserve, Seigneur ! Non, cela ne t'arrivera pas !” (16:22). Pierre et les autres disciples ne connaissaient pas l’entière vérité, toutefois, ils étaient sauvés parce qu’ils croyaient déjà que Dieu allait intervenir pour résoudre le problème de leurs péchés. Ils ne savaient pas exactement comment Dieu l’accomplirait, pas plus qu’Adam, Abraham, Moïse ou David, mais ils crurent en lui.
Aujourd’hui, nous bénéficions de plus de révélation que ceux qui vivaient avant la résurrection du Christ, nous connaissons l’entière vérité. “Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières, parlé autrefois aux pères dans les prophètes, Dieu, en la période finale où nous sommes, nous a parlé à nous en un Fils qu'il a établi héritier de tout, par qui aussi il a créé les mondes.” (Hébreux 1:1-2). Notre salut est basé sur la mort du Christ, la foi demeure la condition de notre salut, and l’objet de notre foi demeure toujours Dieu. Aujourd’hui, le contenu de notre foi est que Christ est mort pour nos péchés, qu’il fut enseveli et qu’il ressuscita le troisième jour (1 Corinthiens 15:3-4).
Comment les gens étaient-ils sauvés avant que Jésus ne meure pour nos péchés ?
Qu’arrive-t-il à ceux qui n’ont jamais entendu parler de Jésus ? Dieu condamnera-t-il quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de lui ?
Question : "Qu’arrive-t-il à ceux qui n’ont jamais entendu parler de Jésus ? Dieu condamnera-t-il quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de lui ?"
Réponse : Toute personne est responsable devant Dieu qu’il ait “entendu parler de lui” ou non. La bible nous dit que Dieu s’est clairement révélé dans la nature (Romains 1:20) et dans le cœur des gens (Ecclésiaste 3:11). Le problème est que la race humaine est pécheresse ; nous rejetons tous cette connaissance de Dieu et sommes rebelles à lui (Romains 1:21-23).Sans la grâce de Dieu, Dieu nous livrerait à nos désirs de péchés, nous laissant découvrir combien vide et misérable est notre vie hors de lui. C’est ce qu’il fait avec ceux qui le rejette (Romains 1:24-32).
En réalité, la problématique n’est pas que certains n’ont pas entendu parler de Dieu, mais plutôt qu’ils aient rejeté ce qu’ils ont entendu et facilement pu voir dans la nature. Deutéronome 4:29 proclame : “Alors, de là-bas, vous rechercherez le SEIGNEUR ton Dieu; tu le trouveras si tu le cherches de tout ton cœur, de tout ton être.”. Ce verset nous enseigne un principe important : tous ceux qui cherchent sincèrement Dieu le trouvent. Si quelqu’un veut réellement rencontrer Dieu, Dieu se fait connaître à lui.
Voilà le problème: “Il n'y a pas d'homme sensé, pas un qui cherche Dieu.” (Romains 3:11). Les gens rejettent la connaissance de Dieu qui est dans la nature et dans leur cœur, et décident plutôt d’adorer un “dieu” qu’ils se créent eux-mêmes. C’est insensé de remettre en cause la justice de Dieu quand il envoie quelqu’un en enfer qui n’a jamais eu l’occasion d’entendre l’Evangile du Christ. Les gens sont responsables devant Dieu de ce que Dieu leur a déjà révélé. La Bible dit que les gens rejettent cette connaissance et donc qu’il est juste de les condamner à l’enfer.
Et au lieu de débattre du sort de ceux qui n’ont pas entendu, en tant que chrétiens, nous devrions faire en sorte qu’ils entendent. Nous sommes appelés à propager l’Evangile dans toutes les nations (Matthieu 28:19-20 ; Actes 1:8). Le fait que nous sachions que les gens rejettent la connaissance de Dieu manifestée dans la nature devrait nous motiver pour proclamer la bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ. C’est uniquement en acceptant l’Evangile de la grâce de Dieu révélée par notre Seigneur Jésus-Christ que ces gens peuvent être sauvés de leurs péchés et éviter une éternité de séparation d’avec Dieu, en enfer.
Si nous acceptons l’idée que ceux qui n’ont jamais entendu parler de l’Evangile reçoivent la miséricorde de Dieu, nous rencontrons un grave problème. Si les gens qui n’ont jamais entendu l’Evangile sont sauvés… nous devrions nous assurer que jamais personne ne l’entende. La pire chose que nous pourrions faire serait de partager l’Evangile avec quelqu’un qui le rejetterait. Si cela se produisait, il ou elle serait condamnée. Ceux qui n’entendent pas parler de l’Evangile doivent nécessairement être condamnés, sinon l’évangélisation perdrait tout son sens. Pourquoi prendre le risque qu’une personne rejette l’Evangile, se condamnant elle-même, alors qu’elle était sauvée précédemment parce qu’elle n’avait pas eu connaissance de l’Evangile ?
Qu’arrive-t-il à ceux qui n’ont jamais entendu parler de Jésus ? Dieu condamnera-t-il quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de lui ?
Comment la souveraineté de Dieu et le libre arbitre de l’humanité s’accordent dans le salut ?
Question : "Comment la souveraineté de Dieu et le libre arbitre de l’humanité s’accordent dans le salut ?"
Réponse : Il nous est impossible de comprendre pleinement la relation entre la souveraineté de Dieu et le libre arbitre de l’être humain. Seul Dieu comprend comment ces deux choses s’accordent.
Les Ecritures exposent clairement que Dieu sait qui sera sauvé (Romains 8:29; 1 Pierre 1:2). Ephésiens 1:4 nous dit que Dieu nous a “choisi avant la fondation du monde”. A maintes reprises, la Bible décrit les croyants comme “choisis” (Romains 8:33 ; 11:5 ; Ephésiens 1:11 ; Colossiens 3:12 ; 1 Thessaloniciens 1:4 ; 1 Pierre 1:2 ; 2:9) et élus (Matthieu 24:22, 31 ; Marc 13:20, 27 ; Romains 11:7 ; 1 Timothée 5:21 ; 2 Timothée 2:10 ; Tite 1:1 ; 1 Pierre 1:1). Le fait que les croyants soient prédestinés (Romains 8:29-30 ; Ephésiens 1:5, 11) et élus (Romains 9:11 ; 11:28 ; 2 Pierre 1:10) en vue du salut est tout à fait évident.
La Bible nous dit aussi que nous exprimons un choix selon notre libre arbitre – tout ce que nous avons à faire est de croire en Jésus-Christ et nous serons sauvés (Jean 3:16 ; Romains 10:9-10). Dieu sait qui sera sauvé, Dieu choisit qui sera sauvé et nous devons choisir Jésus pour être sauvés. Comment ces trois faits s’accordent est impossible à saisir par un esprit limité (Romains 11:33-36). Notre responsabilité est de porter l’Evangile aux extrémités de la terre (Matthieu 28:18-20 ; Actes 1:8). Nous devrions laisser à Dieu ce qui est de la prescience, de l’élection et de la prédestination, et obéir simplement à appel qui nous est fait de proclamer l’Evangile.
Comment la souveraineté de Dieu et le libre arbitre de l’humanité s’accordent dans le salut ? Dieu condamnera-t-il quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de lui ?
Est-ce que la sécurité éternelle donne licence pour péché ?
Question : "Est-ce que la sécurité éternelle donne licence pour péché ?"
Réponse : L’objection la plus fréquente à la doctrine de “l’assurance éternelle” est qu’elle promeut soi-disant l’idée que les chrétiens peuvent vivre de la manière qu’ils veulent – et quand même être sauvés. Même si cela est “techniquement” vrai, cela ne correspond pas à “l’essence” de l’assurance éternelle. Une personne qui a authentiquement accepté Jésus-Christ comme son sauveur “peut” mener une vie de péché, mais ne le “fera” pas. Nous devons distinguer entre comment un chrétien devrait vivre, et ce qu’une personne doit faire pour recevoir le salut.
La Bible explicite avec une absolue clarté que le salut est par grâce uniquement, par la foi seule, dans l’unique Christ Jésus (Jean 3:16; Ephésiens 2:8-9; Jean 14:6). Une personne est sauvée par la foi – la foi seule. Dès qu’une personne croit sincèrement en Jésus-Christ, elle est sauvée et assurée de ce salut. Le salut n’est pas obtenu par la foi et ensuite entretenue par les œuvres. L’apôtre Paul traite cette question dans Galates 3:3 : “Êtes-vous stupides à ce point ? Vous qui d'abord avez commencé par l'Esprit, est-ce la chair maintenant qui vous mène à la perfection ?”. Si nous sommes sauvés par la foi, notre salut est aussi entretenu et assuré par la foi. Nous ne pouvons pas assurer seuls notre salut. Nous ne pouvons pas non plus assurer le maintien de notre salut. C’est Dieu qui entretient notre salut (Jude verset 24). C’est la main de Dieu qui nous tient fermement dans sa main (Jean 10:28-29). De l’amour de Dieu rien ne pourra nous séparer (Romains 8:38-39).
Le refus de l’assurance éternelle est, en essence, une croyance dans le fait que nous devons entretenir notre salut par nos bonnes œuvres. Ceci est le contraire du salut par la grâce. Nous sommes sauvés à cause des mérites du Christ et non à cause des nôtres (Romains 4:3-8). Prétendre qu’il faut obéir à la Parole de Dieu ou mener une vie pieuse afin d’entretenir notre salut revient à dire que la mort de Jésus n’était pas suffisante pour payer le prix de nos péchés. La mort de Jésus était absolument suffisante pour payer pour nos péchés – passés, présents, futurs, pré-salut et post-salut (Romains 5:8 ; 1 Corinthiens 15:3 ; 2 Corinthiens 5:21).
Tout ceci dit, faut-il en conclure qu’un chrétien peut vivre de quelque manière qu’il l’entend et encore être sauvé ? Il s’agit d’une question essentiellement hypothétique, parce que la Bible expose clairement qu’un chrétien authentique ne mènera pas sa vie “de quelque manière qu’il l’entend”. Les chrétiens sont des créations nouvelles (2 Corinthiens 5:17). Les chrétiens manifestent le fruit l’Esprit (Galates 5:22-23) et non le fruit de la chair (Galates 5:19-21). 1Jean 3:6-9 déclare clairement qu’un chrétien authentique ne vivra pas continuellement dans le péché. En réponse à cette accusation, l’apôtre Paul déclare “Qu'est-ce à dire ? Nous faut-il demeurer dans le péché afin que la grâce abonde ? Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, comment vivre encore dans le péché ?” (Romains 6:1-2).
L’assurance éternelle n’est pas une licence pour pécher. Bien plutôt, c’est l’assurance de savoir que l’amour de Dieu est garanti pour ceux qui mettent leur confiance en Christ. Connaître et comprendre l’extraordinaire don du salut de Dieu accomplit en nous le contraire d’une licence. Qui pourrait, sachant le prix payé pour nous, continuer à vivre dans le péché (Romains 6:15-23) ? Comment quelqu’un qui comprend l’amour inconditionnel et garanti de Dieu pour les croyants pourrait-il prendre cet amour et le renvoyer à la figure de Dieu ? Une telle personne ne fait pas la démonstration que l’assurance éternelle lui donne licence pour pécher, mais bien plutôt qu’elle n’a pas véritablement fait l’expérience du salut en Jésus-Christ. “Quiconque demeure en lui ne pèche plus. Quiconque pèche ne le voit ni ne le connaît” (1 Jean 3:6).
Est-ce que la sécurité éternelle donne licence pour péché ? Dieu condamnera-t-il quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de lui ?
Pourquoi la résurrection de Jésus-Christ est importante ?
Question : "Pourquoi la résurrection de Jésus-Christ est importante ?"
Réponse : La résurrection du Christ est importante pour plusieurs raisons. Premièrement, elle rend témoignage à l’infinie puissance de Dieu Lui-Même. Croire en la résurrection, c’est croire en Dieu. Si Dieu existe et s’Il a créé l’univers, Il a tout pouvoir sur lui et Il a le pouvoir de ressusciter les morts. S’Il n’a pas cette puissance, alors Il n’est pas un Dieu digne de notre foi et de notre louange. Seul Celui qui créa la vie est capable de la ressusciter après la mort, Lui seul peut transformer l’abomination qu’est la mort elle-même, et Lui seul peut ôter l’aiguillon de la mort et la victoire de la tombe (1 Corinthiens 15, 54-55). En ressuscitant Jésus du tombeau, Dieu nous rappelle Sa souveraineté absolue sur la vie et sur la mort.
Deuxièmement, la résurrection de Jésus préfigure la résurrection future de tous les êtres humains, qui est un principe de base de la foi chrétienne. A la différence des autres religions, le christianisme seul possède un fondateur qui a vaincu la mort et qui promet à ses disciples qu’il en sera de même pour eux. Toutes les autres religions ont été fondées par des hommes et des prophètes dont la fin a été la tombe. En tant que chrétiens, nous sommes réconfortés par le fait que notre Dieu s’est fait homme, est mort pour nos péchés, et est ressuscité le troisième jour. Le tombeau n’a pas pu Le retenir, Il vit, et Il est aujourd’hui assis à la droite de Dieu le Père dans le ciel.
Dans 1 Corinthiens 15, Paul explique en détail l’importance de la résurrection du Christ. Quelques uns à Corinthe ne croyaient pas à la résurrection des morts, et dans ce chapitre Paul souligne six conséquences désastreuses si la résurrection n’existait pas : 1) la prédication du Christ serait vaine (v 14) ; 2) la foi en Christ serait vaine aussi (v 14) ; 3) tous les témoins et les prédicateurs seraient des menteurs (v 15) ; 4) personne ne serait racheté de ses fautes (v 17) ; 5. 5) tous les premiers croyants qui nous ont précédés seraient perdus (v 18) ; et 6). Les chrétiens seraient les gens les plus malheureux de la terre (v 19). Mais Christ est vraiment ressuscité des morts : Il « est devenu les prémices de ceux qui sont endormis » (v 20), nous donnant ainsi l’assurance que nous Le suivrons dans la résurrection.
La Parole inspirée de Dieu garantit la résurrection du croyant quand Jésus-Christ viendra enlever son Corps (l’Eglise). Une espérance et une assurance aussi grandes ont inspiré à Paul un grand chant de victoire comme nous le lisons dans 1 Corinthiens 15 : 55 : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? »
Ces derniers versets de la Première Epître aux Corinthiens ne soulignent-ils pas aussi l’importance de la résurrection ? Paul répond : « sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (v 58). Il nous rappelle que parce que nous savons que nous allons ressusciter à une nouvelle vie, nous pourrons être exposés à la persécution et au danger pour l’amour de Christ (vs 29-31), comme Lui-même l’a vécu. Nous pouvons être appelés à suivre l’exemple de milliers de martyrs au travers de l’Histoire qui, avec joie, ont échangé leur vie terrestre contre la vie éternelle au travers de la résurrection.
La résurrection constitue pour chaque chrétien une triomphante et glorieuse victoire. Jésus-Christ est mort, a été enseveli, et est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures. Et il reviendra ! Les morts en Christ ressusciteront, et tous ceux qui seront vivants au moment de son avènement seront transformés et recevront des corps glorieux (I Thessaloniciens 4 : 13-18). Pourquoi la résurrection de Christ est-elle si importante pour le salut ? Parce qu’elle prouve que Dieu a accepté le sacrifice de Jésus-Christ et que nous sommes au bénéfice de ce sacrifice. Elle prouve que Dieu a le pouvoir de nous relever d’entre les morts. elle garantit que ceux qui croient en Christ ne meurent pas définitivement, mais qu’ils ressusciteront pour une vie éternelle. C’est notre espérance !
Pourquoi la résurrection de Jésus-Christ est importante ?
Qu’arrive-t-il aux bébés et aux jeunes enfants quand ils meurent ? Où puis-je trouver dans la Bible l’âge auquel on devient responsable de ses actes ?
Question : "Qu’arrive-t-il aux bébés et aux jeunes enfants quand ils meurent ? Où puis-je trouver dans la Bible l’âge auquel on devient responsable de ses actes ?"
Réponse : Très fréquemment dans les discussions concernant l’âge de la responsabilité, on oublie le fait que les enfants, peu importe leur âge, ne sont pas innocents – au sens de sans péché. La Bible nous dit que même si un nourrisson ou un enfant n’a pas commis de péché personnel, tout être humain – nourrissons et enfants inclus – est coupable devant Dieu du péché dont il a hérité et qui lui a été imputé. Le péché dont nous avons hérité est celui de nos parents. Dans le Psaume 51 : 5, David a écrit : « Voici, je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché ». David a donc bien reconnu que dès sa conception, il était pécheur. Le triste fait que parfois des nourrissons meurent est bien la démonstration que même les nourrissons sont concernés par le péché d’Adam, puisque la mort physique et spirituelle est la conséquence du péché originel d’Adam.
Toute personne, enfant ou adulte, est coupable devant Dieu ; car tout être humain a offensé la sainteté de Dieu. C’est le seul moyen par lequel Dieu peut être juste et déclarer en même temps juste celui qui a reçu le pardon de ses péchés par sa foi en Christ. Christ est le seul chemin. Jean 14 : 6 rappelle ce que Dieu a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père, si ce n’est par moi ». Pierre aussi affirme dans Actes 4 : 12 : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné par les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Le salut est un choix personnel.
Qu’arrive-t-il donc aux bébés et aux jeunes enfants qui n’atteignent jamais l’âge de faire ce choix ? L’âge de responsabilité est un concept qui enseigne que ceux qui meurent avant d’atteindre l’âge de responsabilité sont automatiquement sauvés par la grâce et la miséricorde de Dieu. L’âge de responsabilité est une croyance qui affirme que Dieu sauve tous ceux qui meurent avant d’avoir la capacité de prendre une décision pour ou contre Christ. Treize ans est l’âge le plus communément admis : on se base pour cela sur la coutume juive qui considère qu’un enfant devient adulte à cet âge-là. Cependant, la Bible ne désigne nulle part cet âge de 13 ans comme étant celui de la responsabilité. En fait, probablement que cet âge varie d’un enfant à l’autre. En fait, on estime qu’un enfant a acquis l’âge de responsabilité quand il est en mesure de faire un choix pour sa foi et donc de se prononcer pour ou contre le Christ.
En tenant compte de ce qui vient d’être dit, il faut aussi considérer la chose suivante : la mort de Christ est présentée comme étant suffisante pour toute l’humanité. 1 Jean 2 : 2 dit que Jésus « est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ». Ce verset est très clair : la mort de Jésus a été suffisante pour payer tous les péchés et non pas uniquement les péchés de ceux qui sont venus à Lui par la foi. Le fait que la mort de Christ ait été suffisante pour tous les péchés, ouvre donc la possibilité que Dieu applique ce paiement à tous ceux qui n’ont pas eu le temps de se prononcer sur leur foi parce que morts prématurément.
Le passage de l’Ecriture qui semble correspondre le mieux à ce thème plus que tout autre est 2 Samuel 12 : 21-23. Le contexte de ces versets est le moment où David commet l’adultère avec Bath-Shéba et que celle-ci tombe enceinte. Le prophète Nathan fut alors envoyé auprès de David pour l’avertir qu’à cause de son péché, le Seigneur ferait mourir l’enfant. A cela, David répondit en pleurant, en jeûnant et en priant pour l’enfant. Mais une fois que l’enfant fut mort, David s’arrêta de pleurer et de jeûner. Les serviteurs de David furent surpris de cela. Ils dirent au roi David : « Que signifie ce que tu fais ? Tandis que l’enfant vivait, tu jeûnais et tu pleurais ; et maintenant que l’enfant est mort, tu te lèves et tu manges ! Il répondit : lorsque l’enfant vivait encore, je jeûnais et je pleurais, car je disais : Qui sait si l’Eternel n’aura pas pitié de moi et si l’enfant ne vivra pas ? Maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Puis-je le faire revenir ? J’irai vers lui, mais il ne reviendra pas vers moi ». La réponse de David indique que ceux qui ne sont pas en capacité de croire sont sauvés par Dieu. David a dit qu’il pourrait aller vers l’enfant, mais qu’il ne pouvait pas le faire revenir. On voit par là, et c’est tout aussi important, que David fut consolé par cela. En d’autres termes, David semblait dire qu’il verrait à nouveau cet enfant (au ciel), bien qu’il ne puisse plus le faire revenir.
Bien qu’il soit possible que Dieu prenne en compte le paiement des péchés par le sang de Christ pour tous ceux qui ne sont pas en capacité de croire, la Bible ne dit pas précisément qu’Il fait ainsi. C’est donc un sujet sur lequel nous ne pouvons pas être trop catégoriques, ni en faire un point de doctrine. Le fait que Dieu accorde le bénéfice de la mort du Christ à ceux qui ne sont pas en capacité de croire, nous paraît en accord avec son amour et sa miséricorde. C’est notre position de croire que Dieu considère que le paiement des péchés par la mort du Christ s’applique aux jeunes enfants et à ceux qui sont mentalement handicapés, puisqu’ils ne sont pas capables de discerner leur état de pécheur et la nécessité d’un Sauveur ; mais nous le répétons, nous ne pouvons pas en faire un dogme. Ce dont nous sommes certains, c’est que Dieu est plein d’amour, saint, miséricordieux, juste et bienveillant. Et quoiqu’il fasse, c’est toujours juste et bon.
Qu’arrive-t-il aux bébés et aux jeunes enfants quand ils meurent ? Où puis-je trouver dans la Bible l’âge auquel on devient responsable de ses actes ?
Pourquoi Dieu a-t-il demandé des sacrifices d’animaux dans l’Ancien Testament ?
Question : "Pourquoi Dieu a-t-il demandé des sacrifices d’animaux dans l’Ancien Testament ?"
Réponse : Dieu a demandé des sacrifices d’animaux pour accorder temporairement le pardon des péchés et annoncer le sacrifice complet et parfait de Jésus-Christ (Lévitique 4 : 35, 5 : 10). Le sacrifice d’animaux est un thème important dans l’Ecriture car « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9 : 22). Quand Adam et Eve péchèrent, des animaux furent tués par Dieu pour leur procurer des vêtements (Genèse 3 : 21). Caïn et Abel apportèrent des sacrifices à Dieu. Celui de Caïn ne fut pas accepté par Dieu parce qu’il apporta des fruits, tandis que celui d’Abel fut accepté parce qu’il apporta « le premier-né de son troupeau » (Genèse 4 : 4-5). Après le retrait des eaux du déluge, Noé sacrifia des animaux pour Dieu (Genèse 8 : 20-21).
Dieu demanda à la nation d’Israël d’effectuer de nombreux sacrifices selon certains rites précis prescrits par Dieu lui-même. Premièrement, l’animal devait être sans tache. Deuxièmement, la personne qui offrait le sacrifice devait s’identifier avec l’animal. Troisièmement, la personne qui offrait le sacrifice devait lui infliger la mort. Quand cela était réalisé dans la foi, le sacrifice assurait le pardon des péchés. Un autre sacrifice, exigé le Jour de l’Expiation, et qui est décrit dans Lévitique 16, explique le pardon du péché et son effacement. Le grand sacrificateur devait prendre deux boucs comme sacrifice d’expiation. L’un des deux boucs était sacrifié comme offrande expiatoire pour le peuple d’Israël (Lévitique 16 : 15), tandis que l’autre bouc était relâché dans le désert (Lévitique 16 : 20-22) : l’offrande expiatoire assurait le pardon, tandis que l’autre bouc emportait avec lui toutes les iniquités.
Alors, pourquoi n’offrons-nous plus de sacrifices d’animaux aujourd’hui ? Les sacrifices d’animaux ont cessé parce que Jésus-Christ a été le sacrifice définitif et parfait. Jean le Baptiste reconnut cela lorsqu’il vit Jésus venir à lui pour être baptisé en disant : « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1 : 29). Vous vous posez peut-être la question « pourquoi des animaux ? » Qu’ont-ils fait de mal ? Mais justement, ils n’ont rien fait de mal, ils sont seulement morts à la place de celui qui a offert le sacrifice. Jésus-Christ non plus n’avait rien fait de mal mais il s’est volontairement offert Lui-même pour les péchés de l’humanité (1 Timothée 2 : 6). Jésus-Christ a pris sur Lui notre péché et Il est mort à notre place. Comme l’affirme 2 Corinthiens 5 : 21, « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ». Par la foi en ce que Jésus a accompli à la croix, nous pouvons recevoir le pardon de nos péchés.
En résumé, les sacrifices d’animaux ont été commandés par Dieu afin que toute personne puisse expérimenter le pardon des péchés. L’animal servait de substitut – ce qui signifie que l’animal mourait en lieu et place du pécheur, mais cela de façon temporaire ; c’est la raison pour laquelle les sacrifices devaient être renouvelés maintes et maintes fois. Les sacrifices d’animaux se sont arrêtés avec Jésus-Christ. Jésus-Christ a été le dernier substitut sacrificiel, une fois pour toutes (Hébreux 7 : 27) ; Il est devenu maintenant le seul médiateur entre Dieu et l’humanité (1 Timothée 2 : 5). Les sacrifices d’animaux préfiguraient le sacrifice de Christ en notre faveur. L’unique raison pour laquelle un animal pouvait procurer le pardon des péchés, c’est à cause de Christ qui allait se sacrifier Lui-même pour nos péchés ; nous obtenant ainsi le pardon des péchés que les sacrifices d’animaux ne pouvaient que préfigurer et annoncer.
Pourquoi Dieu a-t-il demandé des sacrifices d’animaux dans l’Ancien Testament ?
Si notre salut est acquis éternellement, pourquoi la Bible nous met-elle si sévèrement en garde contre l’apostasie ?
Question : "Si notre salut est acquis éternellement, pourquoi la Bible nous met-elle si sévèrement en garde contre l’apostasie ?"
Réponse : La raison pour laquelle la Bible nous met sévèrement en garde contre l’apostasie, c’est qu’une vraie conversion se mesure au fruit qu’elle produit. Quand Jean le Baptiste baptisait la foule dans le Jourdain, il avertissait ceux qui pensaient être justes : « produisez donc du fruit digne de la repentance » (Matthieu 3 : 7). Jésus avertissait ceux qui l’écoutaient, lors du Sermon sur la Montagne, que tout arbre se reconnaît à son fruit (Matthieu 7 : 16) et que tout arbre qui ne portera pas du bon fruit sera coupé et jeté au feu (Matthieu 7 : 19).
Le but de ces avertissement est de remettre en question ce que certains appellent « « la foi facile ». En d’autres mots, suivre Jésus est bien plus que de dire « je suis chrétien ». Toute personne peut confesser Christ comme Sauveur, mais ceux qui sont réellement sauvés produiront un fruit visible. Certes, on peut se demander ce que l’on met derrière le mot « fruit ». L’exemple le plus clair du fruit chrétien peut être trouvé dans Galates 5 : 22-23 où Paul décrit le fruit du Saint Esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. Il existe aussi d’autres types de fruit chrétien (tels que la louange, le gain des âmes), mais cette liste nous fournit un bon récapitulatif des attitudes que le chrétien doit avoir. Les vrais croyants manifesteront ces attitudes dans leur vie, de façon croissante, au fur et à mesure qu’ils progresseront dans leur marche chrétienne (2 Pierre 1 : 5-8).
Ce sont ces vrais disciples, portant du fruit, qui bénéficient de la garantie d’un salut éternel, et ils persévèreront jusqu’au bout. Il y a de nombreux passages des Ecritures qui attestent cela. Romains 8 : 29-30 met en évidence « la chaîne d’or » du salut en soulignant que ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés, appelés, justifiés et glorifiés – aucune perte ne s’est produite. Philippiens 1 : 6 nous dit que l’œuvre que Dieu a commencée en nous, Il l’achèvera parfaitement. Ephésiens 1 : 13-14 nous enseigne que Dieu nous a scellés du Saint Esprit en Christ, comme gage de notre héritage jusqu’à ce que nous rentrions en sa possession. Jean 10 : 29 affirme que nul ne peut ravir les brebis de Sa main. Et il y a encore bien d’autres passages qui vont dans le même sens – les vrais croyants sont assurés éternellement de leur salut.
Tous ces passages mettant en garde contre l’apostasie servent deux objectifs principaux. Premièrement, ils exhortent les vrais croyants à vérifier « leur appel et leur élection ». Paul nous dit dans 2 Corinthiens 13 : 5 de nous examiner nous-mêmes pour savoir si nous sommes dans la foi. C’est quand les croyants sont de véritables disciples de Jésus-Christ, portant du fruit, que le salut est rendu manifeste. Les chrétiens portent du fruit en fonction de leur niveau d’obéissance et de leurs dons spirituels, mais tous les chrétiens portent du fruit ; et nous devrions avoir la preuve de cela en nous examinant nous-mêmes.
Dans une vie chrétienne, il y a aura des périodes où aucun fruit ne sera visible. Ce sont des temps de péché et de désobéissance. Ce qui arrive dans ces périodes de longue désobéissance, c’est que Dieu nous enlève l’assurance du salut. C’est pour cela que David dans le Psaume 51 demanda à Dieu de ne pas lui enlever « la joie du salut » (Psaume 51 : 12). Nous perdons la joie du salut lorsque nous vivons dans le péché. C’est pourquoi la Bible nous exhorte : « examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes » (2 Corinthiens 13 : 5). Quand un vrai chrétien fait son propre examen et ne constate aucun fruit récent, cela devrait le conduire à une sérieuse repentance et l’amener à se tourner à nouveau vers Dieu.
Deuxièmement, tous ces passages contre l’apostasie sont là aussi pour attirer l’attention sur les apostats afin que nous puissions les reconnaître. Un apostat est quelqu’un qui abandonne sa foi religieuse. D’après la Bible, il est clair que les apostats sont des personnes qui ont confessé leur foi en Jésus-Christ, mais qui ne l’ont jamais véritablement reçu comme leur Sauveur. Matthieu 13 : 1-9 (la parabole du Semeur) illustre ce fait très clairement. Dans cette parabole, un semeur sème une semence, qui symbolise la Parole de Dieu, sur quatre types de sols : un sol dur, pierreux, un sol plein de mauvaises herbes et un sol fraîchement labouré. Ces sols correspondent à quatre sortes de réponses à l’évangile. Le premier représente le refus clair et net, tandis que les trois autres représentent différents niveaux d’acceptation. Le sol pierreux et le sol envahi de mauvaises herbes représentent des personnes qui ont tout d’abord répondu favorablement à l’annonce de l’évangile, mais quand la persécution est venue (le sol pierreux) ou les soucis du monde les ont accablés (le sol envahi de mauvaises herbes), ils se sont détournés. Jésus est très clair concernant ces deux types de réponses. Bien qu’ils aient initialement « accepté » l’évangile, ils n’ont jamais porté du fruit parce que la semence (de l’évangile) n’a jamais pénétré le sol de leur cœur. Seul le quatrième sol, qui avait été « préparé » par Dieu, était en mesure de recevoir la semence et de porter du fruit. Une fois de plus, Jésus dit dans le Sermon sur la Montagne « ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux (Matthieu 7 : 21).
Il peut sembler paradoxal que la Bible mette en garde contre l’apostasie et qu’en même temps elle déclare qu’un vrai croyant ne peut pas apostasier. Pourtant, c’est bien ce que la Bible dit. 1 Jean 2 : 19 précise que ceux qui apostasient apportent eux-mêmes la démonstration qu’ils n’étaient pas de vrais croyants. Les avertissements bibliques contre l’apostasie doivent donc être un avertissement pour ceux qui sont «dans la foi » et qui ne l’ont jamais véritablement reçue. Les Ecritures, comme c’est le cas de Hébreux 6 : 4-6 et Hébreux 10 : 26-29, sont des avertissements en direction de « prétendus » croyants, afin qu’ils s’examinent eux-mêmes et réalisent que s’ils sont dans l’apostasie, ils ne sont pas sauvés. Matthieu 7 : 22-23 indique que ces « prétendus » croyants que Dieu rejette ne sont pas perdus parce qu’ils ont perdu leur foi, mais à cause du fait que Dieu ne les a jamais connus.
Il y a beaucoup de gens qui veulent s’identifier à Jésus. Qui ne veut pas la vie éternelle et la bénédiction ? Mais Jésus nous avertit : nous devons évaluer le coût exigé pour être ses disciples (Luc 9 : 23-26, 14 : 25-33). Les vrais croyants ont évalué ces coûts, tandis que les apostats ne l’ont pas fait. Les apostats sont des personnes qui, lorsqu’elles quittent la foi, apportent la preuve qu’ils n’ont jamais été sauvés la première fois (1 Jean 2 : 19). L’apostasie n’est pas une perte du salut, mais bien la démonstration que le salut n’a jamais vraiment été acquis.
Si notre salut est acquis éternellement, pourquoi la Bible nous met-elle si sévèrement en garde contre l’apostasie ?
Est-ce que les chrétiens doivent continuer à demander pardon pour leurs péchés ? Est-ce que tous nos péchés sont pardonnés ?
Question : "Est-ce que les chrétiens doivent continuer à demander pardon pour leurs péchés ? Est-ce que tous nos péchés sont pardonnés ?"
Réponse : La question qui revient souvent est : « qu’arrive-t-il si je pèche et que je meurs avant d’avoir pu le confesser à Dieu ? » Une autre question fréquente est : « qu’arrive-t-il si je commets un péché et qu’ensuite je l’oublie et que je ne le confesse jamais à Dieu ? » Ces deux questions reposent sur une supposition erronée. Le salut ne repose pas sur le fait que les croyants essayent de confesser leurs péchés et de s’en repentir avant de mourir. Le salut n’est pas basé sur le fait que les chrétiens ont confessé et se sont repentis de chacun de leurs péchés. Oui, nous devrions confesser à Dieu nos péchés dès que nous en avons pris conscience. Mais nous ne devons pas pour autant toujours être en train de demander pardon à Dieu. Quand nous avons placé notre foi en Jésus-Christ concernant le salut, tous nos péchés ont été pardonnés. Cela inclut le passé, le présent et le futur, les petits comme les gros péchés. Les chrétiens ne doivent pas continuer à demander pardon à Dieu ou se repentir pour que leurs péchés soient pardonnés. Jésus est mort pour payer le prix de tous les péchés, et quand il sont pardonnés, ils sont pardonnés (Colossiens 1 : 14 ; Actes 10 : 43).
Ce que nous devons faire, c’est confesser nos péchés : « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste et bon pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1 : 9). Ce que nous dit ce verset, c’est de confesser nos péchés à Dieu. Le mot « confesser » signifie « être d’accord avec ». Quand nous confessons nos péchés à Dieu, cela signifie que nous sommes d’accord avec Dieu : nous reconnaissons avoir mal agi et donc avoir péché. Dieu nous pardonne, par le moyen de la confession, sur la base d’un processus déjà en cours : parce qu’Il est « fidèle et juste ». Comment Dieu est-Il « fidèle et juste ? » Il est fidèle en pardonnant nos péchés, comme Il a promis de le faire pour tous ceux qui ont reçu Christ comme leur Sauveur. Il est juste en prenant en compte le prix payé par Christ pour nos péchés, reconnaissant ainsi leur rachat.
Dans le même temps, 1 Jean 1 : 9 déclare que d’une certaine manière le pardon de nos péchés dépend de leur confession à Dieu. Comment est-ce compatible avec le fait que nos péchés ont été pardonnés au moment même où nous avons reçu Christ comme notre Sauveur ? Il semble que ce que l’apôtre Jean décrit ici concerne le pardon dans le cadre « relationnel ». Tous nos péchés sont pardonnés en ce qui concerne notre position légale devant Dieu, au moment où nous reconnaissons Christ comme notre Sauveur. Ce pardon légal garantit notre salut et la promesse d’une demeure éternelle dans le ciel. Quand nous nous trouverons devant Dieu après la mort, Dieu ne nous refusera pas l’entrée au ciel à cause de nos péchés. Voilà ce qu’est le pardon légal ou « juridique ». Le concept du pardon dans le cadre de notre relation à Dieu est basé sur le fait que lorsque nous péchons, nous offensons Dieu et attristons Son Esprit (Ephésiens 4 : 30). S’il est entièrement vrai que Dieu nous a définitivement pardonné nos péchés, ils restent cependant la cause d’un blocage dans notre relation avec Lui. Un jeune garçon qui pèche contre son père n’est pas chassé de sa famille. Un père plein de l’amour de Dieu pardonne à ses enfants de façon inconditionnelle. En même temps, il ne peut y avoir de bonne relation entre un père et son fils que lorsque leur relation a été restaurée : C’est-à-dire lorsque l’enfant confesse ses fautes à son père et lui en demande pardon. C’est pour cela que nous confessons nos péchés à Dieu – non pour conserver notre salut, mais pour rétablir une relation intime avec Dieu, ce Dieu qui nous aime et qui nous a déjà pardonnés.
Est-ce que les chrétiens doivent continuer à demander pardon pour leurs péchés ? Est-ce que tous nos péchés sont pardonnés ?
Le baptême est-il nécessaire au salut ? Qu’est-ce que la régénération Par le baptême ?
Question : "Le baptême est-il nécessaire au salut ? Qu’est-ce que la régénération Par le baptême ?"
Réponse : La régénération par le baptême est la croyance qu’une personne doit être baptisée afin d’être sauvée. Nous affirmons que le baptême est un pas important d’obéissance pour le chrétien, mais nous rejetons catégoriquement l’idée que le baptême soit nécessaire à l’obtention du salut. Nous croyons fermement que tout chrétien devrait recevoir le baptême d’eau par immersion. Le baptême illustre l’identification d’un chrétien à la mort du Christ, à son ensevelissement et à sa résurrection. Romains 6 : 3-4 déclare : «Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » Quand nous sommes immergés dans l’eau, cela manifeste notre mort et notre ensevelissement avec le Christ. Quand nous sortons de l’eau, cela manifeste la résurrection du Christ.
Si, pour être sauvé, on doit faire quelque chose de plus que de simplement mettre sa confiance en Jésus-Christ, il s’agit alors d’un salut reposant sur les œuvres. Ajouter quoi que ce soit à l’évangile revient à dire que la mort de Jésus sur la croix n’était pas suffisante pour acheter notre salut. Affirmer que nous devons être baptisés pour être sauvés revient à dire qu’il nous faut ajouter nos propres œuvres et notre obéissance à la mort de Christ pour être sauvés. En vérité, la mort de Christ a payé le prix total de notre salut (Romains 5 : 8 ; 2 Corinthiens 5 : 21). Le paiement effectué par Jésus est porté à notre « compte » par la foi seule (Jean 3 : 16 ; Actes 16 : 31 ; Ephésiens 2 : 8-9). Donc, si le baptême est une démarche importante d’obéissance après le salut, il n’est pas pour autant une condition du salut.
Oui, il y a quelques versets dans la Bible qui semblent indiquer que le baptême est nécessaire à l’obtention du salut. Cependant, puisque la Bible nous dit si clairement que le salut est reçu par la foi seulement (Jean 3 : 16 ; Ephésiens 2 : 8-9 ; Tite 3 : 5), il doit probablement y avoir une autre interprétation possible de ces versets. L’Ecriture ne contredit jamais l’Ecriture. Dans les temps bibliques, une personne qui se convertissait d’une religion à une autre, était souvent baptisée pour signifier la conversion. Le baptême était le moyen de rendre la décision publique. Ceux qui refusaient d’être baptisés disaient donc qu’ils n’étaient pas vraiment sûrs de croire. Aussi, dans l’esprit des apôtres et des premiers disciples, l’idée d’un croyant non baptisé était inconcevable. Quand une personne disait qu’elle croyait au Christ, et que par timidité, elle ne pouvait pas proclamer sa foi publiquement, on considérait qu’elle n’avait pas vraiment la foi.
Si le baptême était nécessaire au salut, pourquoi Paul aurait-il dit : « Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Galus » (1 Corinthiens 1, 14) ? Pourquoi aurait-il dit : « Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Evangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine » (1 Corinthiens 1 : 17) ? Assurément, dans ce passage Paul est en train d’argumenter contre les divisions dont souffrait l’église de Corinthe. Mais, comment Paul pouvait-il dire « je rends grâce à Dieu que je n’ai baptisé aucun de vous » ou bien « car Christ ne m’a pas envoyé baptiser… » si le baptême était indispensable au salut ? Si le baptême est nécessaire au salut, cela voudrait dire que Paul aurait signifié « Je rends grâces que vous ne soyez pas sauvés » ou bien encore « car Christ ne m’a pas envoyé pour sauver… » Cela serait une affirmation incroyablement absurde de la part de Paul. Par la suite, lorsque Paul fait une description détaillée de ce qu’il considère comme l’Evangile (I Corinthiens 15 : 1-8), pourquoi oublie-t-il de mentionner le baptême ?
La régénération par le baptême n’est pas un concept biblique. Le baptême ne sauve pas du péché mais d’une mauvaise conscience. Dans 1 Pierre 3 : 21, Pierre a clairement enseigné que le baptême n’était pas un rite de purification physique, mais l’engagement d’une bonne conscience devant Dieu. Le baptême est le symbole de ce qui est déjà arrivé dans le cœur et la vie de quelqu’un qui a reconnu le Christ comme Sauveur (Romains 6 : 3-5 ; Galates 3 : 27 ; Colossiens 2 ; 12). Le baptême est un acte important d’obéissance que tout chrétien devrait prendre. Le baptême ne peut pas être pas être une condition du salut. En faire cela, est une attaque contre la suffisance de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.
Le baptême est-il nécessaire au salut ? Qu’est-ce que la régénération Par le baptême ?
Le chrétien peut-il perdre son salut ?
Question : "Le chrétien peut-il perdre son salut ?"
Réponse : Avant de répondre à cette question, il nous faut définir le mot « chrétien ». Un chrétien n’est pas quelqu’un qui a dit une prière, ou qui s’est avancé pour répondre à un appel, ou qui a été élevé dans une famille chrétienne. Si chacune de ces choses peut faire partie de l’expérience d’un chrétien, ce n’est pas ce qui « fait » un chrétien. Un chrétien est quelqu’un qui, par la foi, a reçu Jésus-Christ dans son cœur et L’a pleinement reconnu comme son seul Sauveur (Jean 3 : 16 ; Actes 16 : 31 ; Ephésiens 2 : 8-9).
Avec cette définition en tête, est-il possible de dire qu’un chrétien peut perdre son salut ? Peut-être le meilleur moyen de répondre à cette question capitale est d’examiner ce que dit la Bible à propos du salut et d’étudier quelles seraient les conséquences si un chrétien perdait son salut. Voici donc quelques exemples :
Un chrétien est une nouvelle création. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17). Ce verset parle d’une personne qui est devenue une nouvelle créature du fait qu’elle est désormais « en Christ ». Pour un chrétien, perdre son salut, signifierait donc que cette nouvelle création devrait être annulée et inversée .
Un chrétien est racheté. « Vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1 : 18-19). Le mot « racheter » sous-entend qu’un achat a été effectué et qu’un prix a été payé. Pour qu’un chrétien puisse perdre son salut, il faudrait que Dieu lui-même annule l’achat qu’Il a effectué et payé avec le sang précieux de Christ.
Un chrétien est justifié. « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ (Romains 5 : 1). « Justifier » signifie « déclarer juste ». Tous ceux qui reçoivent Jésus comme leur Sauveur sont « déclarés justes » par Dieu. Pour qu’un chrétien perde son salut, il faudrait donc que Dieu reprenne Sa Parole et « démente » ce qu’Il a précédemment déclaré.
Un chrétien a la promesse de la vie éternelle. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). La vie éternelle, c’est une promesse d’éternité dans le ciel avec Dieu (pour toujours). Dieu promet « Croyez et vous aurez la vie éternelle ». Pour qu’un chrétien perde son salut, il faudrait que la vie éternelle lui soit ôtée. Si la promesse de Dieu est qu’un chrétien vivra éternellement, comment Dieu pourrait-il en même temps revenir sur sa promesse et ôter la vie éternelle ?
Un chrétien est assuré de sa glorification. « Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8 : 30). Comme nous l’avons appris dans Romains 5 : 1, la justification est prononcée au moment même où on confesse sa foi en Christ. Selon Romains 8 : 30, la glorification est garantie à tous ceux que Dieu a justifiés. La glorification fait référence au chrétien recevant au ciel un corps parfaitement ressuscité. Si un chrétien perdait son salut, alors Romains 8 : 30 serait une erreur, puisque Dieu ne pourrait pas garantir la glorification à tous ceux qu’il a prédestinés, appelés et justifiés.
Bien d’autres commentaires pourraient être apportés pour expliquer le salut. Même le peu qui vient d’être dit rend parfaitement clair qu’un chrétien ne peut pas perdre son salut. Tout (ou presque tout) ce qui est décrit dans la Bible, arrive au moment où nous recevons Jésus-Christ et ceci serait invalidé dès lors que le chrétien pourrait perdre son salut. Non, le salut ne peut pas être révoqué. Un chrétien ne peut pas être privé de la créature nouvelle qu’il est en Christ. La rédemption ne peut pas être annulée. La vie éternelle ne peut pas être perdue et être considérée en même temps éternelle. Si un chrétien pouvait perdre son salut cela signifierait que Dieu revient sur sa Parole et change d’avis – or, la Bible déclare que ces deux choses sont impossibles.
Les objections les plus fréquentes au fait que le chrétien ne peut pas perdre son salut, sont les suivantes : 1) Qu’advient-il aux chrétiens qui continuent de vivre d’une façon immorale ? 2) Que se passe-t-il pour ceux qui sont chrétiens et qui plus tard rejettent leur foi et renient le Christ ? La réponse à ces deux objections est apportée par cette phrase : « Qui est chrétien ? » La Bible déclare que le vrai chrétien ne pratique pas le péché (1 Jean 3 : 6). La Bible déclare que quelqu’un qui rejette sa foi prouve par là même qu’il n’a jamais été un vrai chrétien (1 Jean 2 : 19). C’est pourquoi aucune des objections n’est valable. Les chrétiens ne pratiquent pas continuellement le péché. Ils ne rejettent pas non plus leur foi et ne renient pas le Christ. Si tel est le cas, c’est la preuve qu’ils n’ont jamais été rachetés.
Non, un chrétien ne peut pas perdre son salut. Rien ne peut séparer un chrétien de l’amour de Dieu (Romains 8 : 38-39). Rien ne peut enlever un chrétien de la main de Dieu (1 Jean 10 : 28-29). Dieu veut et est capable de garantir et de préserver le salut. Il nous l’a donné. Jude 24-25 nous dit : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irréprochables et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen. »
Le chrétien peut-il perdre son salut ?
Qu’est-ce que la réconciliation chrétienne ? Pourquoi avons-nous besoin d’être réconciliés avec Dieu ?
Question : "Qu’est-ce que la réconciliation chrétienne ? Pourquoi avons-nous besoin d’être réconciliés avec Dieu ?"
Réponse : Imaginez deux amis qui ont une bagarre ou une dispute. La bonne relation dont ils jouissaient est tendue jusqu’au point de se rompre. Ils cessent de se parler, la communication est jugée trop difficile. Les amis deviennent progressivement des étrangers. Cette brouille ne peut être renversée que par une réconciliation. Etre réconcilié, c’est rétablir l’amitié ou l’harmonie. Quand d’anciens amis résolvent leurs différends et restaurent leur relation, cela signifie qu’il y a eu réconciliation. 2 Corinthiens 5 : 18-19 déclare : «Tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. »
La Bible dit que Christ nous a réconciliés avec Dieu (Romains 5 : 10 ; 2 Corinthiens 5 : 18 ; Colossiens 1 : 20-21). Si nous avons eu besoin de réconciliation, cela signifie que notre relation à Dieu avait été rompue. Puisque Dieu est saint, cela signifie que c’est de notre faute. Notre péché nous a séparés de Lui. Romains 5 : 10 dit que nous étions des ennemis de Dieu. : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. »
Quand Christ est mort sur la croix, Il a satisfait au jugement de Dieu permettant ainsi aux ennemis de Dieu, c’est-à-dire nous, de trouver la paix avec Lui. Notre « réconciliation » avec Dieu implique ainsi l’exercice de Sa grâce et le pardon de nos péchés. La conséquence du sacrifice de Jésus, c’est que notre relation avec Lui a changé : nous étions des ennemis et nous sommes devenus des amis. « Je ne vous appelle plus serviteurs… mais je vous ai appelés amis » (Jean 15 : 15). La réconciliation chrétienne est une vérité glorieuse. Nous étions les ennemis de Dieu, maintenant nous sommes Ses amis. Nous étions condamnés à cause de nos péchés, maintenant nous sommes pardonnés. Nous étions en guerre avec Dieu, maintenant nous possédons une paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4 : 7).
Qu’est-ce que la réconciliation chrétienne ? Pourquoi avons-nous besoin d’être réconciliés avec Dieu ?
Quelle est la signification de la rédemption chrétienne » ?
Question : "Quelle est la signification de la rédemption chrétienne » ?"
Réponse : Toute être humain a besoin de rédemption. Notre condition humaine naturelle était caractérisée par le péché : «tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 : 23). La rédemption du Christ nous a délivrés de la culpabilité du péché, car nous avons été « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ (Romains 3 : 24).
Les fruits de la rédemption sont la vie éternelle (Apocalypse 5 : 9-10), le pardon des péchés (Ephésiens 1 : 7), la justice (Romains 5 : 17), la libération de la malédiction de la loi (Galates 3 : 13), l’adoption dans la famille de Dieu (Galates 4 : 5), la délivrance de l’esclavage du péché (Tite 2 : 14 ; 1 Pierre 1 : 14-18), la paix avec Dieu (Colossiens 1 : 18-20), et la présence du St Esprit en nous (1 Corinthiens 6 : 19-20). Etre racheté, c’est donc être pardonné, saint, justifié, libre, adopté, et réconcilié. Voir aussi Psaume 130 : 7-8 ; Luc 2 : 38) ; et Actes 20 : 28).
Le mot rédimer signifie « racheter » Ce mot était essentiellement utilisé dans le cas du rachat de la liberté des esclaves. L’application de ce mot à la mort du Christ sur la croix est tout à fait parlante. Si nous sommes « rédimés », cela signifie que notre condition antérieure était celle d’un esclave. Dieu a racheté notre liberté, et nous ne sommes plus sous l’esclavage du péché ou de la loi de l’Ancien Testament. Cette utilisation métaphorique du mot « rédemption » est précisément l’enseignement qui nous est donné dans Galates 3 : 13 et 4 : 5.
Etroitement relié au concept chrétien de la rédemption, il y a aussi le mot rançon. Jésus a payé le prix pour notre libération du péché et ses conséquences (Matthieu 20 : 28 ; 1 Timothée 2 : 6). Sa mort a été échangée contre nos vies. De fait, l’Ecriture est très claire : la rédemption n’est possible «qu’au travers de Son sang », c’est-à-dire par Sa mort (Colossiens : 1 : 14).
Les rues du paradis seront remplies d’anciens prisonniers qui, sans aucun mérite de leur part, se sont retrouvés rachetés, pardonnés, et libres. Les esclaves du péché sont devenus des saints. Aucun doute, nous chanterons un cantique nouveau – un chant d’adoration au Rédempteur qui est mort pour nous. Nous étions esclaves du péché, condamnés à être séparés de Dieu éternellement. Jésus a payé le prix pour notre rachat, Il nous a libérés du péché et nous a délivrés des conséquences éternelles de ce péché.
Quelle est la signification de la rédemption chrétienne » ?
La justification, c’est quoi ?
Question : "La justification, c’est quoi ?"
Réponse : Pour faire simple, la justification c’est déclarer juste, c’est considérer que quelqu’un est droit vis-à-vis de Dieu. La justification, c’est Dieu qui déclare justes ceux qui ont reçu le Christ : elle est basée sur la justice de Christ imputée par Dieu à ceux qui reçoivent Christ (2 Corinthiens 5 : 21). Bien que la justification, comme principe, soit fondée sur l’ensemble des Ecritures, le principal passage qui décrit la justification pour les croyants est Romains 3 : 21-26 : « Mais maintenant sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est Lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice ; parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience ; il montre ainsi sa justice dans le temps présent, de manière à être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.»
Nous sommes justifiés, déclarés justes, au moment même du salut. La justification ne nous rend pas justes, mais elle nous déclare justes. Notre justice vient du fait que nous plaçons notre foi dans l’œuvre qu’a accomplie le Christ. Son sacrifice couvre notre péché et permet à Dieu de nous considérer parfaits et sans tache. Parce qu’en tant que croyants nous sommes en Christ, Dieu nous voit, quand il nous regarde, au travers de la justice de Christ. Cela répond à la demande de perfection de Dieu ; et par conséquent, Il nous déclare justes – Il nous justifie.
Romains 5 : 18-19 résume cela très bien : « ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. » C’est à cause de la justification que la paix de Dieu règne sur nos vies. C’est à cause de la justification que les croyants ont l’assurance de leur salut. C’est la justification qui permet à Dieu de commencer le processus de la sanctification – processus par lequel Dieu nous rend conformes dans la réalité concrète, à ce que nous sommes déjà, grâce ay statut légal qu’il nous a donné (la justice parfaite de christ). «Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » (Romains 5 : 1).
La justification, c’est quoi ?
Qu’est-ce que la repentance ? Est-elle nécessaire pour le salut ?
Question : "Qu’est-ce que la repentance ? Est-elle nécessaire pour le salut ?"
Réponse : Beaucoup de gens croient que le mot repentance signifie : « se détourner du péché ». Or, ce n’est pas la définition biblique du mot repentance. Dans la Bible, « se repentir » signifie «changer d’avis». La Bible nous dit aussi qu’une vraie repentance entraînera un changement de comportement (Luc 3 : 8-14 ; Actes 3 : 19). Actes 26 : 20 déclare : « j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance ». La définition biblique et complète du mot repentance est donc : un changement d’avis qui entraîne un changement de comportement.
Quel est alors le lien entre repentance et salut. ? Le Livre des Actes semble tout particulièrement attirer l’attention sur le lien qui existe entre repentance et salut (Actes 2 : 38 ; 3 : 19 ;11 : 18 ; 17 : 30 ; 20 : 21 ; 26 : 20). Se repentir, en référence au salut, c’est changer d’avis par rapport à Jésus-Christ. Le jour de la Pentecôte (Actes chapitre 2), Pierre conclut son discours par un appel à la repentance (Actes 2 : 38). Mais se repentir de quoi ? Pierre exhorte les personnes qui ont rejeté Jésus (Actes 2 : 36) à changer d’avis Le concernant et à Le reconnaître vraiment comme «Seigneur et Christ » (Actes 2, 36). Pierre appelle les gens à changer d’avis : il leur demande de passer du rejet de Christ en tant que Messie à la foi en Lui comme Messie et Sauveur.
La repentance et la foi peuvent être comprises « comme les deux faces d’une même pièce ». Il est impossible de placer votre foi en Jésus-Christ comme Sauveur sans auparavant changer d’avis sur qui Il est et ce qu’Il a fait. Que ce soit une repentance par rapport à un rejet volontaire ou à un rejet par ignorance ou par indifférence, c’est un changement d’avis. Une repentance biblique, en référence au salut, c’est changer d’avis, c’est passer du rejet de Christ à la foi en Christ.
Il est capital de comprendre que la repentance n’est pas une œuvre que nous faisons pour gagner le salut. Personne ne peut se repentir et venir à Dieu si Dieu ne l’attire à Lui (Jean 6 : 44). Actes 5 : 31 et Actes 11 : 18 indiquent que la repentance est quelque chose que Dieu donne – elle est seulement possible par l’effet de Sa Grâce. Personne ne peut se repentir si ce n’est Dieu qui le lui accorde. Tout dans le salut - y compris la repentance et la foi - dépend de Dieu qui nous attire à Lui, nous ouvre les yeux, et change nos cœurs. La patience de Dieu nous pousse à la repentance ( (2 Pierre : 3, 9), tout comme Sa bonté (Romains 2 : 4).
Si la repentance n’est pas une œuvre qui obtient le salut, la repentance en vue du salut produit une œuvre. Il est impossible de changer totalement d’avis sans que cela n’entraîne un changement dans notre manière d’agir . Dans la Bible, la repentance conduit toujours à un changement de comportement. C’est pourquoi, Jean le Baptiste a appelé les gens à « produire un fruit digne de la repentance » (Matthieu 3 : 8). Quelqu’un qui s’est vraiment repenti de son rejet du Christ et a placé sa foi en Lui manifestera de façon évidente son changement de vie (2 Corinthiens 5 : 17) ; Galates 5 : 19-23) ; Jacques 2 : 14-26). La repentance, correctement définie, est nécessaire au salut. La repentance biblique change votre avis sur Jésus-Christ ; elle vous tourne vers Dieu par la foi en vue du salut (Actes 3 : 19). Se détourner du péché n’est donc pas la définition du mot repentance : c’est l’un des fruits produits par une vraie repentance qui est basée sur la foi dans le Seigneur Jésus-Christ.
Qu’est-ce que la repentance ? Est-elle nécessaire pour le salut ?
Qui peut être sauvé ? Est-ce que le salut est pour tout le monde, sans distinction ?
Question : "Qui peut être sauvé ? Est-ce que le salut est pour tout le monde, sans distinction ?"
Réponse : Jésus a dit très clairement en Jean 3 :16, qu’il sauvera quiconque croit en lui :
« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique (Jésus), afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Ce « quiconque » vous inclut, vous et tous ceux qui peuplent ce monde.
La Bible dit que si notre salut était basé sur nos propres efforts pour le gagner, personne ne serait sauvé : « Il n’y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3 :23). Le Psaume 143 : 2 ajoute : « car aucun vivant n’est juste devant toi ». Et Romains 3 :10 affirme « il n’y a point de juste, pas même un seul ».
Nous ne pouvons donc pas nous sauver nous-mêmes ; Mais le plan de Dieu est que nous pouvons définitivement être sauvés lorsque nous mettons notre confiance en Jésus-Christ. Ephésiens 2 : 8-9 nous dit que « c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, et la grâce, par définition est un don ou une faveur qui ne peut pas se gagner. Nous ne méritons pas d’être sauvés, mais nous devons simplement recevoir le salut par la foi.
La grâce de Dieu est suffisante pour couvrir tout péché, quel qu’il soit (Romains 5 :20). La Bible est remplie d’exemples de gens qui ont été délivrés de leur passé et de leurs habitudes coupables. L’apôtre Paul a écrit à des chrétiens qui , dans leur passé, s’étaient livrés à toutes sortes de péchés, y compris l’immoralité sexuelle (fornication) , l’idolâtrie, l’adultère, l’homosexualité, le vol, la cupidité et l’ivrognerie. Mais Paul leur rappelle ce qui s’est passé au moment de leur salut : « …mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 corinthiens 6 :9-11)
L’apôtre Paul lui-même avait persécuté les chrétiens, approuvant le meurtre d’Etienne (Actes 8 :1), en pénétrant dans les maisons, il en arrachait les hommes et les femmes et les jetait en prison (Actes 8 :3). Il écrira plus tard, « …moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité ; et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l’amour qui est en Jésus-Christ. C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. » (1 Timothée 1 :13-15)
Dieu choisit souvent de sauver les personnes qui semblent les moins qualifiées pour accomplir ses objectifs. Il a sauvé sur la croix un brigand à qui il ne restait que quelques minutes à vivre (Luc 23 :40-43), un persécuteur de l’Eglise (Paul), un pêcheur qui l’avait renié publiquement (Pierre), un soldat romain et sa famille (Actes 10), un esclave en fuite (Onésime, dans le livre de Philémon), et beaucoup d’autres.
Il n’y a personne qui soit hors de la portée de Dieu, ni de sa capacité à les sauver (Esaïe 50 :2). Nous devons cependant répondre à Dieu par la foi --en réalisant et en croyant ce qu’il dit de notre culpabilité et du merveilleux salut qu’il nous offre-- et nous devons recevoir le salut et le don gratuit de la vie éternelle.
Qui peut être sauvé ? Une chose est certaine : vous pouvez l’être si vous recevez Jésus-Christ comme votre sauveur ! Si vous n’êtes pas sûr de l’avoir fait, vous pouvez dès maintenant répondre à son offre de salut, par une prière semblable à celle-ci :
« Seigneur, je réalise que je suis un pécheur et qu’il me serait impossible d’aller au ciel sur la base de mes bonnes œuvres. Dès maintenant, je mets ma confiance en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui est mort pour expier mes péchés et est ressuscité des morts pour me donner la vie éternelle. Je te prie de pardonner mes péchés et de m’aider à vivre pour toi. Merci de m’avoir accepté (e) et de m’avoir donné la vie éternelle.»
Avez-vous pris la décision d'accepter Christ après ce que vous venez de lire ici ? Si oui, cliquez sur le bouton ci-dessous: "J’ai accepté Christ aujourd’hui."
Qui peut être sauvé ? Est-ce que le salut est pour tout le monde, sans distinction ?